Stratégie de l’UE en matière de chauffage et de refroidissement (A8-0232/2016 – rapport Adam Gierek, 13/09/2016)
Par écrit. ‒40 % de la consommation d’énergie de l’UE est utilisée pour le chauffage et le refroidissement des bâtiments.
Bien que je sois persuadé qu’il s’agit là d’une source importante d’économies d’énergie et sans doute d’économies tout court à long terme, j’ai voté contre ce rapport. Parce que l’enfer est pavé des bonnes intentions, mais aussi de beaucoup des mesures proposées.
Les « chaudières intelligentes » par exemple font penser aux polémiques suscitées par les compteurs du même nom, notamment autour de problèmes de santé, de protection de la vie privée, de coupures intempestives de courant et sans même l’assurance de vraies économies. L’Allemagne a décidé de s’en passer. C’est un signe. Ou encore le renouvellement préconisé des matériels qui aura forcément un coût important pour les ménages.
Et il y a aussi l’encouragement, voire l’obligation de l’isolation extérieure des bâtiments anciens. Cette obligation existe déjà en droit français, via un décret d’application très controversé de la loi sur la transition énergétique. Elle risque d’entraîner la disparition de nombre de façades pittoresques qui font le charme et la beauté de bien des villes et villages de France. Sans garantie d’efficacité. Ce juteux marché pourrait rapporter 800 millions d’euros aux professionnels. C’est payer cher la laideur.
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