Désigné comme le grand vainqueur de ces législatives, le parti du libéral-européiste et Premier ministre sortant Mark Rutte, le VVD, est effectivement en tête. M. Rutte, à l’approche des élections, avait pris grand soin de muscler son discours pour caresser dans le sens du poil l’électorat le plus hostile aux flux migratoires extra-européens et au communautarisme musulman. Il n’en a pas moins salué dés l’annonce des résultats une victoire de forces de progrès contre les eurossceptiques, un coup d’arrêt et autres affreux attachés à leur identité nationale…Mais le VVD perd cinq points et 8 sièges, avec 33 élus sur les 150 qui siègent au parlement néerlandais. La gauche , le PvdA, qui gouverne aux côtés de M. Rutte dans la coalition gouvernementale, reçoit une gifle monumentale avec seulement 9 élus sur les 38 sortants, dégringolant de 19 points, de 24,8 % à 5,7 % des voix. Au profit principalement des très multiculturalistes écologistes de GroenLinks qui passent de 4 à 14 sièges.
Pendant ce temps, c’est à celui des gros candidats du Système qui ira se faire adouber par la Angela Merkel, laquelle distribue les bons et les mauvais points. Elle cherche sans même vraiment s’en cacher, sûre d’elle et dominatrice, à peser sur les élections en France, affirmant qu’elle accepte de recevoir tous les candidats sauf Marine Le Pen. Après François Fillon fin janvier, qui sollicite désormais un nouvel entretien avant le premier tour! , c’est Emmanuel Macron qui a été reçu par Mme Merkel à Berlin, soulignant sans surprise également sa proximité de vue avec la chancelière allemande.
Avant son déplacement outre-Rhin, M. Macron avait salué en janvier la politique d’accueil massif des immigrés d’Angela Merkel celle-là même qui , affirmait M. Fillon lundi, « a un projet économique et politique en concordance avec le (sien) ». Le quotidien Tageszeitung affichait la semaine dernière à la une, la photo du candidat d’En marche ! assortie de la mention «Peut-il stopper Le Pen ?» . Avec une duplicité intellectuelle particulièrement perverse, M. Macron était présenté comme un avatar de Jeanne d’Arc ( !) pouvant sauver la France du FN.
Un FN déclaré donc coupable de vouloir restaurer notre identité et notre souveraineté…Nous le savons, c’est là LE reproche fondamental, majeur, qui est formulé à l’encontre de l’opposition nationale, populaire et sociale; c’est cela qui lui vaut l’hostilité, souvent haineuse, des partis progressistes, européistes, des cénacles mondialistes, immigrationnistes et de leurs relais. C’est à cette aune qu’il faut comprendre l’offensive médiatique actuelle contre la candidature de Marine, illustrée par une succession de reportages à charge, biaisés, partiaux, parfois proprement délirants comme hier soir l’enquête, diffusée sur France 2, en partenariat avec Mediapart du trotskyste Edwy Plenel, au lourd passif, et le magazine Marianne cornaqué par un militant antinational de longue date comme Renaud Dély. A ce tombereau, il convient d’ajouter «depuis deux mois et demi, la sortie de 14 livres, tous à charge contre le FN», rappelait le Secrétaire général du FN Nicolas Bay.
Toutes choses qui trouvent leur source dans la peur panique qui se manifeste au sein de la Caste de voir le peuple français reprendre en main le contrôle de son destin. Les militants chevronnés et aguerris du FN le savent et en ont vu bien d’autres, rappelle Bruno Gollnisch; ils manifestent le calme des vieilles troupes devant cette énième tentative de salir notre Mouvement. Il eut été très étonnant, au vu du score historiquement haut que les enquêtes enregistrent en faveur de Marine, que les moyens les plus tordus ne soient pas utilisés pour tenter d’en ternir l’image, de susciter des peurs , de la défiance. Comme le dit l’adage célèbre, le Système gouverne mal mais se défend bien. Pour autant, les Français sont-ils encore nombreux à accueillir comme paroles d’évangile ce type de basses manœuvres émanant d’un petit monde journalistique très à gauche et ultra discrédité?