Explication de vote de Bruno Gollnisch sur le Rapport Ayala Sender (A 8-0384/2016) traitant de la logistique dans l’UE et les transports multimodaux dans les nouveaux corridors du RTE-T
Malgré les efforts de ma collègue Mme Ayala Sender, ce rapport ne parvient pas à résoudre la quadrature du cercle : comment accroître la circulation de marchandises au sein de l’Union européenne tout en réduisant les émissions de gaz à effet de serre ?
Mais d’ailleurs, pourquoi faut-il à tous prix accroître et fluidifier les échanges de marchandises ? Parce que le modèle économique, commercial et social conçu et mis en œuvre par Bruxelles a pour conséquence la recherche sans fin par les entreprises d’une plus grande compétitivité-coût. Si les délocalisations n’ont pas lieu vers des pays tiers, elles ont lieu au sein même de l’Europe, vers les pays où les salaires et les charges sont les moins élevés.
Dans ces conditions, il est certain que la logistique, comme la cohérence des réseaux et l’articulation des moyens de transports est d’un intérêt central. Mais cela ne traite que les effets et non les causes : un système où les lieux de consommation se confondent de moins en moins avec les lieux de production, avec d’évidentes conséquences sur le plan environnemental. Dans ce domaine comme dans bien d’autres, l’Union Européenne n’est pas une solution, elle est une partie du problème.
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