Après le refus des créanciers de prolonger l’aide financière au-delà du 30 juin, l’annonce du référendum voulu par le gouvernement d’Alexis Tsipras sur l’acceptation ou non des nouvelles mesures d’austérité, la Grèce est « au bord du chaos », du « précipice » affirment avec une belle unanimité la plupart des médias ce matin. Comme si le peuple grec ne vivait pas déjà dans une situation de précarité souvent extrême et qui ne cesse de s’étendre ! Une chose est certaine, quel que soit le cas de figure et l’issue de cette crise, nos compatriotes ne reverront jamais l’argent -en moyenne 1000 euros par Français-, que nos dirigeants bruxellois ont pris dans nos poches et qui ont été donnés à la Grèce (dans les faits principalement aux banques) lors des derniers plans de sauvetage pour garder Athènes dans la zone euro….
L’actualité brûlante de cette fin de semaine ce fut aussi l’attentat meurtrier contre une mosquée chiite au Koweït commis par un saoudien fanatique, le massacre auquel s’est livré un « djihadiste » contre des touristes européens à Sousse (Tunisie). Le pays peut dire adieu à sa saison touristique, secteur vital pour son économie… Le même jour, notre pays a connu une nouvelle attaque, menée par le salafiste Yassin Salhi contre une usine classée Seveso en Isère, accompagnée de la décapitation de son employeur, Hervé Corona. Salhi a envoyé une photo ou il pose à côté du pauvre homme décapité à un de ses amis français combattant Bachar el-Assad en Syrie, dans les rangs des fous d’Allah...
Dans ce contexte, emporté par l’émotion ( ?) Manuel Valls a utilisé dimanche pour la première fois le terme de guerre de civilisation. Une expression proche de celle de choc des civilisations, tiré du livre au titre éponyme paru en 1993 de feu le géopoliticien américain Samuel Huntington, inspirateur des guerres menées ces dernières décennies par les Etats-Unis au Proche-Orient.
La lutte contre le djihadisme dans le monde est « une guerre de civilisation» a donc déclaré M. Valls, reprenant peu ou prou les termes de Nicolas Sarkozy.« C’est (sic) nos valeurs, notre société, nos civilisations que nous défendons (…). Les premières victimes de Daech dans le monde, ce sont les musulmans. La bataille se situe aussi au sein de l’islam, entre d’un côté un islam aux valeurs humanistes, universelles, et de l’autre un islam obscurantiste, totalitaire» a précisé le Premier ministre.
Dans un communiqué, le député Les Républicains Eric Ciotti a jugé que la gauche « semble enfin faire preuve de lucidité en reconnaissant que notre pays est désormais engagé dans ce qu’il faut bien appeler une guerre de civilisation.» Christian Estrosi, maire de Nice, adversaire de Marion-Maréchal-Le Pen en PACA pour les Régionales, a renchéri : « la guerre de civilisation, OUI, je l’ai déjà dit. Mais du Premier ministre nous attendons des actes, plus des mots. »
Au PS, la gêne est perceptible. «Les fanatiques de l’islam veulent la guerre de civilisations. Nous voulons la coexistence pacifique des civilisations» a expliqué le patron du PS, Jean-Christophe Cambadélis. « Il n’y a pas de guerre de civilisation. Je ne partage pas cette vision héritée de Georges W. Bush », a dit Pascal Cherki, député socialiste, sur la même longueur d’onde que son collègue Julien Dray. François Bayrou a jugé sur TF1 qu’il n’y avait pas de «guerre de civilisation, C’est une guerre de la barbarie contre la civilisation».
« Parler de guerre de civilisations, c’est le discours bushiste qui a mené à la catastrophique guerre d’Irak», a déclaré de son côté Florian Philippot sur France 3. Il est clair, comme l’a dit Bruno Gollnisch , que c’est cette théorie du « choc des civilisations», « brandi par les neocons, qui a contribué à la justification de la destruction de l’Irak en 2003, nous en voyons les effets désastreux aujourd’hui, et à une volonté plus générale de remodelage du Proche-Orient, toute aussi chaotique dans ses effets ».
On peut bien évidemment aussi établir une différence entre la thèse d’Huntington -dont le systématisme, le formalisme de sa grille de lecture peuvent aussi être légitimement critiqués-, et l’instrumentalisation qui en est faite. Dans son fameux livre, pour le résumer à grand trait, il développe l’argument principal selon lequel les facteurs culturels qui ont été en quelque sorte gelés au moment de la la guerre froide qui a divisé le monde en deux blocs, sont amenés à jouer un rôle essentiel depuis la chute du mur de Berlin. Les conflits du futur prédisait-il se dérouleront probablement aux points de contact entre les différentes civilisations qu’il identifie dans son ouvrage : «occidentale», «slave-orthodoxe», «islamique», «hindoue», «confucéenne», «japonaise», «latino-américaine » , « africaine» (en devenir…).
Rappelons pour la petite histoire qu’en 2007 l’anthropologue Emmanuel Todd et le démographe Youssef Courbage ont publié un livre pour déconstruire celui d’Huntington (« Le choc des civilisations n’aura pas lieu »), mobilisant pour cela l’outil statistique. Ils expliquaient que la baisse sensible de la natalité dans le monde musulman et les progrès de l’alphabétisation permettraient l’entrée dans la modernité. «Un processus de désislamisaton s’est très probablement enclenché, dont la démographie porte la trace ». Le monde mahométan « est entré dans la révolution démographique, culturelle et mentale qui permit autrefois le développement des régions aujourd’hui les plus avancées » et « s’achemine vers le point de rendez-vous d’une histoire beaucoup plus universelle qu’on ne veut l’admettre ». Finalement, « la diversité des traditions culturelles ne sera plus perçue comme génératrice de conflit mais témoignera simplement de la richesse de l’histoire humaine », concluaient nos deux optimistes progressistes. Ont-ils mieux perçu l’avenir qu’Huntington ?
Dans un entretien accordé en 2013, Aymeric Chauprade notait plus prosaïquement qu’ Huntington a pourtant «eu le mérite de rappeler que les civilisations existent et que le monde ne se réduit pas à un affrontement idéologique entre les démocraties et les tyrannies, un conte pour enfants qui est pourtant vendu par les politiques occidentaux à leurs électeurs. Moi je dis que l’Histoire ne se réduit pas au choc des civilisations, car les nations et les figures historiques jouent aussi un rôle central, mais que le choc des civilisations est une réalité du temps long de l’Histoire.»
Interrogé de nouveau longuement ces dernières heures sur Boulevard voltaire, le député FN affirme que «le totalitarisme islamique nous mène une guerre implacable, et que notre classe politique refuse de regarder cette réalité en face, comme elle a refusé de le faire dans les années 30 face aux totalitarismes nazi et communiste (…). Le terrorisme continue d’être analysé en France comme une simple manifestation criminelle, comme une sorte de désordre psychologique (avez-vous remarqué cette épidémie de fous qui crient Allah Akhbar en agressant des gens ?) appelant des réponses sociales et judiciaires. Or, le terrorisme islamique, c’est l’expression, pour l’instant sporadique, d’une guerre mondiale contre ce que nous sommes, et cette guerre est d’autant plus inquiétante que son réservoir de recrutement en Europe est énorme » note Aymeric Chauprade.
Bruno Gollnisch l’a affirmé à de nombreuses reprises, le FN, mouvement responsable qui entend accéder aux plus hautes responsabilités, n’est bien évidemment pas en guerre avec les 1,5 milliards de musulmans, avec un islam qui n’est pas d’un bloc. Il ne confond pas les causes et les conséquences du grave, du déterminant problème identitaire qui se pose à notre pays.
La poussée communautariste et fondamentaliste est générée par une immigration de masse, subie par notre pays depuis quarante ans, qui la nourrit mécaniquement. la vérité consiste à dire qu’au-delà d’un certain seuil quantitatif, atteint dans de très nombreux quartiers ou villes européennes, l’assimilation ne fonctionne plus. Mais l’assimilation à quoi? A quel modèle? A quelles valeurs? Pour quel projet, quel devenir commun?
Dans un entretien accordé en janvier au journal autrichien Zur Zeit, Bruno Gollnisch relevait que « la nature a horreur du vide». «Nos églises se vident, les mosquées sont pleines. C’est aussi sur le vide spirituel de l’occident, de nos nations dites avancées, mais surtout désenchantées, que prospère l’islamisme. Quelles valeurs autres que matérialistes, hédonistes, marchandes, relativistes avons-nous à opposer à l’islam conquérant ? La quête du Beau, du Bien, du Vrai qui, dés la Grèce antique, a façonné l’esprit, le génie de notre civilisation, est battue en brèche, moquée, vilipendée. En refusant de reconnaître les racines chrétiennes de l’Europe, les instances Bruxelloises ont fait aussi, à leur niveau, le jeu de l’islam radical. En désarmant les âmes, on affaiblit aussi les cœurs et les esprits». Les années qui viendront seront décisives à plus d’un titre.
Patrick Euvrard dit
Qui jugera ceux à qui nous devons tout ça ?
Roger dit
Bonjour,
Je suis scandalisé par les déclarations de Manuel Vals qui nous explique que la situation « de guerre » dans laquelle nous nous trouvons est vouée à durer et qu’il faudra s’y habituer !
C’est un aveu désespérant d’impuissance de la part d’un dirigeant
On se souvient pourtant comment les Américains ont stoppé net les prétentions japonaises après Pearl Harbor. Sans en arriver là, on pourrait agiter cette menace dissuasive contre l’E.I
Or rien n’est fait.
Militairement, on collecte des renseignements, à l’intérieur, on remplit des fiches « S » qu’on ne renouvelle pas ou qu’on ne communique pas. Les assassins potentiels courent les champs en toute quiétude.
A quand un acte fort, une riposte sans appel, un signe significatif pour montrer qu’on n’accepte pas que ça dure et qu’on n’a pas l’intention de s’y habituer !
Le rétablissement de la peine de mort pour ces crimes me semble indispensable. (désolé pour Badinter…)
Bonne journée
Cornelius dit
« l’anthropologue Emmanuel Todd et le démographe Youssef Courbage ont publié un livre pour déconstruire celui d’Huntington (« Le choc des civilisations n’aura pas lieu ») »
En tout cas, il y a bel et bien un choc du grand remplacement. Je me sens particulièrement secoué. Ce sont les gouvernements occidentaux, les Valls, les Sarkozy, les Julien Dray, qui organisent délibérément ce remplacement (avec l’aide des médias et de certains financiers). Leur objectif n’est pas d’aider les Africains à se nourrir, car il suffirait pour ça d’envoyer de l’aide sur place. Il ne s’agit pas non plus de fournir de la main d’oeuvre aux employeurs, vu tout le chômage qu’on a. Il s’agit de nous remplacer.
Le conflit de départ n’est pas entre nous et les immigrés, mais entre nous et nos dirigeants UMPS, qui veulent nous zigouiller. Et pourtant, les élus et électeurs de base de l’UMPS sont contre le zigouillement de l’occident. Le problème vient du sommet.
« établir une différence entre la thèse d’Huntington (…) et l’instrumentalisation qui en est faite. »
Je viens de télécharger le livre de Huntington. J’y trouve 66 occurrences du mot « immigration ». Je suppose que c’est un livre anti-immigration, mais il ne défend pas notre instinct naturel de survie collective. Sa préoccupation est d’éviter les conflits, pas de défendre l’existence des Européens, même si en pratique, les deux préoccupations se rejoignent. Ça m’étonnerait aussi qu’il dénonce la volonté des gouvernements occidentaux de détruire la population européenne.
Huntington était professeur à Harvard, une université fondée par les Anglais en 1636, dans la grande tradition européenne. Mais de nos jours, en dehors des disciplines strictement scientifiques, Harvard n’emploie plus que des profs gauchistes favorables au grand remplacement, à l’affirmative action, à la dénonciation de la civilisation européenne, au féminisme, à la théorie du genre, etc. Les Blancs non-juifs n’y représentent même pas 20% des étudiants alors qu’ils sont encore 50% de la population américaine. De toute façon, les étudiants rétifs à la propagande anti-européenne préfèrent sans doute aller voir ailleurs. En pratique, Harvard est un vivier de gauchistes anti-blancs où le gouvernement puise les nouveaux dirigeants. Les grandes écoles françaises suivent sûrement le même chemin. Et c’est dans ce milieu que Huntington a fait carrière. Était-il conscient du naufrage de Harvard ? Est-ce qu’il comprenait de qui ça venait ?
Un petit extrait de son livre (p 336): [Au milieu des années quatre-vingt-dix,] « Les gouvernements ne pouvaient sans doute pas remédier aux faibles taux de natalité. (Dans ce domaine, les efforts accomplis ont encore moins de chance d’aboutir que les tentatives faites pour réduire la croissance démographique.) L’immigration constituait une source potentielle de vigueur et un capital humain, à condition que deux conditions soient remplies : premièrement, que la priorité soit accordée à des individus qualifiés, énergiques, dotés des talents et du savoir-faire nécessaires à la société d’accueil; deuxièmement, que les nouveaux immigrés et leurs enfants soient assimilés culturellement dans le pays d’accueil et plus globalement dans la civilisation occidentale. »
Je ne suis pas sûr que ce discours défende vraiment mon existence. En fait, l’immigration du tiers-monde est la principale cause de la faible natalité des Blancs. À mesure que notre territoire, nos revenus, nos emplois, sont redistribués aux nouveaux arrivants, c’est normal que notre natalité baisse. À mesure qu’il devient plus dangereux de sortir dans la rue et que la télé est de plus en plus démoralisante et anti-européenne, c’est normal que notre natalité baisse encore.
(Au fait, ces quarante dernières années, je me demande si le discours hyper-pessimiste des médias à propos de « LA CRISE » qui a débuté en 1973 (et semble ne jamais s’être terminée!) n’était pas un stratagème visant à faire baisser la natalité.)
Quand Todd fait son petit numéro en prétendant dénoncer Huntington, on s’imagine que c’est parce que Huntington a émis des réserves au sujet du grand remplacement. Mais en fait, Huntington n’avait pas l’air d’être contre le remplacement biologique des Blancs. Ou alors, il n’osait pas le dire.
Je lisais l’autre jour un article du site Polemia (Le Front national entre dédiabolisation et neutralisation) qui indiquait « qu’un enfant sur trois, né en France, a des parents d’origine non européenne. Une projection statistique conduit à fixer cette proportion à la moitié des naissances à l’horizon 2025-2030. »
Quand je lis ça, je me dis que le débat sur le choc des civilisations est une perte de temps. L’urgence est de dénoncer les Valls, les Sarkozy, les Julien Dray, etc, et de les chasser du pouvoir.
Cécile Nèble dit
N’attendons pas des socialistes, ni des « Républicains » qu’ils prennent les mesures radicales qui s’imposent pour faire reculer et anéantir ces groupes terroristes sur notre sol ou ailleurs. Ils ont fait preuve d’incompétence sur ces sujets par le passé …. d’ailleurs si nous en sommes là, c’est à eux qu’on le doit, non ?
Le rétablissement de la peine de mort serait un bon début.
Sophie dit
Valls, comme tous les politiciens du système, pratique l’enfumage. Avec leur « pas d’amalgame », « l’islam ce n’est pas ça » et autres bobards ils ne peuvent convaincre que les ignorants. Il suffit de connaitre l’histoire de l’islam, d’avoir lu le Coran et les hadiths pour savoir que cette religion est aussi un système politique (pas de séparation entre le spirituel et le temporel) totalement incompatible avec nos institutions républicaines.
L’islam DE France que prône Valls est un mythe, il y a seulement l’islam EN France.
Pour un musulman la parole de Dieu contenue dans le Coran prime tout.
De nombreux versets appellent à l’extermination des chrétiens et des juifs, et dire que Daesh trahit les valeurs de l’islam est faux, au contraire ils les accomplissent.
Ce qui ne signifie evidemment pas que tous les musulmans soient des terroristes en puissance.
Il existe des musulmans qui ne le sont que de tradition, et d’autres, beaucoup plus dangereux, qui pratiquent la stratégie de la takkya (tromperie) afin d’endormir la méfiance des infidèles que nous sommes.
Il s’agit pour les musulmans de nous faire croire que l’islam c’est la tolérance, l’amour et la paix, afin de désarmer toute résistance, et de compter sur l’immigration massive, la natalité galopante et le droit du sol pour islamiser la France jusqu’à devenir majoritaires dans quelques décennies.
C’est là le principal danger, c’est pourquoi le FN devrait le dénoncer au lieu de pratiquer le « pas d’amalgame » comme Philippot avec son « je ne confonds pas islam et islamisme ».
Oui le FN devrait se démarquer des partis du système et des médias à leur solde qui nous matraquent du matin au soir avec leur propagande pro-islam.
Et comme Guillaume Faye je pense que l’islam de la takkya est bien plus dangereux que le jihadisme islamiste, car il avance masqué et progresse inéluctablement, alors que le terrorisme pourrait être contre-productif en réveillant les français.
lebihan dit
Merci à vous Sophie.
Il n’y a rien à rajouter. Je le dis ailleurs, « ça suffit ! ».
Pour Monsieur Philippot, il est un peu tard. L’heure n’est plus à la conciliation mais à l’affirmation.
Si le FN rate le virage, nous sommes mal partis. Une colère populaire « rude » prendra le pas. Galvanisons les énergies, car sinon, « ça risque de barder ». Le peuple français est à bout.
Sebastien Copp dit
Monsieur Gollnisch,
Merci pour cette analyse et notamment la dernière partie que je trouve très juste. Il est en effet vain de parler d’assimilation si nous n’avons rien à proposer qui puisse nourrir les coeurs et les âmes. La cause principale de notre déclin n’est pas l’immigration mais la destruction systématique de nos racines, de nos repères moraux et spirituels.
Aussi le combat que nous devons mener n’est pas à mener sur le plan économique uniquement mais bien plus sur le plan de la préservation de notre identité profonde. C’est un combat idéologique, c’est une croisade contre les materialismes qui rongent l’essence de notre vieille civilisation. Laissons donc les débats techniques et économiques aux Philippots et portons le fer sur les ideologies responsables de notre déclin en leur opposant une stratégie qui reste toujours à définir !!!!!!
Bien cordialement,
lebihan dit
Nous y voilà …..
Les petits ou gros calculs électoralistes ont fait leur œuvre. UMP (car ils ne sont pas plus républicains que moi) et le PS, au travers de flatteries vis à vis de multiples communautés, n’ont récolté que le désordre et la confusion. Merci à vous, Monsieur Gollnisch de nous avoir remis en mémoire les escroqueries intellectuelles que constituent les écrits de Huntington, qui n’ont constitué qu’un alibi aux désordres qui nous assaillent.
Je ne ferai que livrer un sentiment personnel. Vendredi dernier, j’étais en cycle de formation professionnelle au sein d’un cercle d’artisans et ouvriers. Un des participants a reçu un tweet lors d’une pause, tweet qui l’informait du calvaire et du meurtre de Monsieur Corona. Notre collègue nous en a informé et la réaction a été unanime. Ça suffit ! L’ensemble des petits et sans grades que nous étions, petits patrons, ouvriers, étions unanimes. Quand je dis « unanimes », je parle d’une assemblée qui a regardé celui qui a prononcé « ça suffit » le premier et qui a répondu en cœur « t’as raison, ça suffit ». La synthèse du débat qui suivit fut très claire: ÇA SUFFIT !
Je vous promets avoir vécu cette expérience. Au delà des discours convenus, je pense que les choses vont très mal se passer. C’est un sentiment. Nous sommes en colère, nous, le « populo » sommes fâchés et le chantage de monsieur Valls qui consiste à invoquer le « raisonnable » ne tient pas ou ne tient plus.
Je pense que la situation est grave et que la colère gronde. L’escroquerie n’a que trop duré et malheureusement les partis « fréquentables » et « républicains réputés » n’ont plus rien à proposer de viable.
Puisse le FN galvaniser les énergies et ce, rapidement. Car sinon, la situation de « notre France » risque de devenir « très » compliquée.