La réunion extraordinaire, hier à Bruxelles, des ministres de l’Intérieur de l’UE pour répartir dans nos pays, de manière contraignante, comme l’exige la Commission européenne et l’Allemagne, les torrents migratoires qui ont pénétré en Europe a été un échec. Les Etats membres ont certes confirmé qu’ils acceptaient de se répartir 40 000 immigrés, comme cela avait été convenu fin juillet mais ils ne désirent pas aller au-delà. Alors que Berlin et Vienne, « face à l’inaction de l’UE », dixit le gouvernement allemand, ont rétabli des contrôles à leurs frontières, mettant fin ainsi à la libre circulation prévue par les accords de Schengen, le ministre français de l’Intérieur, Bernard Cazeneuve, s’est ému de ce qu’«un certain nombre de pays ne veulent pas adhérer à ce processus de solidarité». Notamment «les pays du groupe de Visegrad» (Hongrie, Pologne, République tchèque et Slovaquie).
Dans cette Europe des lâches, qui a refusé pour ne pas froisser l’Oncle Sam d’accorder l’asile politique à Julian Assange et Edward Snowden, Angela Merkel voulait faire déferler un nombre sans limite de migrants. Elle se rend compte aujourd’hui que les capacités d’accueil de son pays sont saturées mais entend imposer sa xénomanie aux autres.
Elle qui clamait que les Allemands ne voulaient plus mettre la main à la poche pour aider les Grecs, va débourser 10 milliards d’euros pour l’accueil des immigrés non européens, les 800.000 à un million de « migrants » supplémentaires qui vivront en Allemagne en 2015. Pour contraindre plus globalement les nations rétives à leur installation, elle a agité la menace de ne plus accepter les travailleurs détachés venant des pays qui refuseraient l’invasion migratoire, comme la République tchèque, la Hongrie, la Slovaquie ou la Pologne…Travailleurs européens qui pourraient être demain remplacés par des réfugiés Kurdes ou Somaliens qui coûteront encore moins cher à leurs employeurs…
En Allemagne même, les Allemands, quoi qu’en disent les médias occultant les manifestations anti-immigration à Dresde et Munich ces derniers jours, mais nous abreuvant a contrario d’images de braves Teutons applaudissant les colonnes d’immigrés sortant des gares et leur souhaitant la bienvenue, les craintes sont réelles.
Un récent sondage indiquait que 46% d’entre eux, malgré le lavage de cerveau auquel ils sont soumis depuis des lustres, s’opposaient à cette politique de substitution de population. Ces mêmes Allemands qui avaient fait du livre de Thilo Sarrazin, Deutschland schäft sich ab (L’Allemagne court à sa perte) sur les conséquences de l’immigration-invasion, un phénomène de société et un énorme succès de librairie en 2010… Encore faudrait-il, certes, que nos voisins d’outre-Rhin aient la volonté de se donner un avenir notamment en faisant des enfants. Le taux de natalité en Allemagne (1,41 enfants par femme en 2014), comme celui de la France d’ailleurs (1,99 enfants par femme l’année dernière), soutenu artificiellement par l’immigration, n’assurant pas le renouvellement des générations.
La France qui rien que sous le quinquennat Sarkozy a vu s’installer un million d’immigrés « légaux » supplémentaires » se rebiffe elle aussi contre cette folle politique. Selon le sondage OpinionWay pour Metronews et LCI publié aujourd’hui, 51% des personnes interrogées estiment que le FN a « raison de défendre une position ferme », 48% jugent cependant qu’il « manque d’humanité ».
Pour faire barrage à cet éveil des consciences, à ce réveil populaire, les partis du Système s’interrogent sur la marche à suivre. Dans un entretien à Libération paru lundi, le premier secrétaire du PS, Jean-Christophe Cambadélis, a enterré l’idée même d’un front ripoublicain en décembre, jugé désormais contre- productif. « Dans les régions Nord-Pas-de-Calais et PACA, a-t-il déclaré, les listes menées par le PS ne se désisteront pas pour le candidat républicain le mieux placé entre les deux tours s’ils sont derrière LR et le FN.»
D’autres proposent une fusion de la liste du PS et celle des Républicains au second tour en cas de score très élevé du FN. D’après France Info il s’agit de la suggestion d’un ministre influent, seule solution pense-t-il, pour que la gauche ne soit pas chassée des exécutifs régionaux.
Une proposition qui a reçu l’aval sur France Info ces dernières heures de Christophe Caresche, député socialiste de Paris : « Si au soir du premier tour, on constate qu’il y a dans un certain nombre de régions un risque sérieux que le Front National l’emporte il faut envisager cette hypothèse » . « Face à ce risque, il faut que ceux qui sont attachés à la République s’unissent pour faire barrage à l’arrivée éventuelle du FN à la tête d’un certain nombre de régions. Personne ne peut nier aujourd’hui que le Front National est en dynamique. Donc la question est de savoir comment on s’oppose au fait que le FN puisse arriver au pouvoir dans un certain nombre de régions, qu’il puisse mettre en place un projet profondément destructeur pour la République (sic) . C’est de cela dont il s’agit ».
Ce dont il s’agit en fait constate Bruno Gollnisch, c’est bien en effet de poser les termes d’une alternative très claire entre d’un côté un projet frontiste de rénovation de la France, de libertés retrouvées, de renaissance nationale, et de l’autre l’inféodation sans cesse accrue de la France aux dogmes mortifères de l’euromondialisme. Alors oui M. Caresche, vous pouvez juger notre programme profondément destructeur, mais il l’est seulement pour la Caste qui a confisqué le pouvoir, pour cette pseudo république hors-sol, sans frontières, anti-française, où les vœux des Français sont bafoués.
Roger dit
» Nous partîmes cinq cents; mais par un prompt renfort – Nous nous vîmes trois mille en arrivant au port. »
P. Corneille
Cornelius dit
« Le taux de natalité (…) soutenu artificiellement par l’immigration »
Si on ne devait pas subventionner les familles d’immigrés avec l’argent prévu au départ pour élever nos propres enfants, si l’immigration n’avait pas fait exploser le chômage, s’il ne devenait pas dangereux de sortir dans la rue, s’il restait un peu plus d’espaces verts dans les villes, et si on avait encore l’impression d’avoir un avenir, alors les Blancs seraient plus heureux et feraient plus d’enfants.
À propos des médias qui occultent les manifestations anti-remplacistes de Dresde et Munich, je les soupçonne d’occulter aussi le cas des maires qui refusent de subventionner l’arrivée de clandestins sur leur commune.
C’est quand même démoralisant de lire les reportages sur les maires qui collaborent avec le gouvernement pour remplacer la population de leur propre ville ou commune. On dirait qu’ils n’ont pas encore compris que 99% des clandestins ne sont pas en danger dans leur pays d’origine, et qu’ils viennent seulement chez nous pour améliorer leur confort, au détriment de notre existence.
L’immigration aboutit forcément à un remplacement de population. Chacun de ces envahisseurs contribue à faire baisser un peu plus la natalité européenne. Au nom de quoi ? Je comprends le point de vue du gouvernement: c’est un gouvernement pro-Crif, pro-Licra, pro-Tel-Aviv, et anti-Blanc. Mais j’ai plus de mal à comprendre ce qui se passe dans la tête des maires.
Louis dit
C’est bien à l’aune du délire remplaciste de Mme MERKEL, qu’on mesure l’étendue du conditionnement à la haine de soi que subissent nos voisins allemands depuis 1945. (Dans ce domaine, nous ne sommes malheureusement pas épargnés non plus).
Ce n’est pas en détruisant son propre peuple qu’on rachète les erreurs commises par ses ancêtres.
C’est tout aussi criminel.