L’émotion dissipée, le matraquage médiatique s’amenuisant et surtout son contenu ayant été dévoilé aux très nombreux Français qui l’ont acheté depuis les sanglants attentats de janvier, les ventes du mauvais torchon scato, pas drôle, racoleur et putassier Charlie Heddo se sont spectaculairement écroulées. Diffusé à 2,5 millions d’exemplaires la semaine dernière, un million d’entre eux n’ont pas trouvé preneur. Le tirage du nouveau numéro disponible aujourd’hui, réduit d’un million d’unités, devrait poursuivre sur cette pente descendante au vu de son affligeante médiocrité intellectuelle et graphique. La cote des charlots des partis du Système est elle aussi sérieusement orientée à la baisse. Selon le sondage Odoxa publié lundi par Le Parisien, le Front National arriverait largement en tête du premier tour des élections départementales avec 33 % des suffrages, seule formation politique à progresser dans les intentions de vote, largement en tête devant l’attelage UMP/UDI (27 %) ; le PS (19 %), le Front de Gauche (9%), Europe Écologie-Les Verts (4 %); les autres petits partis (NPA, LO, Modem, DLR, PDF…) se partageraient 8 % des intentions de vote.
Sur le site de Challenges, le très antifrontiste Bruno Roger-Petit notait implicitement ce matin qu’il y avait une logique à ce décrochage de l’UMP dans l’opinion au regard des propositions programmatiques formulées par Nicolas Sarkozy dans Le Figaro que nous évoquions hier. « L’ancien président n’est pas un rempart contre le vote FN », «son programme social a toutes les chances d’alimenter encore davantage ce vote dangereux » (sic).
En effet, le président de l’UMP «rajoute de l’insécurité sociale aux insécurités politiques, économiques et sociales qui font déjà le lit du FN. Ce n’est pas avec le programme reaganien du RPR de 1986 qu’il va contrarier la porosité des électorats UMP et FN au profit du parti de Marine le Pen. A-t-il seulement lu ce qui s’écrit sur le sujet depuis quelques années ? Sait-il que les classes populaires qui votaient UMP ne veulent pas plus de dérégulation mais plus de protection? (…) Comprend-il que pour ces électeurs-là, le vote FN répond à cette aspiration plus que le vote UMP ? ».
L’ex Président bling-bling n’est pas le seul à n’avoir rien compris, le député-Maire UMP de Nice, Christian Estrosi, est à ranger dans la même catégorie, lui qui pronostiquait sur RTL le 24 septembre dernier que « le retour de Sarkozy (allait) faire chuter le FN ». Encore raté Christian…
En mars 1998, M. Estrosi plaidait pour une alliance entre le RPR et le FN en région Provence-Alpes-Côte d’Azur. Il était pourtant il y a deux ans, comme François Fillon, Dominique Paillé, Bernard Accoyer, Laurent Wauquiez, Valérie Pécresse, Alain Juppé…, au nombre des opposants à la stratégie de «droite décomplexée », de « frontisation » (apparente) de l’UMP, de dénonciation des dangers d’un « multiculturalisme » mal maîtrisé.
Très dispendieux ex secrétaire d’Etat à l’outre-mer, connu aussi pour ses manifestations anti-FN, ses prises de positions communautaristes, pour avoir cautionné une politique de préférence étrangère en matière de logement social, mais aussi pour son triste bilan lors son passage au ministère de l’Industrie, le maire de Nice est revenu dernièrement à un langage de fermeté. Il prône maintenant « l’immigration de peuplement zéro », «la (révision) des règles du regroupement familial», a promis de « mater « les roms et explique que « l’islam » n’est pas « compatible » avec la « démocratie ».
Certes, M. Estrosi est un habitué des déclarations homériques, dans tous les domaines. Bruno Gollnisch constate plus largement que depuis la rédaction par la droite en 1986 de sa plateforme de gouvernement, politiciens RPR puis UMP promettent régulièrement de s’attaquer fermement au problème de l’immigration…pour y renoncer mystérieusement une fois au pouvoir.
A trois semaines des élections départementales, Christian Estrosi tente donc de (re) droitiser son image pour retenir par le col son électorat séduit par l’opposition nationale, tout en instruisant un procès en extrémisme du Front National niçois incarné dans la cinquième ville de France par la vice-présidente du FN, Marie-Christine Arnautu.
Dans une grotesque lettre ouverte adressée à Marine, digne d’un mauvais tract des socialistes de l’UEJF ou de SOS racisme, et publiée dimanche par le JDD, il accuse le FN, horresco referens, de présenter des candidats «issus du groupuscule d’extrême droite Bloc identitaire» (BI). «En faisant alliance avec le Bloc identitaire, vous nous montrez enfin votre vrai visage (…) celui du Front National intolérant, antisémite et raciste»!
En l’espèce la girouette Estrosi s’est contentée de réitérer les propos délirants qui furent les siens le 16 février lorsqu’il fut l’invité de l’émission C politique sur France 5, qui lui ont d’ailleurs valu le dépôt d’une plainte en diffamation par le BI.
Cette prose grossière de M. Estrosi qui vise à faire peur dans les chaumières, traduit surtout la frousse et le désarroi des partis du système, panique qui fait écho à celle manifestée hier par le PC. Lors de sa conférence de presse le très dépassé Pierre Laurent, secrétaire national de le vieille et rabougrie baraque communiste, a accusé les médias de se livrer à « une indécente promotion, continue, permanente du Front National sans prendre la mesure du danger qui se profile pour le pays » (sic).
Sur le site de L’obs, le politologue Joël Gomblin s’est pourtant voulu rassurant en pointant les handicaps qui sont ceux du FN aux départementales puisque « le système politique français accorde une prime structurelle aux alliances », ce qui « ne fait pas partie de la stratégie du (FN) ». De plus, analyse-t-il, si « le FN a de vraies réserves de voix à droite », « beaucoup de seconds tours devraient l’opposer à l’UMP. Les élections cantonales ont traditionnellement un effet de prime au notable de nature à profiter à l’UMP. D’autant que contrairement aux européennes, les alliances avec l’UDI seront la norme ».
« Le FN est un parti de premier tour extrêmement performant – on l’avait déjà observé lors des cantonales de 2011 – mais pronostique-t-il encore, n’est pas encore un parti de second tour. Il a la capacité de récolter quelques élus, mais sera vraisemblablement en-dessous de son potentiel de premier tour. A moins – mais je ne le crois pas – qu’il ait franchi la barre qui lui permettrait de profiter de l’effet de bascule du système majoritaire. Ce scrutin permettra de le vérifier ».
Un scrutin qui permettra surtout, en tout état de cause, de marquer avec les régionales en décembre prochain, une étape importante sur la route qui mène à la reine des batailles, la présidentielle de 2017, que l’opposition nationale n’aborde pas a priori dans les conditions les plus défavorables !
VEULAY dit
Bravo pour votre communiqué qui je pense, clouera le bec de certains politiciens comme estrosi qui ne pensent qu’à leur statut et leur bien mal acquis, j’espère que les futures élections vous donneront raison et qu’au second tour le peuple ira voter avec ferveur pour le FN, je suis déjà en 2017 pour voir le FN vaincre et pour que Marine devienne la première femme Présidente de la République Française. Tous les Français attendent avec impatience un renouveau, une paix intérieure et un pays vivable, je sais il y aura beaucoup de travail mais celui-ci ne me fait pas peur et j’ai foi en l’avenir du mouvement. Cordialement
Gérard VEULAY
PS: le nom du guignol dont j’ai cité le nom dans ma 1ère ligne, n’est pas une faute, c’est simplement qu’un nom dont je n’ai pas la moindre sympathie, ne mérite pas de majuscule et de respect et encore moins qu’on l’appelle monsieur
Bien à vous Monsieur Bruno Gollnisch
Ribus dit
A propos du »danger FN », il faut répondre à ceux qui le disent et l’écrivent que c’est notre Patrie qui est en danger et c’est pour cela que l’on vote pour le Front National.