» L’indulgence écœurante des députés envers eux-mêmes »

Explication de vote de Bruno Gollnisch sur le Rapport  Ortiz Villela (A7-0063/2013)sur la Décharge 2001  du Parlement européen

 A elle seule, la question d’un siège unique du Parlement à Bruxelles aurait motivé un rejet de la décharge.

 Mais, hélas, s’y ajoute l’indulgence écœurante des députés envers eux-mêmes, malgré par exemple la calamiteuse et très coûteuse Maison de l’Histoire européenne.

Sans compter, dans la droite ligne de la ridicule opération « patrimoine des ministres » en France, quelques requêtes d’une rare démagogie sur l’utilisation de certains budgets par les députés. Il est vrai que ceux qui déposent ce type de textes ne le font qu’à cause de leur absolue certitude qu’ils seront rejetés.

 J’en profite pour mentionner également que j’ai voté en faveur de l’ajournement du budget du Conseil. Non pas pour les raisons invoqués par le PE, mais parce qu’à l’heure de l’austérité imposée à tous, sauf à l’Union européenne, la construction du pharaonique palais de M. Van Rompuy me semble déplacée.