France 2 diffusait hier soir, via l’émission Envoyé spécial, un énième documentaire (à charge) sur le FN. Il y était expliqué, rien de nouveau sous le soleil, qu’au Front National si la forme a changé, le fond est resté le même sous la présidence de Marine Le Pen. La démonstration se veut limpide : les idées défendues par Jean-Marie Le Pen à la tête du FN étant d’extrême droite, et Marine assumant les fondamentaux du programme frontiste, notamment dans ses discours, son projet présidentiel de 2012, elle reste donc en marge de la république. Commentant ce reportage sur le site de L’Obs, Renaud Dély approuve : « Sémantique, et donc cosmétique : tel est le véritable changement impulsé par Marine Le Pen depuis (…) janvier 2011. (…). La fille prend garde de ne pas recourir au même champ lexical que son père (…). Sauf qu’à y regarder de plus près, l’enquête démontre aisément que les obsessions restent les mêmes : le rejet de l’étranger et la haine de l’immigré qui gangrènerait la nation, thème immuable depuis la création du parti (…). Marine Le Pen a baptisé sa stratégie dédiabolisation. Le film montre qu’il s’agit bel et bien d’une simple mystification ». Et c’est un spécialiste qui nous le dit…
A dire vrai, si l’on voulait rester dans le domaine de la sémantique et de la dissimulation cosmétique, c’est bien la Caste politico-médiatique au pouvoir qui est passé maître dans l’art de la démonisation haineuse de l’adversaire et de toute pensée dissidente en général. Et ce par l’emploi d’une novlangue, « la langue de l’oligarchie » parfaitement décrite sur le site Polemia, notamment au travers du maniement de «Mots sidérants» part les grands prêtres du sérail.
«Ce sont des mots terroristes qui sont destinés à empêcher toute réflexion et tout débat critique, en imposant une association d’idée conditionnée. Ils fonctionnent soit sur le mode répulsif, soit sur le mode positif. »
«Sur le mode répulsif, il s’agit de diaboliser les idées contraires à la doxa dominante et ceux qui les expriment». «Les mots répulsifs » les plus usités (sont) extrême droite, racisme, populisme, fascisme, réac, antisémitisme…L’idée sous-jacente consiste à assimiler les opinions contraires à des délits, afin d’ouvrir la voie à la censure et à la répression judiciaire. »
De la même manière pour la propagande du Système, «un démocrate devient un populiste (il ne faut pas demander l’avis du peuple), un patriote devient un xénophobe ou un raciste, celui qui refuse l’islamisation devient un islamophobe ; la défense de la famille devient de l’homophobie ; la critique de la politique israélienne devient de l’antisémitisme ».
Antisémitisme à connotation islamique qui s’est manifesté pour le coup de manière bien réelle à Marseille dimanche avec l’agression à la machette d’un enseignant juif, porteur d’une kippa, par un jeune kurde de nationalité turque disant avoir agi au nom de l’Etat islamique.
Cette agression facilitée certainement par la visibilité de l’appartenance religieuse de l’agressé, a relancé le débat sur la visibilité des emblèmes religieux dans l’espace public.
Michel Serfaty, rabbin à Ris-Orangis, a rappelé sur le site de L’Obs qu’«à l’origine, la kippa n’a pas de signification religieuse » mais qu’ «aujourd’hui (elle) est devenue un signe religieux obligatoire. Lorsqu’un juif entre dans un lieu de culte ou quand il prie, il doit porter un couvre-chef, quel qu’il soit. Difficile de demander aux pratiquants de s’en défaire. Aujourd’hui, le port de la kippa en toutes circonstances s’est généralisé, mais il est important de rappeler qu’un juif qui se promène tête nue ne commet pas d’infraction religieuse. »
«C’est pourquoi, au-delà des débats idéologiques et politiques autour de la kippa, il semble important de penser ce couvre-chef d’un point de vue pratique : un adulte peut-il prendre le risque de se promener en portant une kippa ? Tout à fait, car c’est lui qui en assumera la responsabilité. Les parents doivent-ils faire courir le risque d’une agression à leurs enfants, en les obligeant à porter une kippa dans la rue ? Je ne crois pas. Je suis attaché au principe fondamental de liberté religieuse, mais pas à n’importe quel prix ».
Pour autant, Haïm Korsia, le grand rabbin de France, ainsi que Roger Cukierman, le président du Conseil représentatif des institutions juives de France (Crif), ont demandé à leurs coreligionnaires ne pas céder à ceux qui demandent de ranger les kippas en attendant que la situation de calme. Figure médiatique de la communauté, Serge Klarsfeld a ainsi rappelé que si les mots ont un sens, c’est le gouvernement français lui même qui affirme que nous sommes en guerre, ce qui implique des précautions particulières. Le Premier ministre israélien Benjamin Nétanyahou a estimé de son côté que «le choix spécifique (de porter ou non la kippa), c’est une décision individuelle, une décision que chaque individu doit prendre pour soi-même».
«Nous ne devons céder à rien, nous continuerons à porter la kippa», a déclaré M. Korsia. «Donner une recommandation collective » contre le port de la kippa, « ce n’est pas très digne ». «C’est donner la victoire aux djihadistes. Au contraire, il faut résister, se battre, c’est notre honneur et notre dignité de juifs » a souligné M. Cukierman. Une dignité, ou à tout le moins un sérieux que le président du Crif laisse régulièrement au vestiaire, petite parenthèse, quand il s’agit de conspuer les défenseurs de notre identité nationale. Ce fut encore le cas lors de son passage au micro de Paule Henriette Levy à l’antenne de RCJ, au lendemain des résultats des élections régionales, M. Cukierman s’y félicitant de ce que «le sursaut citoyen des français (ait) réussi à évincer le FN (des présidences de région). Mais nous devons rester vigilants, l’année 2015 a été très éprouvante »…
Vigilants, les députés Claude Goasguen (LR) et le binational Meyer Habib (UDI) l’ont été pour ce qui est d’assurer leur coup de pub et leur coup de com en arborant la kippa dans la salle des Quatre-Colonnes à l’Assemblée nationale. «C’était un clin d’œil pour dire de manière solennelle que la République, c’est pouvoir pratiquer son culte en toute quiétude et sans ostentation. La kippa n’est pas la burqa», a expliqué M. Goasguen, connu par ailleurs pour son engagement actif en faveur d’Israël.
Un type d’initiative qui n’a pas les faveurs d’un Eric Zemmour, qui, bien que de confession et/ou de culture juive, s’est ému du port ostentatoire de ce signe religieux hier lors de sa chronique sur RTL.
« La machette recommencera, elle tuera : c’est sa mission, son destin » aussi « la kippa hésite : doit-elle se cacher ou s’afficher ? Céder ou résister ? Défendre sa vie ou sa liberté ? ». La machette est « fêtée sur les réseaux sociaux d’une jeunesse salafisée », la kippa, elle, « est devenue enjeu, symbole, passion ». on s’écrie aujourd’hui « Touche pas à ma kippa ! », on dira demain « Je suis kippa » après « Je suis Charlie », « Je suis Bataclan », «Je suis migrant ».
« Et Je suis Français !, c’est pour quand ?» s’interroge M. Zemmour qui relève que durant l’Occupation, les autorités allemandes exigèrent le port de l’étoile jaune à des juifs qui ne portaient pas de signe distinctif. « Aujourd’hui, des représentants éminents du judaïsme français exigent leur signe distinctif (…), comme s’ils nous disaient désormais : Je veux mon étoile jaune !». Et de mettre en garde: « la liberté religieuse totale c’est la guerre totale de toutes les religions », et la kippa est «une sorte de selfie religieux, la vulgarité contemporaine du narcissisme et du consumérisme ».
La liberté religieuse totale évoquée par Eric Zemmour n’existe pas dans notre société régie par les principes de la laïcité, instaurée, faut-il le rappeler, sous la troisième république afin de lutter contre l’influence de l’Eglise catholique. Guillaume Faye le rappelait dernièrement sur son blogue J ’ai tout compris, «l’idéologie dominante, qui se dissimule sous le concept très flou de laïcité, prétend limiter l’influence religieuse”sur la société. Mais, comme on n’ose pas avouer que seule l’emprise musulmane est menaçante (du moins dans ses développements les plus extrémistes sur notre sol, NDLR), on s’en prend, par procuration, à ce pauvre catholicisme, qui ne menace plus personne depuis longtemps. Outre l’offensive contre les crèches, on se souvient de la répression policière et de la diabolisation de la Manif pour tous ou des Veilleurs qui furent assimilés à une réaction catholique insupportable et subversive ».
« Dans les émissions TV, les reportages ou les feuilletons, surtout sur les chaines du service public (de propagande idéologique de gauche), le catholicisme traditionnel est soit ridiculisé, soit ignoré, soit caricaturé et dénoncé comme dangereux. La jeune réalisatrice Cheyenne-Marie Carron, auteur – entre autres – du film exceptionnel, L’Apôtre, qui retrace la conversion d’un musulman au catholicisme, et qui est repérée par les radars idéologiques officiels comme une artiste catholique, n’obtient aucune subvention pour ses nouveaux projets en cours ».
«Pourtant ces aides sont généreusement allouées à des réalisateurs politiquement corrects, sociologiquement copains et artistiquement médiocres, dont les productions sont à cent coudées en dessous des œuvres de Cheyenne-Marie Carron ».
Quant au «ministère de la Culture, dirigé par une incompétente sans culture, a ordre de ne pas augmenter les subventions aux cathédrales et églises classées monuments historiques qui souvent menacent ruine; en revanche, violant la loi de 1905, les municipalités et les régions financent par des moyens détournés la construction de mosquées, pour acheter la paix sociale et par clientélisme électoral. On tait aussi leur financement par des pays arabo-musulmans qui sont officiellement nos alliés. Creuser sa propre tombe semble devenu un mot d’ordre ».
Un mot d’ordre que les Français attachés à leur identité sont tout de même nombreux à ne pas vouloir suivre affirme cependant Bruno Gollnisch, et qui utilisent le bulletin FN pour le faire savoir. N’en déplaisent aux fous d’Allah, à M. Cukierman, aux pontes du LRPS, à toux ceux qui s’acharnent plus largement à faire tomber les défenses immunitaires de notre peuple, notamment en propageant, et ce n’est pas de kippa dont nous parlons ici, «la vulgarité contemporaine du narcissisme et du consumérisme.»
yéti dit
La dialectique:
Le racisme droitdelhommiste d’un Jules Ferry, le capitalisme nationaliste d’un Cécil Rhodes, ont fondé l’impérialisme et la colonisation. Dans son genre, Napoléon fût d’ailleurs un premier conquérant par droitdelhommisme… Un nouveau discours théorique justifie dans une perspective universelle des intérêts de classe dominante: multi-kulti, gouvernance mondiale, sont celui de l’oligarchie actuelle.
Alors le même racisme (où tout du moins ethnocentrisme), et le même nationalisme, sont dorénavant les moyens de résistance à la mondialisation capitaliste. C’est un jeu dialectique de l’histoire…
La 4e idéologie
Ainsi, après la ruine de la souveraineté des états dans le multi-ethniquage et la dissolution UE-GlobalState, le Nomos futur (le partage des pâturages) serait celui d’une oligarchie capitaliste vendant la santé, en plus des loisirs et des hochets du bac à sable des consommateurs crétinisés ! En attendant de vendre carrément la vie éternelle, différentiation consommable ultime ? Ah ! … les belles fondations transhumanistes de la nouvelle Utopia oligarchique des Seigneurs de la Silicon Valley …
Mais cette nouvelle aristocratie d’ancien régime ne voit-elle pas que ses valeurs libérales libertaires sont en totale contradiction avec la marche de l’histoire qu’elle soutient elle même ?
Dans sa tentative forcenée à la destruction des peuples et des nations, au Divide Et Impera, à l’effacement du Passé, elle bute déjà sur la honte et le ressentiment, parents de l’idéologie, ouvreuse du Monde nouveau.
La dévalorisation générale des valeurs marchandes, longtemps maintenue dans l’histoire de l’Europe, n’est plus que vagues souvenirs — D’où la nécessité impérieuse du Grand Remplacement, éradiqueur définitif, pour le mondialisme perfectionniste — car même l’homme nouveau impitoyable du communisme a été effacé par l’inertie de l’histoire orthodoxe russe… Oui changer de surmoi, veut dire changer de peuple.
Si Nietzsche fût grand inspirateur de Koudenhove-Kalergi pour son oligarchie, dominant le peuple finalement métissé et remplacé, il a eu aussi cette prophétie :
« Les travailleurs vivront un jour comme vivent aujourd’hui les bourgeois – mais au-dessus d’eux, se distinguant d’eux par une absence de besoins, se trouvera la caste supérieure : plus pauvre, plus simple, mais détentrice du pouvoir. »
Qui veut l’immortalité choisit inévitablement l’Être contre l’Avoir. Le transhumanisme est un concept qui contient deux contraires.
Le pfennig du vieux Rothschild est immortel, de générations en générations, il se multiplie complaisamment, dans le monde de la finance et du droit de l’homme riche. Pour une seule raison, très ancienne, le mépris d‘Aristote pour la nécessité.
La mort de la Mort n’est plus de cet ordre, elle est ontologique, elle est le bien politique par excellence. Si le bobo pouvait donner son pays, et son cul, par branchitude de formatage mondialiste, la mort de la Mort ne se partagera pas avec 9 milliards de migrants.
Elle est ultime bien commun, gigantesque égalisateur de différences au sein de la Cité, une transcendance supra-politique issue de l’aliénation primordiale de l’homme, par delà cultures, races, religions.
Ce nouvel Imperium clamera le Dasein effrayant d’un 4e Nomos, celui d’une Cité Interdite, qui bat sa monnaie de fer.
Voilà l’Idée du révolutionnaire conservateur du XXIe siècle.
Tartempion dit
La FOLIE … devient galopante …
En réalité nous sommes dans une nouvelle forme …
de guerre de religions … philosophiques !
Ces « religions philosophiques » … n’en valent même pas la peine …
car il n’y pas de Dieu au bout …
Aucun Dieu ne les inspire, …
et leurs tenants … n’ont pas de Paradis à proposer …
si ce n’est le minable paradis de leurs illusions … politiques,
et des promesses électorales … qu’ils ne peuvent pas tenir …
car ils ne font pas de miracles …
Ce sont seulement quelques philosophes … qui se prennent … pour Dieu
et veulent chacun … imposer leur philosophie … au monde entier …
Grands donneurs de leçons … mais soucieux d’éviter la concurrence, …
ils se font payer … à coups de corruptions …
En réalité, seul Dieu qui a fait le Monde, sait comment il faut le faire marcher …
Il a indiqué le mode d’emploi … Il suffit de le suivre …
Mais la Bête se croit plus maligne …
Dans l’immédiat, il est temps de revenir aux fondamentaux.
Chaque Pays, … a besoin d’Unité, d’Autorité, et de Prospérité.
Liberté égalité fraternité ne suffisent pas pour y parvenir …
Par contre « Unité, Autorité et Prospérité »
supposent la liberté, l’égalité, et la fraternité,
à condition de ne pas torturer le sens de ces mots.
yéti dit
Vérité et démocratie
La vérité ne se met pas aux voix …
Oui !!! Ce qui se met aux voix est la cohésion d’un peuple et son affirmation de souveraineté. La démocratie n’est pas un choix de médicaments qui demanderait le pharmacien le plus diplômé… Le peuple, lui, a le droit de se tromper. Ce qu’il faut répondre à un technocrate.
Mais le technocrate maintenant ne s’adresse pas à un peuple, mais à des individus, il est conseiller patrimonial.
Richesse et démocratie
La démocratie ne sert pas à égaliser les richesses, elle sert à éviter l’oligarchie. La démocratie méprise l’Avoir, le métèque riche de l’Athènes antique, elle est un droit politique.
Si Marx a voulu la lutte des classes, ce n’est pas tant pour l’égalité au final. C’était une tactique et non une stratégie. La stratégie était d’atteindre la communauté (archaïque d’ailleurs, du logos européen)
Tartempion dit
La France et l’esprit Français … ne sont pas objet de théories …
même si les mots pour le dire … n’arrivent pas aisément,
… contrairement à ce que remarque une formule célèbre …
Par contre, chacun reconnaît … ce qui est Français et ce qui ne l’est pas …
Je cherche à regrouper les Français … afin que nous puissions revivre des valeurs …
qui ne sont pas exclusivement celles prônées par « la théorie de la république » …
On sait très bien que l’égalité peut tourner à l’égalitarisme, … et la fraternité au collectivisme.
On sait aussi que la liberté peut dégénérer …
On sait aussi que la république peut devenir une tyrannie …
justement quand elle fait une théorie de la république …
En réalité chaque Pays a besoin d’Unité,
au sens de la liberté … de pouvoir développer un Style de vie particulier,
… qui la constitue, … et fait la Personnalité des Peuples et des Nations …
Or voilà justement ce que les théoriciens de la république …
ne veulent pas … et n’ont jamais supporté, … car ils ont un autre projet …
voisin de la folie : … celui de parvenir à encager … le monde entier …
On remarque d’ailleurs que la république réductrice … ne connait que des citoyens …
sous-entendu les habitants d’une simple cité … anonymes et interchangeables …
donc délocalisables à merci …
et de cités interchangeables … mises aux normes …
et donc … sans personnalité Nationale …
(car il ne faudrait pas que ces « manants » …
se mettent à avoir une personnalité Nationale … et cherchent à nous échapper …
en cultivant des amitiés particulières ! … )
Les citoyens selon « la république » … sont en réalité des individus anonymes …
qui n’ont qu’un droit : … celui de la fermer …
Pas le droit de faire partie d’une province … ni de développer un folklore …
autre que celui imposé … par l’anglicisme et l’américanisme… et véhiculé par l’internet …
Pas le droit d’avoir des traditions … et surtout pas des Traditions …
(sauf s’il s’agit de certaines « Traditions »… à parfum ésotérique) …
Pas le droit de civiliser la France …
En un mot … pas le droit de vivre Vraiment …
C’est avec ces mots difficiles que je défends la France …