L’ONDRP a publié jeudi une autre étude qui pointe crûment les conséquences psychologiques des razzias et autres violences dont se rendent coupables des prédateurs immigrés : en 2013, plus de 17% des personnes interrogées disent avoir ressenti « à domicile » ou « dans leur quartier » un sentiment d’insécurité contre 16,3% en 2012 et mois de 13,3% en 2008.
Cette enquête précise encore que la proportion de personnes citant la délinquance « parmi les trois problèmes les plus préoccupants dans la société française» est à son « niveau le plus élevé depuis 2007 » (53%).
Cette augmentation très sensible de ce sentiment d’insécurité comme disent les pontes socialistes, en l’occurrence une réalité bien concrète dont ils mesurent peu les effets dans les palais de la République, est à mettre en relation, indique l’ONDRP « avec l’augmentation des Français lui ayant déclaré avoir été victimes de vols ou de tentatives de vols ou « en avoir entendu parler dans leur environnement .»
Ce sont ainsi 4,2 millions de vols et tentatives qui ont eu lieu en France en 2012 selon cette enquête de victimation, soit deux à trois fois plus que les chiffres officiels. Seulement 39% des victimes ont déposé plainte pour un vol et 20% pour tentative de vol. Cela explique la distorsion entre la réalité et les chiffres officiels des forces de l’ordre dont Manuel Valls, comme Claude Guéant avant lui, fait ses choux gras avec un cynisme assez écœurant.
C’ est dans ce contexte que Laurent de Boissieu, mercredi sur le site du quotidien La Croix, s’interrogeait de manière bien alambiquée sur la compatibilité entre le programme du FN et la vision gaullienne de l’Etat français. Le journaliste esquissait bien quelques points communs évidents (refus des abandons de souverainetés à l’Europe bruxelloise, sortie du commandement intégré de l’Otan), mais ajoutait pour le moins curieusement que « rien ne permet (…) de dire que Charles De Gaulle aurait approuvé les spécificités les plus controversées du projet (du FN), en particulier la préférence nationale et l’abrogation du droit du sol. »
Or, s’il y une chose qui est bien certaine, et Guillaume Faye le rappelait cette semaine sur son blog, c’est que « Charles De Gaulle (il suffit de lire ses textes qu’on évite évidemment d’enseigner dans les écoles de la République) avait une vision profondément ethnique et enracinée de la France, diamétralement opposée à l’idéologie officielle diffusée par l’oligarchie actuelle. »
« L’idée d’un melting pot à la française le révulsait. Comme l’expliquait (Alain)Peyrefitte, le choix de la décolonisation et du largage de l’Algérie était motivé par le refus d’un modèle français impérial et multiracial au profit d’un modèle national eurocentré (Jean-Marie Le Pen a coutume de dire par antiphrase que le refus de l’Algérie française a débouché sur la France algérienne) ». « Malheureusement, poursuit M. Faye, les successeurs de Charles De Gaulle, pseudo gaullistes, ont laissé faire l’immigration de peuplement (colonisation à l’envers) qui métamorphose et donc abolit la France. »
L’ex député FN Yvan Blot le soulignait aussi sur le site Polemia il y a quelques temps, « l’identité française (…) est définie par la terre et la lignée, une histoire de France, de son droit et de sa morale sociale, une langue et une culture, une religion historique. De Gaulle a dit à Peyrefitte cette phrase devenue célèbre : « Le peuple français est tout de même avant tout un peuple de race blanche, de culture gréco-latine et de religion chrétienne. »
Bref une vision antithétique à celle de l’UMPS constate Bruno Gollnisch et encore dernièrement à l’opposé du délirant rapport commandé par Jean-Marc Ayrault au conseiller d’Etat Thierry Thuot. Intitulé « La refondation des politiques d’intégration. La grande nation : pour une société inclusive», celui-ci porte sur les politiques d’intégration des immigrés menées en France depuis trente ans. Là où le FN prône une assimilation vigoureuse en lieu et place de la tendancieuse intégration, M. Thuot invite à la régularisation de la grande masse des clandestins, à l’enseignement dans les écoles de la (pseudo) identité arabo orientale de la France, au développement assumé du communautarisme.
Membre du Haut Conseil à l’Intégration (HCI), mais très hostile à l’immigration-invasion, Malika Sorel a jugé que ce rapport « veut bouleverser la société française et part du principe que la France est coupable et raciste et qu’il faut tout remettre en cause. Il prône une société multiculturelle alors que c’est un modèle conflictuel, où il n’y a pas de normes. »
Elle dénonce plus particulièrement la « volonté de remettre en cause la suprématie de la langue française en voulant reconnaître la place essentielle de la langue parlée en famille ». Elle s’insurge aussi contre le souhait de ce rapport de « modifier le contenu des programmes d’histoire en voulant intensifier la transmission de l’histoire colonialiste et esclavagiste. Or, ce sont des thèmes qu’il faut replacer dans leur contexte. Ce rapport veut élever les enfants issus de l’immigration contre la France. » « Enfin, la proposition de supprimer la loi sur le voile est une provocation pure et simple. C’est très grave. Cette loi pacifie justement les écoles et fait qu’un enfant est considéré comme un élève, pas comme un religieux. »
Si Mme Sorel prêche pour sa paroisse en affirmant que «la loi sur le voile pacifie les écoles » -la preuve n’en a pas du tout été apportée dans les établissements babélisés des quartiers pluriels – son constat est de bon sens affirme Bruno Gollnisch.
Un bons sens qui rend d’autant plus incompréhensible les propos peu aimables de Malika Sorel à l’endroit du FN , mais cela est une autre histoire…