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Cours camarade patriote, le vieux monde est derrière toi !

Soleil dans les nuagesLa chanteuse de variétés répondant au nom de scène de  Zaz n’avait pas mégoté sur son plan média à l’occasion de la sortie de son dernier disque, prenant bien soin de dire tout le mal qu’elle pensait de Marine Le Pen et du FN. Croyant bien faire elle a donc ânonné comme un permanent lambda de Sos racisme que les frontistes sont « des gens qui représentent l’intolérance la plus totale, des gens qui ont peur de s’enrichir de la différence, qui craignent de se dissoudre dans l’autre» (sic). Une profession de foi antinationale qui n’a pas trop réussi dernièrement à l’une « des personnalités préférées des Français» parait-il, à savoir  Yannick Noah, dont la posture militante anti-FN ne lui permet plus de remplir les salles et qui a dû annuler plusieurs dates de sa tournée. Mais surtout, la pauvre Zaz s’est pris les pieds  dans le tapis, lorsqu’elle a assuré dans un  entretien accordé à Pure Charts,  qu’«À Paris, sous l’Occupation, il y avait une forme de légèreté. On chantait la liberté alors qu’on ne l’était pas totalement. Pour moi, c’est ça, Paris. C’est là où tout est possible, là où on innove. »

Cette forme de légèreté  n’a pas vraiment été appréciée par les gardiens de la mémoire. La chanteuse a donc multiplié les excuses embarrassées  sur sa «maladresse». Pour plagier Arletty, et comme Mistinguett, Maurice Chevalier ou Charles Trénet,  la petite Zaz elle aussi ne serait donc «pas  très résistante » ?

Une Résistance mise à toutes les sauces, revendiquée, brandie comme un  étendard par les groupuscules les plus extrémistes pour justifier de la lutte contre le FN. L’impuissance de la gauche à stopper la progression constante du vote national  dans les catégories populaires et les classes moyennes (qui représentent 90 % de la population) apparaît dans le long article consacré au FN publié il ya quelques jours sur le site de L’Humanité.

A la formulation  très léniniste du «que faire » pour enrayer cette progression, Olivier Dartigolles, porte-parole du PC répond simplement qu’ «on ne peut pas laisser le FN préempter la question de l’alternative». Alexis Corbière, «chargé de la lutte contre l’extrême droite au Parti de Gauche» explique que «contre les nostalgiques d’une France mythique, il faut redonner le goût du futur». « Il faut construire la force politique du changement et un discours pédagogique sur le fait que le partage des richesses est possible et nécessaire, une question que, sous le vernis social, le FN ne traite jamais ». «La première des choses est de remobiliser l’électorat populaire parce que le succès du FN, c’est d’abord l’abstention ». « L’exigence de la VIe République qui permettrait aux citoyens de se faire entendre, de contrôler les élus, répond à la défiance populaire envers la politique ».

«Alain Hayot, sociologue communiste engagé de longue date dans la lutte contre le FN»,  assure que « le FN prospère également sur les divisions de la société française.  Il ne faut pas nier les diversités qui existent dans la société mais au contraire les reconnaître et les unifier pour construire une nouvelle conscience de classe.  C’est également sur la vision de la France qu’il faut mener la bataille d’idées,  une France ouverte, fraternelle et rassemblée ».

Blabla, formules creuses : les vrais sujets d’angoisse des Français ne sont même pas évoqués... Pas plus que les socialistes et une très large faction de la droite, les communistes ne veulent admettre que le succès grandissant du  FN est dû justement à sa promesse d’en finir au sommet de l’Etat avec l’idéologie internationaliste-mondialiste qui tue la France, la tiers-mondise, l’appauvrit.  L’engagement  des nationaux de libérer les énergies bridées par un Système obsolète,  de   rétablir un protectionnisme intelligent, des frontières,  de faire perdurer l’identité et la souveraineté de notre pays, c’est cela qui redonne le « goût du futur » à nos compatriotes. Ils n’ont d’ailleurs pas besoin du FN pour constater chaque jour les conséquences de «la France ouverte» vantée aussi bien par le PC que par le Medef…

Autant dire que  la mobilisation contre le XVème congrès du Front National –voir notre article publié hier- fera bien évidemment un flop comme nous le prévoyons. Cela n’empêche pas les médias lyonnais de relayer consciencieusement   les  appels au rassemblement  anti FN  du collectif  Vigilance 69, qui regroupe plusieurs associations comme Attac, la Ligue des droits de l’homme, le Mrap Lyon, SOS racisme Rhône-Alpes et plusieurs syndicats. Répondant au voeu de la  Conex (Coordination nationale contre l’extrême droite), Vigilance 69  promet une « mobilisation pacifique et déterminée » et souhaite « démontrer que trente ans de banalisation des idées extrémistes du FN constituent un danger majeur pour la démocratie et pour le vivre-ensemble » (sic).

Plus pervers peut être,  une petite officine extrémiste de la mouvance  communiste baptisée « Association nationale des anciens combattants et amis de la Résistance » (ANACR) a elle aussi pondu son communiqué largement repris dans Lyon capitale. L’ANACR, (faiblarde) courroie de transmission de ceux qui veulent  entretenir dans ce pays un climat de guerre civile,  s’est faite (un peu) connaître par  son soutien  aux campagnes visant à débaptiser  les voies et bâtiments publics portant le nom d’Alexis Carrel.  Ou encore par sa défense fanatique de la loi liberticide du communiste Gayssot.

Dans le communiqué en question, il est affirmé que le Front National « représente» « la xénophobie, le racisme, les réminiscences du pétainisme, l’esprit antidémocratique, le négationnisme historique, le néofascisme » ; que les «  dirigeants du Front national n’hésitent pas à utiliser sans vergogne le nom et la mémoire de Jean Moulin ou encore à s’approprier la Résistance et le programme du CNR (…). Nous voulons solennellement proclamer que ne soit pas insultée notre Ville de Lyon, médaillée de la Résistance et qui s’est vu attribuer par le général De Gaulle le titre de capitale de la Résistance».

Redisons le ici le FN, mouvement de rassemblement et de réconciliation nationale, s’enorgueillit d’avoir eu dans ses rangs d’authentiques résistants patriotes. Des héros  comme le général Jean Valette d’Osia, Grand croix de la légion d’honneur, fondateur du maquis des Glières, président en son temps   du comité de soutien à la candidature de Jean-Marie Le Pen; des compagnons de la libération comme Michel Carage, les ex ambassadeurs Michel de Camaret et  Augustin Jordan; des médaillés de la résistance comme Me Jean-Baptiste Biagi, Pierre Chesnay, Nicole de Boisguilbert, l’ambassadeur Albert Chambon, Edouard Frédéric-Dupont, Robert Hemmerdinger, Albert Sauvanet, le  Docteur Pierre Weber, Henri Yrissou ; des titulaires de la Croix du combattant volontaire de la résistance comme l’extraordinaire Rolande Birgy alias Béret bleu, qui a recu la médaille des « Justes entre les nations» (Yad Vashem), Edouard Fontana, Serge Jeanneret qui fut membre fondateur du FN, Jacques Lafay,  Francis Massart…

 Autant dire que  le FN n’a de leçon de résistance à recevoir de personne. Et encore moins des amis du PC «F» et de la sanglante idéologie communiste, des alliés de revers ou des partisans assumés d’un euromondialisme qui assujetti notre pays. Comme le notait plus largement  Bruno Gollnisch, «  les dirigeants actuels  de notre pays sont 100 fois plus coupables, si tant est qu’il l’ait été, que le Maréchal Pétain. Lui avait au moins une excuse, celle d’une armée victorieuse et implacable qui campait sur le territoire national. » Alors oui, leur système s’écroule, leurs mensonges haineux ont fait long feu,  et il raisonnablement optimiste de penser que les Français sont prêts à porter au pouvoir la nécessaire alternative nationale.   Cours  camarade patriote,  le(ur) vieux monde  est derrière toi ! 

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