Dans un entretien accordé au Monde et mis en ligne le 26 juin, « l’écrivain-cinéaste » Alexandre Jardin, éreinté en son temps par le regretté Philippe Muray, explique qu’il entend s’investir en politique. Pour de nobles motifs, cela va sans dire, lui « le petit-fils de collabo » (son grand-père, Jean Jardin, fut le directeur de cabinet de Pierre Laval d’avril 1942 à octobre 1943), qui « assiste à la percée du Front National (depuis) la seconde moitié des années 1990 », mais ne veut pas « (laisser) le pays à l’extrême droite. » « Tous ces gens fondamentalement anti-français car hostiles à l’universalisme qui fait la grandeur de notre culture, ne doivent pas approcher du pouvoir. » « Je ne permettrai pas le retour de l’indignité. Si le FN accédait au pouvoir, et que je n’aie rien fait, j’en aurais tellement honte ! Or les partis politiques qui prétendent s’opposer au FN le font monter par leur prodigieuse inefficacité. » « Je vois que mon pays commence à se fracturer, que les classes populaires rejettent les partis politiques, et que ces derniers sont dans le même déni du réel que les élites françaises des années 1930. » Plus lucide, moins ridicule quand il abandonne langue de bois, clichés usés et réflexes pavloviens, M. Jardin avoue aussi que « si la réalité était sue, le FN serait encore plus haut… Je vois le délabrement de pans entiers de la République. Les juges qui prononcent des peines jamais exécutées (…). 80 % du territoire est en récession depuis des années. C’est cela, l’explosion du FN. Des territoires entiers de pauvreté. Pas des îlots ! (…). La vérité, c’est que le système est en train de disjoncter. Une caste administrativo-politique hors-sol confisque le pouvoir (…) Le Brexit nous montre que les peuples qui souffrent n’ont plus peur de l’incertain. L’Europe et la France partagent une maladie : le hors-sol de la classe dirigeante, déconnectée du réel, des citoyens, entravant les initiatives par un système normatif proliférant. »
Dans les Echos, Cécile Cornudet remarque avec justesse que les partis du Système se sont emparés « des mots peuples, frontières, identité », « rejettent les recettes du FN mais reprennent ses analyses. » « Gauche, droite et centre parlent d’Europe mais ne pensent que FN. Marine Le Pen triomphe depuis le Brexit : sortir de l’Union européenne est possible (…). Ses adversaires de la prochaine présidentielle font tout pour lui savonner ce tremplin. En noircissant, si besoin en est, le tableau britannique (…). Depuis vendredi, les pro-Europe français parlent le souverainisme couramment. Le mot peuple fleurit tous les discours. La Commission européenne est conspuée, et à tout le moins la dérive technocratique de l’UE. Le Tafta est dénoncé. (…) Il y a la construction européenne en panne, mais il y a pire peut-être pour les artisans de l’Europe: des Français qui se détournent chaque jour un peu plus d’eux. Parer donc au plus pressé. Peindre l’Europe comme les Français sceptiques la peignent, en espérant se faire ré-entendre d’eux. »
Telle est en effet la manœuvre en cours menée par les adversaires de l’Europe des nations souveraines: parler un langage patriotique visant à enfumer l’électorat, tout en poursuivant une politique qui ne l’est pas, tout en promettant, pour la énième fois ,des réformes, une UE plus démocratique, plus sociale, plus juste…
Dans un article post Brexit publié sur son blogue, Jacques Sapir pointe plus particulièrement la paralysie, les illusions, les démissions d’une certaine gauche devant l’hydre bruxellois, son incapacité à intégrer « la notion de souveraineté »: « …les discours sur la volonté de construire, dans le cadre de l’Union européenne, une autre Europe doivent être pris pour ce qu’ils sont. Au mieux des illusions, au pire des mystifications mensongères qui n’ont pour but d’emmener les électeurs à soutenir in fine l’UE réellement existante dans un mécanisme où l’on reconnaît la transposition du soutien à l’URSS. »
Dans un entretien accordé à L’Action Française (numéro du 16 juin et 6 juillet), à l’occasion de la sortie de son essai « Souveraineté, Démocratie, Laïcité », l’économiste précisait que « le refus du nationalisme, ou plus précisément du patriotisme, est un des cadavres dans le placard de la gauche ou de l’extrême gauche, qui seront bien un jour forcées de le reconnaître »…
Dans ce même numéro de L’AF, c’est à dire avant le résultat du référendum britannique, M. Sapir balayait aussi le catastrophisme ambiant en affirmant que « si le Royaume-Uni devrait sortir de l’Union européenne, elle renégocierait avec celle-ci un traité de libre-échange. Sa sortie n’aurait donc aucune conséquence sur les Britanniques résidant au sein de l’UE -un non ressortissant de l’UE peut fort bien résider dans un pays de l’UE. De même, sur le plan financier , la City ne serait pas techniquement ébranlée. Symboliquement en revanche , les conséquences d’une sortie seraient très importantes, tout d’abord pour d’autres Etats membres qui se poseraient également la question de leur maintien au sein de l’UE… ».
Une Europe institutionnelle incompatible avec la liberté des peuples au motif qu’il aurait été certes « possible d’admettre une dévolution de souveraineté s’il n’y avait pas eu recul de de la démocratie, c’est-à-dire si on avait mis en place des institutions d’une réelle Europe démocratique, avec un vrai parlement. Or autant on peut décider d’institutions autant on ne peut pas décréter l’existence d’un peuple européen (…). Les transferts actuels de souveraineté posent donc un réel problème de démocratie puisque nous assistons à un processus de dépossession des peuples au profit d’une petite élite technocratique et, surtout, oligarchique, ce qui suscite dans différents pays, l’émergence de partis eurosceptiques… »
Un euroscepticisme, nous l’avons souvent dit ici, qui se nourrit également de l‘impuissance de l’Europe bruxelloise à protéger les Européens dans un environnement géopolitique de plus en plus instable, dangereux. Et notamment des affres de l’immigration de masse et des dangers réels de déstabilisation, de violences qu’elle porte en germe.
A l’instar de Marine, Bruno Gollnisch s’inquiète à ce sujet d’une des promesses faite par Angela Merkel au gouvernement d’Ankara de permettre la libre circulation, sans visas, des ressortissants turcs dans l’UE, en échange de l’engagement de veiller à limiter le passage des migrants aux frontières sud de l’Europe. Une aubaine supplémentaire pour les meurtriers djihadistes qui viennent encore de passer à l’acte à nos portes.
L’attaque de trois terroristes qui ont tiré sur la foule et se sont fait exploser devant l’aéroport international Atatürk d’Istanbul avant-hier, selon un mode opératoire qui évoque celui de l’Etat islamique (EI), piste privilégié par Le Premier ministre turc Binali Yildirim, a fait officiellement 42 morts et 238 blessés. L’actuel patron de la CIA, John Brennan, a été formel: cette tuerie « porte sans aucun doute la marque de la dépravation de l’EI ». Je suis très inquiet de voir que la machine terroriste générée par l’EI a beaucoup d’élan aujourd’hui encore. »
Il est tout aussi certain que lesdits attentats portent un coup désastreux à l’économiquement très important secteur touristique. Attribués à l’EI (qui ne revendique jamais ceux qu’il commet sur le sol turc) ou à l’extrême gauche indépendantiste Kurde (PKK, TAK…), ils ont fait plus de 200 morts depuis le début de l’année. Rappelons qu’il n’y a pas pas si longtemps encore, avant de changer une énième fois son fusil d’épaule, la Turquie d’Erdogan avait noué une alliance objective avec l’EI, qu’elle aidait en fournissant aux milices djihadistes base arrière, soins à ses blessés et armes , au nom de leur objectif commun consistant à abattre la Syrie de Bachar el-Assad et à éliminer les combattants Kurdes.
Jacques Sapir dans le même entretien cité plus haut pointe aussi avec raison les conséquences désastreuses de la volonté de certains cénacles de détruire le nationalisme arabe qui était un rempart contre le fondamentalisme islamique, contre « des idées salafistes et wahhabites, qui constituent un courant très particulier de l’islam financé par certains pays. »
« Or, ce courant s’est construit sur les décombres du nationalisme arabe, qui est issu d’un dialogue entre les intellectuels musulmans et des intellectuels chrétiens faisant le pari de la nation pour dépasser la communauté des croyants et rendre possible la cohabitation. Malheureusement, les puissances occidentales (plus précisément les Etats-Unis, ses vassaux atlantistes et leurs alliés saoudiens et qataris, NDLR) n’ont eu de cesse de détruire ce nationalisme arabe, et c’est sur ses ruines qu’a pu prospérer le salafisme. Si la lecture djihadiste de l’islam ne dépendait pas du contexte historique, pourquoi cette lecture était-elle minoritaire en 1950 et devient-elle plus importante aujourd’hui? Parce qu’en 1950, le nationalisme arabe proposait aux masses une voie d’accès crédible à la modernité. »
« Il faut prendre conscience de nos responsabilités politiques pour ne pas répéter nos erreurs et pour trouver des solutions pertinentes. le nationalisme est, en, réalité, aujourd’hui encore, une force de progrès. Il faut en être profondément conscient » affirme M. Sapir. Bref ajouterons nous, et contrairement à ce que disait feu François Mitterrand devant le Parlement européen, le nationalisme ce n’est pas forcément « la guerre », c’est même le refus d’un nationalisme raisonné qui nous précipite aujourd’hui vers le chaos.
tell guillaume dit
Eh si pour prendre un exemple Rolls Royce suspendait la livraisons des moteurs d’avions à Airbus ? Alors il tiendrait par les C…… une partie de l’Europe entière, les petits musclés du cerveaux, les pro européens des avantages financiers de l’Europe technocratique, les marxistes de l’idéologie du délabrement des peuples. Réveillez vous ! Les anglais seul en 1940 n’ont pas eu peur pour lutter seul contre le nazisme et avec leur Commonwealth ils se moquent ouvertement de notre Europe à la dérive .
yéti dit
« Le cosmopolite représente le dernier degré de l’inhumanité capitaliste […]
Pour le cosmopolite, l’homme est un personnage schématique, “citoyen du monde” sans famille et sans peuple, sans traditions ni particularités nationales. Pour le marxiste, au contraire, l’homme est le produit d’un développement social déterminé, d’un certain nombre de conditions précises qui lui confèrent une formation psychique définie, un caractère national. »
Réalité de la nation, l’attrape-nigaud du cosmopolitisme
Georges Cogniot , directeur de l’Huma, sénateur du PCF (parti avant la P…. Collabo négrière urolâtre lécheuse du cul-soupe de la Ploutocratie Sexialiste)
(il décrit là l’infrastructure marxiste)
yéti dit
La conscience de classe souchienne est le résultat d’une lutte permanente pour la compréhension du processus historique de la mondialisation : le grand remplacement, la déculturation MacDo halal, la crétinisation Friends Trip III, le Caddie en lieu et place de la culture, la débilitation et nanification des élites nationales…
Le fétichisme de la marchandise (l’adoration de l’argent, ce dieu qui seul remplit le caddie du bobo gôôôchiste), est cette illusion ingénierisée par le Capital pour atomiser les peuples ; elle est devenue culture omniprésente. S’ajoute le multi-ethniquage multi-déculturant organisé par le négrier gôôôchiste pour son maître le Capital sans peuples. Des individus seuls, boubou, djellaba, geek , burqa, hipsters, et autres bobos des tribus fesses-boucs consumériste mondaines et snobs, et souchien …. tous sans dorénavant substrat peuple (infrastructure) mais bavant devant les vitrines, tous sont impuissants face au Grand Marché;
Défendre cette culture multi-dékulti individualiste, là est le rôle de la pute négrière du « sociétal progressisme », et du libidineux jouisseur consommant sans contrainte Kohn le tripoté.
yéti dit
La souchiennerie prend conscience de sa situation de marchandise jetée aux ordures ;
Son travail abstrait pour l’argent apparaît au service de l’oligarchie mondialiste et authentiquement œuvrer à la disparition d’elle-même, dans un Grand Remplacement, une Grande Délocalisation ; Aussi souchien nie dorénavant le travail comme valeur de refuge de l’égoïste du nomade sans terre, peuple, pays, civilisation. Et par là, la fonction individualisante du travail crétin de la société du spectacle est dévoilée. Le travail a depuis longtemps perdu sa valeur social collective, mais gagner de l’argent fétiche pour jouir, perd maintenant son pouvoir aliénant: Mépris de l’Iped5 du bobo, souchien réalise qu’il était en fait juste chiure finale de son Histoire, bonobobo se branlant dans un Caddie.
Le souchien a pris conscience de la totalité du phénomène historique actuel. Il voit la mystification abstraite de son travail. Il comprend qu’il finance le mondialisme, l’oligarchie, les 9 sœurs à Coulibaly, et la consommation crétinisante arme du Capital, que son travail développe sa propre aliénation et sa propre destruction. Il nie la pensée dominante de la classe dominante, relayée par les putes médiatiques, castistes et prébendières.
La souchiennerie a acquis une conscience de classe au sens marxiste, et ceci dans tout l’Occident.
Christophe dit
Il serait peut-être temps d’expliquer au petit Jardin, s’il veut se prosterner de repentance, bref, faire « téchouva » (et l’on se demande bien pourquoi ? La culpabilité n’étant pas héréditaire), qu’il se trompe de cible ! Il serait plus qu’indispensable de lui expliquer que ce n’est pas la droite nationale, les catholiques fussent-ils « intégristes », ou même les monarchistes qui se sont vautrés dans la collaboration … Mais bien la gauche socialiste ! ! Et notament :
– Pierre Laval – S.F.I.O
– Jacques Doriot – S.F.I.O – un des créateurs de la L.V.F.
– Marcel Déat – S.F.I.O
– René Bousquet – radical socialiste
– Maurice Papon –socialiste et secrétaire d’état des deux gouvernements Léon Blum.
– Pierre Drieu la Rochelle – radical socialiste
– Jean Luchaire – radical socialiste
. . . arrêtons là la liste est très loin d’être close !
Recommandons lui, en première approche, cette petite vidéo de monsieur Eric Zemmour :
https://www.youtube.com/watch?v=rN7qOOvXcrY
. . . Et peut-être se mettra t-il en marche pour bouter hors du champs politique, Ce socialisme nauséabond qui devrait nous rappeler les « zeurelesplussombres » … On peut toujours rêver !
bestetti philippe dit
la grande Bretagne à quitté l’Europe et j’ai trouvé sur le moment que c’était très courageux de la part des britanniques, et àpart un changement radical de politique de Bruxelles, il faut que la France suive cet exemple.
Par contre peut on dire que la grande Bretagne mène une politique nationaliste en quittant l’Europe alors que les policières musulmanes portent un uniforme avec le voile ?
je ne parle pas de la Norvège ou le port du voile intégral est porté par les femmes policières musulmanes.
Ceci est très inquiétant et il ne faudrait pas que ce soient les britanniques musulmans qui ont voté en bloc le départ de l’Angleterre de l’Europe, car dans ce cas, ce départ pourrait être un préparatif pour une politique néfaste à l’Europe.
Christophe dit
PARTIE I
D’accord pour quitter au plus vite l’UE. L’Euro et L’Otan !
Mais, ne nous focalisons pas sur l’Islam. Nous avons un problème d’immigration imposée. Sur une immigration historique, liée à nos anciennes colonies et qui a produit des Français musulmans, depuis trois ou quatre générations, s’est surajouté une immigration imposée de pseudo-réfugiés. Si la première a une certaine légitimité, nous devrions expulser la seconde sans délai ! Cette dernière aux proportions délirantes interdisant d’ailleurs l’assimilation des premiers ! Je constate que jamais la « république » n’a eu de réels projets assimilationnistes et que l’on a toujours utilisé l’immigré comme outil du dumping social. Les seuls efforts que j’ai observés pour allier « francité et islamité » sont le fait de certains musulmans éclairés !
Christophe dit
PARTIE II
Je crois que non seulement une telle assimilation est possible, mais qu’elle est souhaitable ! Elle est possible parce qu’un jeune musulman de France sait parfaitement qu’il n’est pas algérien ou marocain mais bien français, même s’il ne trouve pas aujourd’hui beaucoup de raison de s’en réjouir ! Et les seuls qui pourraient réussir a unifier tous les français sur une base patriotique c’est nous ! ! Nous nous égarons actuellement sur « l’islamisme ». Rappelons qu’un tiers des victimes de Nice sont musulmanes ! … Avons nous eu pour celles-ci une pensée ? … Non … Nous leur demanderions presque de s ‘excuser !