Bruno Gollnisch a pris la parole hier à Carcassonne, sur le parvis de la cathédrale Saint-Michel, alors qu’il présidait la cérémonie du FN en l’honneur de Jeanne d’Arc, en compagnie notamment du conseiller régional et secrétaire départemental frontiste Robert Morio. Comme au XVe siècle, « on voit aujourd’hui en France des intérêts étrangers qui ruinent notre industrie par pan entier. L’insécurité progresse. Comme toujours, elle accompagne la déliquescence de l’Etat. Et beaucoup d’étrangers se comportent aujourd’hui en pays conquis. Jeanne, jeune fille de 17 ans a, par son exceptionnel courage, contribué à relever son pays. C’est ce à quoi nous aspirons! » a rappelé l’élu FN et président de l’Alliance européenne des Mouvements Nationaux (AEMN).
A quoi aspire de son côté le CRAN (Conseil Représentatif des Associations Noires), coquille singulièrement vide dont la grande médiatisation est inversement proportionnelle à son audience réelle ?
En novembre 2011, le successeur de Patrick Lozès à la tête Cran, Louis-Georges Tin, avait tenu à se désolidariser de son ancien président, lorsque celui-ci fit l’objet d’ une enquête sur les mouvements entre son compte personnel et les comptes du CRAN.
Pour le reste, M. Tin n’avait pas tenu rigueur à M. Lozés d’avoir demandé à Frédéric Mitterrand, alors ministre de la Culture, des restrictions à la vente de Tintin au Congo( !).
Ni de s’être vu confier en novembre 2009, par Bernard Kouchner et Brice Hortefeux, avec le sociologue d’extrême gauche Michel Wieviorka, président du « Conseil scientifique » du CRAN, la direction d’une « mission de lutte contre le racisme et contre le communautarisme » (sic).
Ni d’avoir fait plier en mai 2010 l’UMP en obtenant que ce parti supprime sur son site une photo illustrant l’insécurité, car jugée « discriminante », avec en prime les plates excuses de Xavier Bertrand.
Encore moins d’avoir convoqué Manuel Valls, alors député-maire d’Evry, qui avait tenu à rencontrer M Lozés pour s’expliquer sur ses propos controversés tenus le 7 juin 2009 sur un marché de cette ville où le futur ministre de l’Intérieur avait rapporté l’absence d’habitants « blancs »…
Nouvel épisode la guerre des clans qui fait rage au sein de cette association communautariste, Patrick Lozès a dénoncé l’annonce vendredi par Louis-Georges Tin, à l’occasion de la « journée des mémoires de la traite négrière, de l’esclavage et de leurs abolitions », d’une assignation en justice déposée par le Cran visant la Caisse des Dépôts et Consignation (CDC) et deux de ses filiales, accusées de « complicité d’un crime contre l’humanité ».
Le Cran accuse la CDC d’avoir reçu l’équivalent de 21 milliards de dollars versés selon lui par Haïti en contrepartie de son indépendance en 1804.
« Je rappelle que l’indispensable devoir de mémoire ne doit pas diviser notre pays mais réunir dans une même mémoire les descendants d’esclaves et tous les autres Français ». « Je m’inquiète de cette dérive qui consiste à réduire la mémoire de l’esclavage à une transaction matérielle et à des considérations financières » a affirmé M. Lozès dans un communiqué.
M. Lozès, peut être par choix tactique, a donc tenu à aligner ses propos sur ceux de François Hollande qui, le même jour au jardin du Luxembourg, a tenu à réitérer, se plaçant sous l’autorité d’ Aimé Césaire, son refus de toute réparation matérielle de l’esclavage. «Il y aurait une note à payer et ensuite ce serait fini? Non, ce ne sera jamais réglé» a affirmé le chef de l’Etat (aux caisses vides) soulignant l’«impossible réparation» de l’esclavage, «outrage fait par la France à la France».
A l’origine de la loi de 2001 qui porte son nom sur la reconnaissance de l’esclavage comme « crime contre l’humanité », Christiane Taubira a tenu à se montrer plus revendicative.
Dans le Journal du Dimanche, le ministre de la Justice a souhaité mettre en place, notamment dans les territoires d’outre-mer , « des remembrements fonciers, des politiques foncières (au profit des descendants d’esclaves, NDLR). Il y a des choses à mettre en place sans expropriation, en expliquant très clairement quel est le sens d’une action publique qui consisterait à acheter des terres». «II y a eu une confiscation des terres ce qui fait que, d’une façon générale, les descendants d’esclaves n’ont guère accès au foncier».
Mme Taubira a encore affirmé, de manière toute aussi confuse, que les discriminations et le racisme sont «les survivances » de l’esclavage. «Nous sommes tous comptables des injustices qui s’entretiennent et se reproduisent, parce qu’elles sont enracinées dans cette période d’esclavage et de colonisation». «C’est ensemble que nous devons porter la réparation»( ?).
Alors président du groupe FN au Conseil régional d’Aquitaine et Conseiller municipal de Bordeaux, Jacques Colombier avait rappelé quelques vérités bien senties, il y a sept ans déjà, dans le cadre du débat autour du rapport commandé par le maire Alain Juppé sur l’implication de la ville dans la traite négrière.
« Le commerce d’esclaves réalisé par les blancs ne peut être soustrait du commerce mondial de l’esclavage à travers les siècles pratiqué par d’autres peuples sur d’autres continents » soulignait-il.
Travaux d’historiens à l’appui, l’élu FN avait relevé que les musulmans ont réduit en esclavage, du 9ème au 19ème siècle, 17 millions de noirs , mais aussi des blancs et d’autres groupes ethniques. Que les royaumes africains eux-mêmes se livrèrent à ce commerce, qui a concerné quelques 4 millions de personnes, pour leur compte ou celui des négriers européens ou arabes.
Enfin que la traite atlantique pratiquée par les Européens, du 16ème au 19ème siècle, « a concerné 11 millions de personnes en provenance d’Afrique ».
«Sans minimiser en quoi que ce soit la barbarie de ces pratiques, les Européens n’ont pas été les seuls, loin de là, à la pratiquer. D’autres peuples de l’Empire Ottoman, du Maghreb ont de même par millions pratiqué cette traite. Et ce sont les colonisateurs français qui en Algérie notamment mais aussi en Afrique noire, y ont mis fin autant que faire se peut au XIXème siècle. L’honnêteté intellectuelle et la vérité historique doivent donc prendre le pas sur toute démarche anti-blanc de repentance sélective et perpétuelle » affirmait Jacques Colombier. Nous en sommes encore loin !
Rappelons encore que vendredi Bruno Gollnisch répondait brièvement via deux tweets aussi bien aux dirigeants du Cran, qu’à ceux du PS et au gouvernement : « Indemniser les descendants de victimes de l’esclavage ? Alors comparons leur situation actuelle avec celle des Africains restés sur place...». Un peu plus tôt, il notait encore : « Ras-le-bol du racisme à l’envers ! Si on fondait le Conseil Représentatif des Associations Blanches, on serait pieusement écoutés ? »
La violence, l’insécurité et le racisme se sont en effet les Français de souche qui en sont les premières victimes. Et ce n’est pas Gauthier Bouchet, chargé de mission du FNJ en Loire-Atlantique, qui nous dira le contraire lui qui a été agressé par cinq individus dimanche matin alors qu’il se rendait au rassemblement pour commémorer l’anniversaire de Jeanne d’Arc, devant l’église Saint-Donatien à Nantes.
Le Brebis Galleux Blog dit
Il n’est pas à l’envers, Bruno, c’est du pur racisme anti-français sur NOS terres !
Charleroux dit
Racisme à l’envers dit-on, ainsi y-a-t-il donc un racisme à l’endroit et celui-ci serait en conséquence le racisme normal. Il serait un vice quasi ontologique du peuple français. Encore une idée fausse que la langue bien-pensante a su imprimer dans la conscience collective.
A.F dit
Le cran, ou plutôt le Ku Klux Cran pour les noirs, devrait être interdit en France. On ne veut pas de ce genre d’organisation racisto-raciale haineuse, et le fait que le Cran soit un KuKluxKlan pour les noirs ne change rien au fait que le principe même est inacceptable.
En plus ils veulent devenir des rentiers de l’esclavage de leurs ancêtres, alors que c’est nous qui avons fermé les marchés aux esclaves et interdit aux noirs et aux maghrébins de vendre des noirs en esclavage. On nous accuse de ce que nous avons fait de bien !! Un comble.