Israël, qui de toute façon est assez peu réceptif (litote) aux suggestions de la communauté internationale, a annoncé dimanche la suspension des contacts avec l’Union européenne dans le cadre du processus de paix israélo-palestinien. Cela ne remet pas en cause la présence du Premier ministre israélien à Paris dans le cadre de l’ouverture de la COP 21 et c’est une mesure surtout symbolique, les conversations étant au point-mort. Des discussions seront maintenues avec les Etats de l’UE jouissant d’un poids important comme la France ou l’Allemagne, a cependant précisé Tel-Aviv. Une mesure de rétorsion pour punir l’UE de vouloir étiqueter les produits originaires des colonies israéliennes dans les Territoires occupés –voir notre blogue. Les produits concernés représentaient en 2014 environ 1% du total des échanges commerciaux entre l’Europe et Israël, selon la Commission européenne. Moins symbolique, plus concret et à dire vrai plus inquiétant, se tenait à Bruxelles hier la réunion des 28 chefs d’État européens au sujet de la Turquie. En présence de son Premier ministre Ahmet Davutoglu, ce rendez-vous a confirmé les engagements pris lors du sommet de Malte, dont nous nous faisions aussi l’écho il y a quelques semaines.
L’Union européenne a annoncé le versement de trois milliards d’euros à la Turquie pour, de manière très hypothétique, qu’elle lutte contre une immigration clandestine, aujourd’hui torrentielle, qu’elle laisse se déverser vers l’Europe. Il s’agira surtout avec ce pactole, a-t-il été précisé, de financer la scolarisation des enfants ou encore de faciliter l’accès au marché du travail des réfugiés sur le sol turc.
Il n’y pas que dans le domaine de la lutte contre le terrorisme islamique que la Turquie atlantiste de M. Erdogan fait preuve, au bas mot, d’une réelle ambiguïté alimentant les soupçons de double ou de triple jeu. D’ores et déjà M. Davutoglu a ainsi affirmé qu’aucune garantie ne sera apportée par le gouvernement turc sur la moindre baisse du nombre de « réfugiés » et autres « migrants » passant en Europe depuis la Turquie…
L’Europe et la Turquie «partagent la même destinée» avec l’Union européenne a scandé le Premier ministre turc à Bruxelles, tandis qu’un nouveau chapitre d’adhésion de ce pays non européen… à l’Union européenne a été également ouvert -Ankara avait demandé l’ouverture de cinq autres chapitres, mais s’est heurté à la ferme opposition de Chypre…
C’est un spectacle toujours assez sidérant que de voir cette UE trahir les souhaits des peuples dont elle prétend avoir la charge et vouloir faire le bonheur, en ne prenant aucune des mesures fermes que les Européens réclament pour lutter vraiment contre l’immigration. Tout en poursuivant, souligne Bruno Gollnisch, une politique d’adhésion à petit pas de la Turquie, selon la technique dite du voleur chinois, adhésion là aussi dont les Français, comme leurs voisins, ne veulent pas.
Dans ce climat de peur et d’anxiété sur l’avenir de notre continent et de sa civilisation, le journaliste Pierre Haski s’est livré sur le site de l’Obs à une recension de la troisième édition, les 18 et 19 novembre, des « Journées de Bruxelles». Elles sont organisées par ce même magazine et les quotidiens belges, le Soir et De Standaard.
Elles avaient pour thème «Europe: dernière chance» et la question de « L’irruption du terrorisme au cœur du continent, pour la deuxième fois de l’année après Charlie Hebdo et l’Hyper Cacher à Paris en janvier, n’a fait que renforcer la force du titre de ces Journées » a relevé M. Haski. «Tant l’Europe est apparue à côté de la plaque aux yeux de ses citoyens : échec du renseignement, manque de coordination face à une menace commune, tolérance ou laxisme vis-à-vis de foyers de radicalisation islamiste…»
« Un Européen convaincu, l’Italien Walter Veltroni, ancien maire de Rome et figure de la gauche transalpine », a souligné que «la peur est aujourd’hui dominante dans les opinions publiques, avec comme conséquence la montée des demandes identitaires (…) Pour Walter Veltroni, il faudra donc choisir : Soit le repli identitaire, soit les Etats-Unis d’Europe.»
Le président de la Commission européenne, Jean-Claude Juncker, comme « l’ancien Premier ministre belge Guy Verhofstadt, président du groupe libéral (ALDE) au Parlement européen, ont martelé eux aussi lors de ces Journées que « la solution, c’est l’Europe.» « Le changement climatique, le crime organisé, le terrorisme ne s’arrêtent pas aux frontières nationales. Le rétablissement des frontières comme le préconise Marine Le Pen créera plus de problèmes qu’il n’en résoudra.»
A quoi il est facile de rétorquer qu’au-delà même des arguments, ô combien cohérents et légitimes avancés par le FN pour un retour aux pleines souverainetés nationales, à l’Europe des patries libres, de la libre coopération, c’est l’étalage d’impuissance de cette Europe bruxelloise qui achève de la décrédibiliser.
«L’Europe, c’est fini, on a raté le coche, c’est trop tard» a d’ailleurs affirmé un autre européiste historique, l’ex Premier ministre Michel Rocard. « Sombre », il a « constaté que le monde se refait dans la force, mais que l’Europe a baissé les bras. Les dépenses de défense sont au plus bas depuis cent cinquante ans, les citoyens de l’Union européenne sont joyeux de ne plus s’occuper des problèmes du monde. A ses yeux, l’Europe s’est dotée d’un système d’institutions paralytiques, des institutions qui tuent le leadership. Il a plaidé à l’opposé pour un civisme mondial autour des grandes questions comme le climat, la laïcité, etc ».
Un improbable, nébuleux civisme mondial comme palliatif à une construction européenne défaillante sous la coupe de la technocratie euromondialiste? Quel plus bel exemple d’aveuglement et d’hémiplégie intellectuelle ? L’avenir, la renaissance de la France, de l’Europe européenne ne passera par eux, et ce qui est nouveau c’est que désormais cette certitude s’impose dans les esprits et est en passe de devenir majoritaire.
Roger dit
Je suis effaré d’apprendre que mes impôts et les efforts que je fais pour les payer avec l’austérité que l’Europe m’impose, servent à financer le terrorisme islamique via les 3 mds d’euros offerts à la Turquie dont les dirigeants nomment « auto-défense » un tir de F16 hors de son espace aérien contre un bombardier russe en mission au dessus de la Syrie et un assassinat d’un pilote allié sans défense !
Turquie dont la famille du dirigeant vend des armes aux terroristes contre du pétrole dérobé à l’état Syrien ! Turquie qui ne combat pas l’ennemi de la pseudo-coalition !
Rassurez-moi, Bruno, on ne va pas attendre 2017 pour réagir ?
Entre temps, ce que Fabius, notre giro-ministre des « affaires » étrangères, continue d’appeler « Daech » c’est à dire l’état islamique et ses combattants fanatisés s’apprêterait via la Libye chère au couple diabolique Sarkozy-BHL (poil au vent) à envahir l’Italie…
Avec pour notre défense, un allié comme la Turquie et » l’arme migratoire » dont on lui abandonne le contrôle, on est sûr de voir bientôt les troisièmes couteaux des banlieues se mobiliser pour nous « aider »…
Par ailleurs, je note que, d’après l’angélique ministre de l’intérieur Cazeneuve, depuis le vendredi 13 novembre et le rétablissement des contrôles aux frontières nationales, plus de 1000 personnes ont été refoulées et interdites d’entrer sur notre territoire. S’il faut démontrer l’utilité du retour aux frontières nationales, notre valeureux ministre vient d’en faire la preuve.
Du reste de nombreux pays aujourd’hui ont recours à la fermeture de leur frontière (la Norvège, la Macédoine etc.)
>> Nous n’avons pas à suivre les diktas de Merkel et l’idéologie politico-financière de Junker ! Il faut dare-dare sortir de l’Europe, c’est un piège à c.. !
Tartempion dit
Leur hop ? (anagramme phonétique). Mais qu’est-ce que c’est ?
Réponse : « l’instrument de l’assimilation américaine et frimassonne » …
Cela dure au moins depuis 1945.
En effet, grâce à Yalta, l’europe est coupée en deux,
le fameux Churchill acceptant de servir … de potiche …
entre Roosevelt … et Staline, …
et de Gaulle n’étant évidemment pas convié … à cette mascarade.
En effet, l’URSS n’étant jamais
qu’une grande loge qui a mal tourné en 1917 …
il reste des connivences …
entre les « frères » des états-UNIS
et les « frères » de l’UNION des républiques des conseils(soviets) socialistes …
Similitudes … similitudes …
En coupant l’europe en deux, il s’agit de la détruire culturellement,
an appliquant un traitement différent … à chaque moitié …
pour faire en sorte que …
chacune des moitiés serve de repoussoir à l’autre …
Ainsi, du côté de l’europe de l’ouest, …
les américains passeront
pour des anges gardiens providentiels contre le communisme, …
mais en profiteront pour nous américaniser,
par le jazz, les zazous, et les blousons noirs,
puis par coca-cola et les biteuls (beattles),
puis par mai 1968, les hippies, les punks (les 3 points) …
puis par mac donald …
De l’autre côté de l’europe,,
l’armée rouge « oubliant » de rentrer en urss, …
on dressera les populations contre … le grand capital …
et on détruira l’identité de ces peuples …
pour les préparer à « l’homme nouveau » …
si bien que même les biteuls et les hippies (les hooligans) …
y feront des apparitions, … et y seront curieusement admis …
tiens … tiens ! …
En 1989, bicentenaire,
le mur de Berlin s’écroule …
et alors les américains se disent que …
pour revigorer l’otan … qui n’a plus guère de raison d’être …
il faut imposer un SECOND Yalta,
plus vaste que le premier …
et ANNEXER cette fois aux zétats-zunis …
prototype auto-proclamé « the best in the world », …
toute l’europe … plus l’Ukraine … plus le Proche Orient …
plus une bonne partie du Moyen-Orient …
tout ce monde étant promis …
à ne mâcher que du Mac Donald …
et à boire de l’eau de Javel …
Attention : les américains font comme Chirac …
Ils excellent à vous faire cocus…
mais ils s’arrangent pour que vous en soyez … contents …
Il n’y a de solution … que dans le respect …
de la PERSONNALITE des Nations …