Ce jeudi 27 novembre au Parlement européen à Strasbourg, Bruno Gollnisch a interpellé a confirmé et détaillé les affirmations qu’il avait tenues devant Jean-Claude Juncker, président de la Commission européenne le 12 novembre dernier.
Monsieur le Président, j’ai naturellement voté la motion de censure contre M. Juncker, non pas par animosité personnelle contre lui, mais pour toutes les raisons qui justifient la méfiance que l’on peut avoir à son égard.
Je voudrais juste donner un aperçu de la rhétorique de M. Juncker. Lors du débat sur l’évasion fiscale qu’il a encouragée au Luxembourg, je l’ai présenté comme ministre chargé de l’économie et des finances et j’ai aussi rappelé qu’à l’occasion d’un scandale dont il n’était peut-être pas personnellement responsable, celui des services secrets luxembourgeois, il avait été contraint à la démission.
M. Juncker a repoussé ces deux affirmations, il m’a dit: « Je n’ai jamais été chargé de l’économie » – jouant sur les mots – « et je n’ai jamais démissionné, vous feriez mieux de vous informer avant de parler ». Alors, je me suis informé et je vois que M. Juncker a été vingt ans ministre du travail, de l’emploi, du trésor et des finances, cela a quand même trait à l’économie, et qu’il a été dix-huit ans premier ministre. En ce qui concerne sa démission, après le scandale, il a été obligé de provoquer des élections anticipées et M. Xavier Bettel lui a succédé. Je suppose quand même qu’il a dû entre-temps présenter sa démission au Grand-Duc.
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