Explication de vote de Bruno Gollnisch sur la situation en Syrie (B8-1089/2016)
J’ai voté contre la résolution sur la Syrie. J’aurais aimé voir dans ce texte un paragraphe, une ligne, qui souligne que les civils d’Alep Est sont utilisés comme boucliers humains. Que les forces qui occupent aujourd’hui ce secteur de la ville les empêchent de fuir. Que ces forces ne sont pas constituées par des opposants au régime honni de Damas soutenu par la Russie, mais des islamistes qui ont porté aussi la guerre au cœur de nos villes.
J’aimerais que ce Parlement exprime autant de fermeté contre les actions et les exactions de l’Arabie Saoudite au Yémen. Mais visiblement, la mort de civils chiites causée par cette sympathique démocratie du Golfe, armée entre autres par le gouvernement de mon pays, n’a pas le même prix que celle des otages aleppois de Daech.
J’aimerais enfin que le Parlement soit attentif au sort de ce qui reste d’habitants de Mossoul quand l’offensive des Peshmergas, soutenus par les bombardements d’aviations de pays de l’OTAN aura été lancée. Sans doute, en cas de problème, réutiliserez-vous l’ignoble expression de dégât collatéral.
Votre manichéisme est non seulement stupide mais écœurant: il revient à vouloir protéger les djihadistes. Choisissez mieux vos amis.
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