Explication de vote de Bruno Gollnisch sur le Rapport Gabriel (A8-334/2016) sur l’Accord entre l’UE et Kiribati sur l’exemption de visa de court-séjour
Depuis le début de la mandature, ce Parlement a été requis d’approuver 18 accords avec des pays tiers visant à exempter de visa les ressortissants de l’Union et de ces pays se rendant sur le territoire de l’autre partie pour des séjours non professionnels inférieurs à 3 mois.
J’ai voté contre chacun de ces accords, et notamment les cinq d’aujourd’hui.
Certes, ces derniers concernent des micro-états insulaires d’Océanie dont la population, au total, atteint à peine un million d’habitants. Les risques théoriques qu’ils représentent, en termes d’immigration massive, de terrorisme ou de criminalité organisée, semblent marginaux. Mais d’une part, cela fait partie d’une volonté générale de Bruxelles de libéraliser au maximum la politique des visas avec le plus de pays possible, y compris des pays plus instables et plus « criminogènes ». Et d’autre part, parmi les 18 Etats concernés, on retrouve nombre de pays figurant dans diverses listes, nationales, européennes ou internationales, de paradis fiscaux ou de pays non coopératifs en matière de lutte contre la fraude fiscale ou le blanchiment d’argent sale.
Cette politique participe à l’insécurité et à la vulnérabilité de nos pays. Elle doit cesser d’urgence.
Bistouille Poirot dit
États micro insulaires, mais maxi criminogènes ! Nous avons déjà en notre sein le Luxembourg, les Îles anglo normandes, What else ? Thanks Bruno…