Explication de vote de Bruno Gollnisch sur le Rapport de Jong (A8-0004/2017) traitant du Rôle des lanceurs d’alerte dans la protection des intérêts financiers de l’UE (14/02/2017)
Un certain nombre de scandales récents en « leaks » ou non, comme les Luxleaks, Football leaks, Offshore Leaks et autres Panama Papers ont mis en lumière le rôle des lanceurs d’alerte. Journalistes, employés d’établissements bancaires ou de cabinet d’audit comptable, par exemple, ces personnes mettent en danger leur avenir professionnel, et parfois leur sûreté personnelle, pour dénoncer des pratiques illégales ou amorales. Encore faut-il se garder des excès, car le secret professionnel demeure une protection essentielle des personnes.
En outre ce rapport part d’une idée qui semble de bon sens et à portée a priori limitée : créer une protection spécifique pour des informateurs extérieurs aux institutions européennes qui dénonceraient des irrégularités quant à la gestion des fonds européens – pour aboutir à une toute autre finalité. Il propose de mettre en place des procédures et de nouvelles instances au niveau supranational, dont les prérogatives empiéteraient sur celles des Etats membres en matière de lutte contre la fraude. Le prétexte est que tous n’ont pas mis en place des systèmes de protection des lanceurs d’alerte, à commencer par le Luxembourg. Ce texte me semble redondant et finalement inutile, alors que l’on attend une proposition législative plus générale sur le sujet.
J’ai malgré tout voté en faveur,les éléments positifs l’emportant sur les autres.
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