Communiqué de Bruno Gollnisch
Député européen et membre du bureau politique du FN
Le Pape François a tenu ce jour un discours riche et élevé devant les parlementaires européens réunis en session à Strasbourg. Il a exposé les causes de la désaffection d’une part croissante des peuples à l’égard de l’Union Européenne. Il a rappelé que les droits humains, que l’on invoque ici à tout instant, ne sauraient être l’expression d’une revendication individualiste et hédoniste, mais qu’ils découlaient de la nature et de la destinée spirituelle de l’Homme. Il s’est élevé contre ce que son prédécesseur Jean-Paul II appelait la culture de mort, et a réaffirmé la nécessité du respect de la vie humaine de son origine à son terme naturel. Pour lui, de même, la véritable écologie ne se conçoit que comme le respect de la Création. Il a pareillement rappelé l’importance de la famille comme cellule de base de la société, protection des faibles et remède contre le drame de la solitude. Il a stigmatisé à juste titre les effets dévastateurs d’une économie mondialisée purement matérialiste. Sur l’immigration, qui ne souscrirait à l’affirmation selon laquelle nous ne pouvons nous résigner à ce que la Méditerranée devienne un cimetière ? Mais là encore le message, ferme sur le devoir d’accueil, est extrêmement équilibré : plus encore qu’aux effets, a-t-il dit, il faut s’attaquer aux causes, dont le sous-développement, et les conflits en méditerranée, qui ont (avec hélas notre concours) déstabilisé les États d’origine.
Le pape a aussi défini la culture des peuples d’Europe en rappelant l’héritage de Rome et d’Athènes, l’influence du christianisme, en mentionnant la diversité des nations slaves, latines, germaniques, etc., et en appelant au maintien des identités diverses. Que les promoteurs de la culture de mort, les immigrationistes ou les fossoyeurs des nations, trop souvent majoritaires dans ce Parlement ne se méprennent pas. Les appels du Pape à un juste équilibre cherchent avant tout à remettre l’homme et sa nature au centre de nos débats politiques. Ces réalités tranchent avec la destruction méthodique des valeurs traditionnelles ou les vœux pieux utopistes, trop souvent dominants dans cet hémicycle.
Il a été entendu. Souhaitons qu’il soit écouté.
T dit
L’Eglise V2 est en décadence complète. Il n’y a qu’à voir le dernier Synode.
Seuls les traditionalistes sauvent les meubles..
Chavelet dit
C’est un vrai bonheur que le discours équilibré de notre pape soit synthétisé avec un tel talent. Ces quelques lignes portent à sa pointe ultime l’intelligence française dans sa capacité à comprendre, à éclairer en quelques mots simples une situation complexe
Merci cher monsieur,de ce que vous êtes, de ce que vous dites, de ce que vous écrivez et de ce que vous faites.
Tartempion dit
Si Bruno Gollnisch était l’un des 12 Apôtres, … je pourrai dire, après avoir lu son résumé des discours du Pape, … que je crois plus au Dieu de Gollnisch … qu’à celui du Pape François …
En effet, ayant recopié les 2 discours du Pape sur le site du Vatican, … je me suis aperçu que le Pape François a tenu 2 discours purement humanistes, … qui auraient pu être tenus par un déiste, … et qui sont bien éloignés des propos carrés qui lui sont prêtés …
Les quelques passages à tonalité plus religieuse, … ne sont là que pour « faire le Pape ». … Mais la vision du Pape sur l’histoire des 2 ou 3 derniers siècles de l’europe … est une simplification bondieusarde.
Ce Pape ne sait pas, … ou ne veut pas savoir, … que les guerres en europe ont été déclenchées par les frimassons : … en 1870 pour couler Napoléon III, par la dépêche d’Ems, alors que l’Empereur d’Allemagne ne voulait pas la guerre, … en 1914 pour couler l’Autriche-Hongrie, l’Allemagne, et la Russie, … en 1936, pour couler l’Espagne, … en 1939, pour favoriser le « progrès » par les destructions de la Guerre Mondiale, … après avoir complaisamment laissé s’installer Hitler et Mussolini après 1925, … en 1945, à Yalta, en laissant le communisme affaiblir l’europe, à l’est, et à l’ouest, … par des moyens différents, mais convergents … et en 2011 pour renouer avec les guerres …
Et tout ça, sans n’avoir jamais touché à l’Angleterre … (ni aux US) …
Ce Pape n’est pas dans la réalité européenne…. C’est un latino-américain, égaré dans le jésuitisme …
Ce Pape ignore les encycliques de ces prédécesseurs, … qui n’ont cessé de dénoncer l’action souterraine des frimassons en europe …
Même Léon XIII, … avant de passer au « progressisme », … en convenait, … et son encyclique de 1884 (« Humanum generis », ou un titre analogue) reste d’une étonnante actualité …
L’europe est née, ne l’oublions pas, à LONDRES (le 5 mai 1949) comme le Pape vient de le rappeler …
A partir de 1968, elle est à l’origine de la pire décadence jamais rencontrée dans l’Histoire … que Bruno Gollnisch ne cesse de dénoncer … Bien entendu, dans les débuts, on a coloré l’europe par des apparences trompeuses : … faire la paix entre la France, l’Allemagne et l’Italie, … alors que tous ceux qui ont vécu cette époque … savent que c’est De Gaulle et Adenauer qui ont voulu et commencé cette paix … sans quoi « le machin » de Jean Monnet n’aurait jamais fait le poids …
Or ce Pape est venu, en coup de vent, raconter des capucinades … sur les « droits humains » et « l’Etat de droit », … lesquels, en pratique, se résument aux droits de l’Homme, c’est à dire : … le droit de la fermer (par exemple, aujourd’hui, au travail, dans les stages « de déformation »), … le droit de garder sa religion dans sa « sphère privée », … et le droit de laisser ses enfants se faire endoctriner à l’école …
Car seule la religion frimassonne a le droit de monopoliser la « sphère publique » …
Après la présente république inquisitoriale, laïque, idéologique et sanguinaire, qui voudrait renouer avec celle de 1789, … il est temps de revenir à la république libérale, … celle qui laisse les consciences et les identités tranquilles.
Le vrai libéralisme n’est ni le laisser-aller, ni le libre-échange mondialiste.