Explication de vote de Bruno Gollnisch sur le Rapport La Via (A8-0280/2016) portant sur les Accords de Paris (COP 21)
J’ai voté contre la ratification de l’accord de Paris sur le climat. Ce que l’on nous présente comme un accord contraignant n’est en fait que ce que le droit Romain appelait une pétition de principe. Rien n’y oblige juridiquement les Etats à réduire leurs émissions de gaz à effet de serre, ni sanctions ni incitations financières.
Il n’y a aucun moyen fiable et contraignant de vérifier et mesurer la réalité des efforts auxquels les signataires se sont engagés. Je pense que la célérité avec laquelle les Etats-Unis, la Chine, le Brésil, l’Inde, parmi les pays les plus pollueurs de la planète, ont ratifié cet accord, avant même l’Union européenne, est un signe de son caractère avant tout déclaratoire.
Du moins pour ces pays. Car, pour sa part, l’Union européenne a toujours eu à coeur de se poser en exemple mondial de vertu. Au prix de la désindustrialisation du continent et d’un chômage de masse. Mais au final, le désastreux bilan carbone de ses importations (méthodes de productions, transports longues distances) annihile ses efforts de bon élève. Aucun gain pour la planète n’en résultera, mais seulement de nouveaux problèmes économiques et sociaux pour les Européens.
Tartempion dit
Le mythe de la croissance zéro,
qui procurerait une température constante,
cher à la chimère écologiste,
remonte au Déluge.
Le plan Mansholt
(un partisan des communautés européennes, cela va sans dire)
élucubré au début des années 1970, le proposait déjà,
et ce, alors que le chômage commençait à poindre en France :
500 000 chômeurs en 1975 (aujourd’hui, on aimerait en avoir aussi peu !).
En réalité, il s’agissait pour les zetazunis,
pays aux sectes innombrables,
de freiner (déjà) le développement des Pays d’europe,
et surtout celui de la France du général de Gaulle …
Bistouille Poirot dit
Bonjour Bruno Gollnish,
Quand je pense aux émissions de CO2 émises principalement par l’industrie et la combustion des moteurs thermiques et que je les rapporte à l’énorme incendie qui a ravagé la Californie – et qui n’en est pas à son premier essai ni hélas au dernier – je m’étonne qu’aucun organisme scientifique n’ait mesuré son impact sur le climat. Quelle a été la taille de ce foyer ? Réponse: celle de la surface des six départements de la région Provence Alpes Côte d’Azur soit 150.000 KM2 pendant plus d’un mois.
Combien de millions de tonnes de CO2 parties dans l’atmosphère ?
Petit rappel: entre le 15 juin 2016 et le gigantesque incendie de Vitrolles, des statistiques portant sur les seuls grands feu concluent à une perte supérieure à 100 ha de forêt par jour dans les seules Bouches du Rhône. 150.000 / 100 = 1500 ! Les forêts de la Californie auraient donc payé un tribut 1500 fois supérieur à celui des Bouches du Rhône. Je vous laisse à vos calculs pour déterminer le poids de CO2 par rapport à un stère de bois et de le rapporter au volume des forêts disparues. Mais cela, on vous le tait préférant les lamentations de ceux qui ont malheureusement perdu leurs maisons dans ces calamités. Les assurances les reconstruiront dans l’année. Mais quand aurons-nous retrouvé le parterre végétal des forêts disparues? Allez mes chers amis écologistes, à vos calculettes !