Il y a décidément des choses qui ne changent pas, des aveuglements persistants, des postures hypocrites qui perdurent. L’année dernière lors de ses vœux , le pasteur François Clavairoly , patron de la Fédération protestante de France (FPF), mettait en garde contre la tentation du repli identitaire en invitant les Français à s’ouvrir encore plus à l’immigration, à l’accueil des migrants. Cette année, le 18 janvier, en présence du premier ministre, Bernard Cazeneuve, et du ministre de l’intérieur, Bruno Le Roux, M. Clavairoly a entonné le même refrain. Au nom du vivre-ensemble (?), il a attaqué violemment les Français portant leurs espoirs vers l’opposition nationale, populaire et sociale. « J’espère, a-t-il dit, que les discours et les ricanements des parleurs du Front National n’auront pas l’écho que certains observateurs lui prédisent et que nous n’aurons pas honte de nos choix lors de la présidentielle qui s’annonce. Je forme le vœu que l’on ne dira jamais en une forme d’analyse prédictive que l’extrême droite sera bientôt le premier courant de pensée dans notre pays. » Un vœu partagé par un autre représentant de l’axe antinational, en la personne de l’écolo-gauchiste Damien Carême qui a refusé à Marine l’accès au camp d’immigrés clandestins de la commune de Grande-Synthe (Nord) dont il est le maire – « C’est la démocratie à la française. On n’accepte que les élus pro-immigration » a réagi la candidate du FN à la présidentielle. Une visite qui prenait tout son sens à l’heure ou l’évacuation de la Jungle de Calais va multiplier la dispersion de l’immigration illégale, son installation sur l’ensemble du territoire et aux frais des Français.
D’une aberration l’autre, Jean-Marie Le Pen comparaissait lundi pour « provocation à la haine et à la discrimination » devant la cour d’appel d’Aix-en Provence. Le verdict sera rendu le 27 février. Condamné en première instance par le tribunal correctionnel de Nice en avril 2016, il est poursuivi en appel par l’association Prales (Pour la défense des droits des Roms) et ce pseudopode du PS qu’on ne présente plus, SOS racisme. Une dépêche de l’Afp le rapporte, sont en cause « des propos tenus à Nice en 2013 lors d’une conférence de presse. « Vous avez quelques soucis, paraît-il, avec quelques centaines de Roms qui ont dans la ville une présence urticante et disons odorante. Ceci n’est que le petit morceau de l’iceberg » avait notamment déclaré Jean-Marie Le Pen, qui venait soutenir une candidate. « Ce sont des termes que je maintiens parce que je les ai pensés ». « Leur présence est urticante pour la population, oui, les gens se plaignent. Odorante, il suffit d’avoir visité un camp de Roms pour s’en rendre compte, olfactivement parlant ». « Je suis un homme libre, je ne suis pas tenu par la ligne jaune du prêt-à-penser ». « La haine est un sentiment qui m’est parfaitement étranger », « (j’ai ) de la compassion (pour les Roms,) mais (j’en ai) plus pour les Niçois ».
L’avocat de Jean-Marie Le Pen, Me Frédéric Joachim, a affirmé qu’ « il y a des vérités qu’on n’a pas le droit de dire » , « Jean-Marie Le Pen est harcelé par toutes les associations comme des chiens à la curée ». Harcelé, l’historien Georges Bensoussan, rédacteur en chef de la Revue d’histoire de la Shoah, responsable éditorial au Mémorial de la Shoah à Paris, estime l‘être également. Il comparait aujourd’hui devant la XVIIème chambre correctionnel à la demande d’une association communautariste présidée par Samy Debah, le Collectif contre l’islamophobie en France (CCIF), qui estime que cet historien a tenu des propos « dangereux et dignes des discours de l’extrême droite ».
De nombreux médias ont cependant donné la parole et/ou pris la défense de M. Bensoussan. Martine Gozlan, elle même régulièrement taxée de partialité, dénoncée par certains musulmans pour son islamophobie et son sionisme, évoquait sur le site de Marianne «le procès honteux » fait à l’historien par le CCIF. C’est cette même officine souvenons-nous, qui avait déclenché l’ouverture d’une information judiciaire en déposant plainte ( le 31 janvier 2011) contre les propos de la présidente du FN, sur les prières de rue, pour « provocation à la discrimination, à la violence et à la haine envers un groupe de personnes en raison de leur religion ». Une accusation dont Marine fut finalement exonérée par la justice.
«Au cours de l’émission Répliques, proposée sur France Culture par Alain Finkielkraut (en octobre 2015) résume Martine Gozlan, « Bensoussan cite le sociologue français d’origine algérienne Smaïn Laacher, qui évoque dans les familles arabes un antisémitisme quasi naturellement déposé sur la langue. Il use d’une métaphore sur l’antisémitisme tété avec le lait de la mère qui résume le diagnostic cruel et courageux de Laacher sur sa propre société. Aussitôt, une vingtaine de pétitionnaires adressent une lettre de protestation au CSA. Parallèlement, le Mrap déclare vouloir faire citer Georges Bensoussan devant le tribunal correctionnel pour injures racistes et provocation à la haine tandis que les sites Palestine Solidarité et oumma.com se déchaînent à leur tour. Sous la plume de Jacques-Marie Bourget, dans Oumma, on peut lire notamment, après une série d’insultes contre Finkielkraut et Bensoussan : Si personne ne vient crier halte à la haine, armons-nous et préparons dès maintenant la guerre civile. Apparemment, cet appel belliqueux ne semble guère choquer (…). En mars 2016, le Collectif contre l’islamophobie en France dénonce au procureur de la République les propos de l’historien (…) . Le parquet (…) décide de poursuivre, décision extrêmement lourde de sens pour Georges Bensoussan et ceux qui le soutiennent, d’Elisabeth Badinter à Marceline Loridan Ivens, en passant par Haïm Korsia, le grand rabbin de France, la démographe Michèle Tribalat ou l’écrivain Pascal Bruckner, lui-même traîné en justice en novembre dernier par les Indigènes de la République.»
Sur le site du Huffington post, a été publié un article signé par Dominique Sopo, président de SOS racisme (partie civile au procès), qui accuse Georges Bensoussan de mensonge: « il prétend citer le sociologue algérien Smaïn Laacher. En fait, il s’agit de l’adaptation d’une phrase d’Yitzhak Shamir qui, alors qu’il était Premier ministre d’Israël, avait déclaré en septembre 1989, en pleine polémique sur le Carmel d’Auschwitz, que les Polonais tètent l’antisémitisme avec le lait de leur mère ». M. Sopo lui reproche surtout d’avoir basculé dans l’essentialisme, « une pensée où peut désormais affleurer le racisme ».
Dans un entretien accordé à Actualité Juive, M. Bensoussan estime que le CCIF «poursuit une stratégie d’intimidation désormais bien rodée. Elle passe par l’accusation de racisme et d’ islamophobie, ce racisme imaginaire comme dit Pascal Bruckner qui vise à disqualifier et discréditer toute parole critique pour la faire taire (…). Cette stratégie vise à salir, à délégitimer et à faire peur. C’est ce que le journaliste Brice Couturier appelle à raison le djihad judiciaire . Le CCIF et ses alliés des Indigènes de la République, sans compter ceux que Gilles Kepel appelle les islamo-gauchistes , jouent un rôle éminent dans la montée des tensions en France ».
Tensions dont l’historien connaît les réalités depuis au moins 2002, date à laquelle il s’acquittait de la postface d’un livre-document au fort retentissement, Les territoires perdus de la république, témoignages sur le quotidien des professeurs dans les établissements scolaires babélisés par des décennies de folle politique d’immigration massive.
Tensions qui, comme le souligne souvent Bruno Gollnisch, si l’on veut poser clairement les termes du débat et ne pas confondre le causes et les conséquences, sont générées avant tout par une immigration de peuplement dont découle un communautarisme, un prosélytisme parfois agressif, une dissolution de l’identité française, le sentiment pour nombre de nos compatriotes de devenir étranger dans leur propre pays.
Le FN ne combat pas la religion musulmane, la foi d’un milliard et demi de personnes, mais nous savons aussi que cette religion est instrumentalisée par des extrémistes, les adversaires des identités et des souverainetés nationales. Nous rappelions sur ce blogue que la campagne contre l’islamophobie lancée par CCIF en octobre 2012, avait été financée à hauteur de 35 000 euros par l’Open Society Institute, du milliardaire mondialiste George Soros, partisan de la poursuite d’une politique d’immigration soutenue des pays du Sud vers l’Europe. Un CCIF qui se félicite d’ailleurs sur son site d’avoir reçu « le soutien financier de la Commission Européenne » . La stratégie d’intimidation, on le constate, est organisée, initiée, favorisée au plus haut niveau.
bernard dit
Monsieur ,
Mais la guerre civile existe déja…
Cordialement .
bernard Martinez
DL dit
1/2 UN PRINCIPE SUBVERSIF
G. Soros, est un défenseur emblématique de l’économie de marché ouverte et de l’UE. Le savoir avec la commission européenne au bilan financier du collectif »contre l’islamophobie en France » révèle une convergence qui ne laisse de surprendre. Car le CCIF a bien saisi la portée des invectives terminant par -phobe (parfois précisées par des anathèmes à suffixe en –isme) ; autant de sous-munitions du principe de non-discrimination, véritable arme d’intimidation massive. La posture catégorique qu’il exprime a fait insidieusement perdre de vue aux opinions (politiciens compris) les discriminations JUSTIFIEES – par exemple, les différences entre hommes et femmes – les rendant incapables de les défendre. il permet à tout groupe de pression minoritaire d’avoir gain de cause dans ses revendications ! Inscrit dès l’article 2 et à plusieurs reprises au traité de Lisbonne, ce principe correspond au 12ème protocole modifiant en 2000 la convention européenne des droits de l’homme. Il n’est pas étranger à la législation française entravant la liberté d’opinion, dont la loi pénalisant l’homophobie de décembre 2004. Il est le principal véhicule de l’idéologie du ‘’gender’’, en France mais aussi dans le monde occidental (à suivre…)
DL dit
2/2 RESTER LIBRES
Renégocier des traités européens participe d’une vision présidentielle. Effacer de ces traités le vocable »non-discrimination », bien trop catégorique et équivoque pour caractériser les sociétés en Europe, aussi. Malgré l’avis de madame Merkel qui, fin 2015 devant le Bundestag et à propos des négociations sur le référendum britannique, a qualifié ce principe et celui de libre circulation de ‘’non négociables’’.
La révision d’une législation nationale induisant de longs épisodes judiciaires initiés par des associations (plus de quatre années pour l’affaire Vanneste, du nom du député qui protesta contre un ajout au code pénal dédié à une catégorie de citoyens définie par une orientation sexuelle) se pose aussi aux candidats. C’est la publicité répétée des condamnations, appels et pourvois successifs qui opère l’intimidation. Bien que la Cour de cassation ait infirmé les condamnations précédentes de M. Vanneste (point de buzz alors !), le jalon posé était assez solide pour que passe la soi-disant » ouverture » du mariage (par l’usurpation du mot) et de l’adoption, installant depuis la discorde dans la société : les esprits (sauf les sympathisants actifs de La Manif Pour Tous) furent tétanisés par l’invective homophobe et ne défendaient plus LE mariage pourtant DÉJÀ juridiquement accessible à tous, hommes et femmes. (à suivre)
DL dit
2/2 RESTER LIBRES (suite et fin)
La commission européenne et George Soros soutiennent le CCIF mais aussi International Lesbian Gay Assoc.(ILGA). Un candidat à la présidentielle aura l’oreille de ses compatriotes s’il dénonce ces articulations où deux acteurs principaux (organisme supra-national, fondations richement dotées) soutiennent un tiers œuvrant à la rectification des esprits et des droits nationaux, au prix de belles discordes en prime. Affaiblissement moral et parfaite subversion d’une nation !