Explication de vote de Bruno Gollnisch sur le Rapport Bresso-Brok (A8-0386/2016), traitant de l’ Amélioration du fonctionnement de l’Union européenne (16/02/2017)
Les délires de M. Fédérofstadt – les pasticheurs connus ici sous le pseudonyme « les Grecques » me pardonneront – ne constituant qu’un avenir idéal rêvé, la commission des affaires constitutionnelles a commis un autre rapport, qui se veut plus réaliste.
Ce texte propose d’exploiter toutes les possibilités offertes par le traité de Lisbonne d’aller encore plus loin dans la construction européenne. Les finalités sont les mêmes sur le plan économique et social : la mise sous tutelle des politiques nationales. Un peu plus modestes pour le reste : coopération renforcées facilitées, et surtout exploitation des clauses passerelles du traité, qui permettent de communautariser en douce des politiques qui ne le sont pas encore tout à fait. Soit en modifiant les processus de décision, soit en élargissant les prérogatives de la Commission.
Nous ne cessons de le dire : la fuite en avant des eurofédérastes (encore merci aux Grecques) n’est pas la solution. Le « populisme anti-européen » dont vous vous plaignez se fonde sur le sentiment des peuples qu’ils n’ont plus de prise sur leur destin. Que tout est confié à une poignée de fonctionnaires « hors sol » qui font trop de choses, et les font mal. Et vous proposez exactement ce que rejettent des Européens en nombre croissant. Cette obstination est néfaste.
redonnet dit
Bruxelles est un boulet pour les Nations.