Explication de vote de Bruno Gollnisch sur le Rapport Weber (A7-0117/2013) au sujet Des normes pour la liberté des médias
Certes la liberté de la presse, mais également le droit à une information objective, pluraliste et de qualité devraient être la règle. Vivant dans un pays où règne un consensus tacite entre classe politique et médiatique pour imposer le politiquement correct, et où la presse s’autocensure volontiers, j’en suis douloureusement conscient.
Mais est-il bien raisonnable de confier la réalisation de ces objectifs à la Commission européenne, que vous soutenez si souvent. C’est une institution spécialisée dans la propagande, qui dénigre ou méprise, comme vous-mêmes, les opinions défavorables à l’Europe de Bruxelles, qui s’immisce dans les débats politiques internes des Etats, ou cherche à contrôler et censurer les contenus d’internet…
Vous-même, vous proposez en permanence « d’éduquer » les citoyens dès l’école primaire à la pensée unique : « éducation » aux médias, à la diversité culturelle et sexuelle, aux bienfaits du libéralisme, etc… Vous vous acharnez à vouloir remplacer l’éducation parentale par un bourrage de crâne institutionnel, comme dans les univers totalitaires de Georges Orwell ou d’Aldous Huxley…
Vous n’êtes pas crédibles en défenseurs des libertés. Un exemple amusant ? Vous proposez de dépénaliser la diffamation, mais, il y a dix minutes, vous avez voté la levée d’immunité d’un collègue poursuivi pour… diffamation !
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