Déclaration écrite de Bruno Gollnisch sur la situation à Chypre
L’affaire de Chypre a montré le vrai visage de l’Union européenne : celui d’institutions technocratiques pouvant se montrer d’une brutalité incroyable pour mettre au pas les Etats, pour sauver leur monstrueuse création : l’euro !
Union et BCE ont joué les pompiers pyromanes, et le remède va rapidement s’avérer pire que le mal.
L’annonce d’une taxation généralisée des dépôts bancaires, pourtant strictement interdite par la règlementation européenne, a précipité la chute des banques chypriotes. Sous la menace inouïe d’une asphyxie financière, les autorités chypriotes ont finalement accepté de couler la deuxième banque du pays avec des pertes, pour certains créanciers, pouvant aller jusqu’à 60 %.
Le pays vit désormais sous le régime du contrôle des capitaux pour éviter leur fuite massive. Du coup, et ce n’est pas le moindre des paradoxes, il y a désormais deux euros !
Le cataclysme économique créé par cette situation a eu un résultat tangible immédiat : pour éviter la ruine, ce n’est plus 17 mais 23 milliards d’euros que Chypre doit désormais trouver ! Où ? Comment ?
Le gouvernement chypriote aurait dû, comme il l’a envisagé un moment, sortir de l’euro. Faute de l’avoir fait, il va imposer à son peuple une saignée aussi douloureuse qu’inutile.
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