Site icon Le blog de Bruno Gollnisch

Cap 2014 :«Avec une gestion comparable à celle des villes FN, la France aurait gardé le triple A»

Soleil dans les nuages« En juillet, un sondage Ifop a sonné l’alarme : 25 % des intentions de vote au premier tour iraient au représentant du Rassemblement bleu Marine, alors qu’en mai, elles étaient de 18 %. Le FN peut jouer les arbitres du scrutin et pourrait même remporter certaines mairies de secteur… » Le 20 août le site du JDD a publié un long article consacré aux efforts (conjoints) de l’UMP et du PS pour éviter à Marseille une percée très significative du vote FN  aux municipales. Capitale phocéenne gangrénée par les affaires,  qui symbolise toute les dérives mafieuses impliquant des figures des partis  du Système, la montée inextinguible des insécurités, la tiers-mondisation de notre pays sur fond d’immigration massive et incontrôlée. Ce désir de résister, dans les urnes, à la déferlante migratoire et aux maux qu’elle génère sera bien au cœur du vote frontiste des électeurs marseillais l’année prochaine. Ils  porteront très nombreux, soyons-en certain, leurs suffrages sur la liste conduite par Stéphane Ravier.

 Un Front National qui progresse dans le cœur des Français parce qu’il est le seul à marcher les yeux grands ouverts là où la classe politique,  et pas seulement dans le domaine de l’immigration,  avance  les yeux grands fermés  pour reprendre ici le titre d’une étude choc de la démographe Michèle Tribalat.

 Sur le site Boulevard Voltaire, Nicolas Gauthier notait avec à propos dans un billet  consacré au lien entre immigration et délinquance que  les politiciens,  « tétanisés par la peur de se voir taxer de racisme, ils en ont même oublié que Malek Boutih, ancien patron de SOS Racisme, dans un livre intitulé La France aux Français ? Chiche !, coécrit avec notre consœur Élisabeth Lévy, était pourtant le premier à reconnaître qu’à Fresnes, on peut compter les Blancs… » ». À Fresnes comme aux Minguettes et comme ailleurs.

 « L’islam, première religion carcérale de France, telle est la réalité » écrit encore, M. Gauthier. « Dans un souci d’équité, on dira aussi que les Gaulois sont majoritaires dans la délinquance sexuelle et que nos compatriotes juifs ne sont pas les derniers à se voir nourris, logés et blanchis aux frais de l’État pour carambouilles financières… Et alors ? Il n’est pas besoin de lire les journaux, mais seulement de se promener dans la rue pour savoir que si tous les enfants issus de l’immigration ne vous gâchent pas la vie en permanence, ceux qui vous la pourrissent sont généralement enfants issus de l’immigration. »

 À Marseille (où le FN tiendra son Université d’été le mois prochain),   l’UMP et le PS évitent donc les sujets qui fâchent, ceux qui intéressent les Français,  pour se livrer au petit jeu  clientéliste et à leurs combinazione habituels.

 Renaud Muselier, secrétaire départemental de l’UMP,  explique ainsi en substance, rapporte le JDD,   qu’il est urgent de ne rien faire tout en admettant que dans cette ville  « On a  un maire UMP qui n’a plus les moyens d’agir, un président de la communauté de communes PS arrivé là par un hold-up politique et un président de conseil général PS mouillé jusqu’au cou dans de sombres affaires. »

 Mais heureusement  croit savoir M. Muselier, et c’est pour lui l’essentiel,  « Le système électoral fait qu’ils (les frontistes, NDLR)  ne peuvent pas ravir la mairie centrale. Ils peuvent toutefois avoir assez de conseillers municipaux ou de maires de secteur pour rendre la ville ingouvernable »  précise le journaliste du JDD. Le problème de cet argument qui vise à effrayer le bourgeois est qu’il tombe très mal, et cela les Marseillais le savent, parce que  Marseille est depuis longtemps une ville qui n’est plus gouvernée ! 

 De son côté Marie-Arlette Carlotti, ministre déléguée aux personnes handicapées et candidate à la primaire socialiste marseillaise pour les municipales 2014, « compte jouer le jeu des alliances en appelant au rassemblement politique contre l’extrême droite. À gauche, bien sûr, avec les radicaux et les écologistes. Mais pas seulement : la ministre fait aussi du pied aux centristes du MoDem. Son but : éviter un 21 avril marseillais. »

 Mme Carlotti  ressort aussi de son chapeau la théorie selon laquelle,  sur le terrain des affaires « le FN n’est pas vierge non plus »…ce qui est totalement faux !

 Au sujet d’ailleurs de la gestion par le FN des villes conquises en 1995 (Orange, Marignane, Toulon et  Vitrolles en 1997) et au-delà des lourdes vicissitudes de la scission  mégrétiste de fin 1998,  Jean-Yves Le Gallou dans un article publié sur son site Polemia (le 10  avril 2012),  faisait  justice de la désinformation sur ce sujet et soulignait, bilan à l’appuila très bonne gestion de leur ville par les exécutifs frontistes concernés.

 Intox anti-FN qui ne fut pas sans effet indiquait-il,   citant « les résultats d’un sondage, publié en 2001 et portant sur l’opinion des habitants de Marseille, Vitrolles et Marignane sur leur municipalité : sur les faits – qualité de la gestion, fiscalité, propreté, sécurité – Vitrolles et Marignane devançaient Marseille. En revanche, Jean-Claude Gaudin jouissait de la meilleure image ! On mesure ici l’effet des campagnes de désinformation et de sidération des médias nationaux ainsi que de France3 Provence et de La Provence. »

 Pourtant, « Les électeurs locaux , eux ont porté un jugement nuancé et souvent positif sur les mairies Front National. Notons d’abord qu’en dehors de Vitrolles, conquise à la majorité absolue en 1997, les mairies de Marignane, Toulon et Orange ne furent gagnées, en 1995, que dans le cadre d’élections triangulaires, les vainqueurs ne commençant leur mandat qu’avec un potentiel de moins de 40 % des suffrages. Pourtant trois des quatre maires furent réélus en 2001. Et Jacques Bompard le fut à nouveau en 2008. »

 « Les résultats financiers (des maires FN)  sont d’autant plus remarquables que, durant les mêmes périodes, l’endettement de l’Etat et des collectivités territoriales a explosé. A contrario on peut dire qu’avec une gestion comparable à celle des villes FN, la France aurait gardé le triple A et surtout ne serait pas plombée par l’endettement excessif qui est le sien. »

 « Cette affirmation est, bien sûr, politiquement incorrecte. Mais elle repose sur des faits et des chiffres, ce qui la rend peu susceptible d’intéresser les médias de l’oligarchie. Car dans le monde médiatique les faits comptent peu, les préjugés comptent davantage. »

 Marine Le Pen,  Bruno Gollnisch, les dirigeants frontistes feront en sorte de convertir aux faits, qui sont têtus,  un nombre toujours croissant d’électeurs, alors que  les préjugés qui leur ont été matraqués  sont de moins en moins  efficients.  La poursuite résolue de ce  travail militant  d’explication et de ré-information, engagé depuis des décennies par l’opposition nationale, peut déboucher sur de belles victoires l’année prochaine. Et créer les conditions d’un  renouveau  politique  indispensable si nous voulons arracher la France au déclin.

Quitter la version mobile