Explication de vote de Bruno Gollnisch sur le Rapport Paet (A8-0316/2016) sur l’Union européenne de la défense
Beaucoup d’orateurs ont affirmé hier que les tendances isolationnistes affichées par M. Trump rendaient plus que jamais nécessaire une défense européenne. Mais une défense européenne contre qui, contre quoi, au service de quels intérêts diplomatiques et stratégiques ?
Paradoxalement, toujours au service des intérêts américains. D’une part, il n’existe pas de politique extérieure cohérente de l’Union européenne, tant les intérêts et traditions des Etats membres divergent. D’autre part le rapporteur n’envisage pas de cesser d’inclure la sécurité européenne dans le cadre de l’OTAN. Une armée « européenne » n’aurait donc d’ « européenne » que le nom. Privée de sa composante britannique par le Brexit, elle se réduirait à une armée française, laminée par les coupes budgétaires, épaulée par quelques unités disparates d’autres pays, engagée sur des théâtres d’opérations extérieurs très éloignés de l’Atlantique nord mais décidés à Washington.
Engagée contre qui d’ailleurs, dans le futur ? Le rapporteur se garde bien de préciser sa pensée : vagues missions humanitaires ou de maintien de la paix, vagues définitions de menaces qui n’incriminent personne en particulier.
J’ai donc voté contre.
Evelyne dit
« missions humanitaires ou maintient de la paix »??? Où et quand? Depuis mon enfance j’entend parler des famines dans le monde, des solutions transgénique pour nourrir les populations. Arrivé à la retraite que sont devenus ces belles résolutions en Afrique ou ailleurs. Les terres meurent à cause d’exploitations agricoles inconsidérées, non pour nourrir les populations, mais pour faire du fric, sans tenir compte de ce qui restera après le passage des pesticides et autre produis nocifs pour extraire les richesses du sol, polluant les cours d’eau et l’environnement. Aucune prévention pour réguler ou modifier les cultures selon des changements climatiques qui sont des cycles naturels. Ces cycles existent depuis l’extinction des dinosaures et l’homme n’était pas là pour être accusé. Il se peut que de nos jours l’action de l’homme accélère le processus, mais quoi qu’il en soit, c’est inévitable. L’écologie n’est pas l’apanage d’un parti imbécile, mais l’affaire de tous… Mais tout est tellement malhonnête de nos jours que même l’espoir ne fait plus vivre.