Madame, Mademoiselle, Monsieur,
À la veille de cette échéance décisive pour l’avenir de notre pays, vous vous interrogez peut- être encore. Au-delà de sa personne, vous n’avez pas de sympathie particulière pour le programme de Monsieur Macron, ni pour l’action passée de ceux qui le soutiennent aujourd’hui, mais vous hésitez à voter pour sa concurrente.
Peut-être êtes-vous de ceux qui avez cru, en votant pour François Fillon, soutenir des convictions plus proche des vôtres, bien qu’en matière de défense de la vie il se fût empressé de dire que ses convictions personnelles n’auraient aucune conséquence sur son action politique, et d’ailleurs n’en avaient jamais eu. Aujourd’hui les masques sont tombés ; l’intéressé déclare à qui veut l’entendre que la principale cause de son échec est le soutien que lui a apporté « Sens Commun », cette frange de catholiques courageux qui pourtant l’avaient soutenu jusqu’au bout et qui en dépit de la publicité faite sur les faiblesses du personnage, ne l’avaient pas abandonné au milieu du gué, contrairement à ses amis politiques les plus proches, et avaient permis, lors de la grande manifestation du Trocadéro, de maintenir une candidature bien compromise. Dans ces conditions, vous n’êtes évidemment pas tenu, bien au contraire, de le suivre dans un ralliement immédiat et inconditionnel à l’ancien ministre de l’Économie de M. Hollande, dont la veille encore il dénonçait le programme néfaste pour la France.
Certains aujourd’hui voudraient aussi vous faire croire que le vote en faveur d’Emmanuel Macron est celui de l’ouverture, de la générosité aux antipodes de celui en faveur de Marine Le Pen, représentant le repli, l’hostilité au monde extérieur, l’égoïsme, etc.
L’une de vos principales réticences tient peut-être à la volonté de la candidate nationale de restreindre voire d’inverser le courant migratoire : on veut faire croire aux chrétiens que ce serait un manque de charité, une violation du devoir d’hospitalité, la force de la propagande est telle que certains vont le répétant, qui sont de bonne foi.
N’en croyez rien : le devoir d’hospitalité qui s’impose au chrétien dans sa vie personnelle ne saurait déboucher sur je ne sais quelle obligation de morale politique qui voudrait que l’État, protecteur de la nation, laissât pénétrer sur son territoire quiconque voudrait y rentrer. Car si l’action politique doit dépendre de la morale, la morale politique a ses règles propres, qui sont ordonnées au bien commun. Par exemple : c’est une obligation faite aux chrétiens que de pardonner les offenses qui leur sont faites. Mais que dirait-on d’un État dont les dirigeants, sous prétexte de fidélité à l’Évangile, renonceraient à poursuivre le crime, et à punir les coupables ? On dirait que cet Etat manque gravement à ses devoirs. C’est la raison pour laquelle Saint Paul dit que c’est à juste titre que le prince use du glaive contre les criminels (Romains, 13).
Au cours des 20 dernières années, la France a accueilli 9 millions d’étrangers. Si beaucoup se sont intégrés, dont souvent les enfants ou petits-enfants sont dans nos rangs, il faudrait être aveugle pour ne pas en voir les conséquences sur la cohésion sociale, sur la montée du communautarisme, sur l’islamisation progressive, mais radicale de bien des secteurs de nos villes, et aussi, sur la progression de la délinquance : en effet, quelle que soit l’honnêteté de beaucoup, si l’immigration n’en est certes pas le seul facteur, elle en est certainement l’un des plus importants. Le déracinement, la perte des repères de la société d’origine, et trop souvent le refus d’accepter ceux de la société d’accueil, sont autant de facteurs qui y prédisposent naturellement. Ceux qui, sous des prétextes humanistes, où sous couvert de générosité, veulent continuer à maintenir cette situation ne tiennent en fait aucun compte des souffrances de nos compatriotes parmi les plus démunis, contre lesquels joue de fait une préférence étrangère, dont le cadre de vie se modifie et qui, sans jamais avoir été consultés sur ce point, deviennent chaque jour un peu plus étrangers dans leur propre pays. Qui ne voit que la situation, si elle perdure, va directement à l’encontre de ce qu’affirme le Compendium de la Doctrine Sociale de l’Eglise, en reprenant l’enseignement de saint Jean- Paul II, à savoir que « la nation possède un droit fondamental à l’existence ; à garder sa propre langue et sa culture par lesquelles un peuple exprime et défend ce que j’appellerai sa souveraineté spirituelle originelle ; à mener sa vie suivant ses traditions propres ».
Marine Le Pen sait aussi bien que nous la différence qu’il y a entre les véritables réfugiés, comme par exemple les malheureux chrétiens d’Orient, et ceux qui cherchent essentiellement des conditions économiques meilleures.
L’enseignement de l’Eglise sur l’immigration n’est pas la préconisation d’un accueil illimité et inconditionnel de « l’autre ». l’Eglise, responsable, pose que l’immigration peut être limitée pour des motifs relevant du bien commun. Or, il est évident que le Front National ne souhaite limiter l’immigration pour d’autres motifs que le bien commun.
L’accueil d’un million de migrants comme l’a fait l’Allemagne est objectivement irresponsable, comment rendre possible le devoir exprimé par le pape Benoît XVI qu’ont les migrants de s’intégrer à leur pays d’accueil : « Les immigrés ont le devoir de s’intégrer dans le pays d’accueil, en respectant ses lois et l’identité nationale » ?
On ne trouve pas dans l’Evangile une ode au multiculturalisme, idéologie prônant la dissolution des identités et des nations dans un monde où les individus seraient « libérés » du joug des normes sociales et culturelles.
Depuis que le poète Paul Valéry a écrit la célèbre phrase : « Le temps du monde fini commence », le raccourcissement des distances et l’augmentation des communications ont provoqué une plus grande interdépendance entre les nations. C’est un fait, et nous sommes parfaitement conscients des conséquences de ce fait. Mais il ne faut pas confondre cette « planétisation » avec le projet mondialiste : projet économique, politique, moral (ou plutôt amoral), animé par de puissants réseaux financiers, idéologiques, politiques, médiatiques, qui se proposent la négation de toutes les différences et de toutes les identités : ethniques, culturelles, nationales, spirituelles… sexuelles, pour aboutir à un Homme indifférencié, soumis au dogme de la libre circulation indistincte des marchandises, des capitaux et des êtres humains.
L’Union européenne, mise au service de ce projet, accable de règles, de normes, de contraintes, de charges, cet espace européen, tandis qu’elle l’ouvre à la concurrence sauvage de pays qui n’ont ni règles, ni normes, ni contraintes, ni charges. Sa prétention à régir dans les moindres détails la vie de 500 millions d’européens en a fait une machine à tendance totalitaire, contraire au véritable génie de l’Europe: le continent qui, dans l’histoire de l’humanité, a inventé la liberté et l’égalité des nations. Elle viole allègrement, dans cette perspective véritablement luciférienne, le principe de subsidiarité dont la doctrine sociale de l’Eglise avait fait un élément essentiel du respect des collectivités naturelles. Au nom des droits de l’Homme, mais plus exactement des « droits de l’Homme sans Dieu », elle pratique cette dictature du relativisme que dénonçait Benoît XVI, et dans laquelle se retrouvent toutes les forces politiques qui soutiennent aujourd’hui la candidature de M. Macron. Elle se voue en faveur de la généralisation de l’avortement massif, de la promotion du « LGBT » (lesbian, gay, bi — et trans-sexuel), de la théorie du genre, et demain de l’euthanasie, avec un prosélytisme qui vous stupéfierait si, comme nous, vous aviez accès à ses travaux. Il est urgent d’y mettre un terme et de revenir à une coopération faite de projets communs, de coopération scientifique, culturelle, industrielle ou autre, si possible dans ce cadre, sinon, dans le cadre d’autres coopérations qui, comme Airbus ou Ariane Espace, ne doivent rien au système de Bruxelles.
Ne croyez pas à la générosité des véritables initiateurs du mondialisme dont aujourd’hui Monsieur Macron est, de fait, le candidat. Sous des dehors « humanistes », il y a la volonté, évidente pour quiconque fréquente les milieux politiques, de porter atteinte aux identités nationales comme à la véritable identité européenne, de peser à la baisse sur les salaires, d’organiser les flux économiques entre une partie du monde travaillant dans des conditions proches de l’esclavage et des îlots de consommation (au moins provisoirement), avec comme conséquence inéluctable l’appauvrissement du plus grand nombre et l’enrichissement sans vergogne de la petite caste qui profite de ces flux.
Ce n’est d’ailleurs pas en « tiers-mondisant » la France que l’on résoudra les problèmes du tiers-monde, mais c’est, comme l’a proposé Marine Le Pen dans son ambitieux programme en direction de l’Afrique, par une politique de développement différente de celle que l’on a menée jusqu’à présent, qui consistait trop souvent à prendre l’argent des pauvres des pays riches, pour le donner aux riches des pays pauvres.
Dans votre légitime souci d’universalité spirituelle, ne confondez pas l’égalité ontologique de tous les Hommes avec brassage des populations, et, quoi que l’on vous dise, sachez que la préférence nationale n’est pas contraire à la justice distributive, car il est légitime que les Français soient prioritaires chez eux, comme les étrangers le sont légitimement dans leur propre pays. Rappelez à cet égard les justes propos du Cardinal Feltin, alors archevêque de Paris : « L’Église qui proclame que tous les hommes sont frères, corrige l’interprétation erronée qu’on donne parfois à cette fraternité universelle. Elle déclare, en effet, que chacun doit aimer particulièrement ceux qui sont nés sur le même sol que lui, qui parlent la même langue, ont hérité des mêmes richesses historiques, artistiques, culturelles, qui constituent dans l’humanité cette communauté spéciale que nous appelons notre patrie, véritable mère, qui a contribué à former chacun de ses enfants. Elle a droit à un amour de préférence ».
Nous ne prétendons pas vous imposer un choix électoral au nom de vos valeurs spirituelles, qui sont aussi les nôtres. Toutefois nous osons affirmer que notre projet n’est en rien incompatible avec celles-ci. Rappelons par exemple la « Note doctrinale sur l’engagement et le comportement des catholiques dans la vie politique » donnée en 2002 par le cardinal Ratzinger alors préfet de la Congrégation pour la doctrine de la foi, et confirmée par lui, alors devenu pape, devant les représentants d’un groupe parlementaire européen en 2007: « protection de la vie dans toutes ses phases ; reconnaissance et défense de la structure naturelle de la famille — union entre un homme et une femme fondée sur le mariage — ; protection du droit des parents à éduquer leurs enfants ; protection sociale des mineurs ; libération des victimes des formes modernes d’esclavage ; droit à la liberté religieuse ; développement d’une économie au service de la personne et du bien commun ; respect de la justice sociale, de la solidarité et de la subsidiarité ; sauvegarde de la paix ». À cette aune, si le programme de Marine Le Pen vous paraît imparfait, comme toute initiative humaine, celui d’Emmanuel Macron demeure le plus éloigné de ces principes, n’en déplaise au journal « La Croix » et à certains membres de l’épiscopat.
En effet, ce programme ne va pas à l’encontre des valeurs chrétiennes dont nous connaissons l’importance dans la formation de la civilisation française et européenne. C’est finalement à un véritable retour au réel et au sens commun que nous aspirons légitimement et nous voyons avec espoir se dissiper progressivement la chape de plomb affective et idéologique qui pesait sur une grande partie des catholiques, clercs ou laïcs, et qui, tout en les empêchant de rappeler à temps et à contre temps les vérités enseignées par le Magistère, les incitait au contraire à hurler avec les loups contre les seuls mouvements de résistance politique face à la décadence de notre Europe.
Vous avez donc le droit de voter « National ». Vous en avez la possibilité, et c’est peut-être l’une des dernières qui vous soient données d’enrayer la décadence de nos mœurs, de notre culture, et de notre Patrie.
Nous affirmons avec Marine Le Pen que « l’enjeu de cette présidentielle est un enjeu de civilisation » et pour notre part, nous continuerons notre pacifique combat, nous souvenant des paroles de Jean-Paul II qui, il y a 30 ans, lors de sa rencontre à Rome avec le premier groupe de nos députés européens, leur avait adressé ce message :
« Continuez à vous battre contre la décadence morale de l’Europe ! ».
Bruno Gollnisch, député européen, membre du bureau politique du Front National |
|
Pascal Gannat, président du groupe FN au conseil régional Pays-de-la-Loire, membre du bureau politique du Front National |
MARTIN DESMARETZ de MAILLEBOIS dit
A votre long plaidoyer auprès des hésitants, j’apporte une confirmation, celle, hystérique, de celui que je ne vois pas autrement qu’en habit de Ministre de l’Intérieur et qui vient de déclarer : « (l’EXPRESS.fr) Je ne veux pas que Dimanche prochain on élise à la tête de l’Etat une personnalité (NDLR : MLP sans doute) qui n’aura de cesse de créer la division, la fracturation et l’abaissement de la société française « . A cette lecture je me suis dit deux choses :
1- Il parle en connaissance de cause ! Le bougre… Et il voit donc tout le monde comme il est lui-même !
2- Il mérite un procès pour ce procès d’intention immonde fait à une personne qu’il n’aime pas. Reprocher des faits dont elle serait l’auteur, d’accord, mais faire un tel procès d’intention infondé est ignoble !
Ensuite, je continue d’être très inquiet, car il tient toutes les ficelles des résultats entre ses mains. Il ne manque pas d’indices déjà de manipulations dont 32 dénoncées par le C.C. et qui pourraient porter sur 3 millions de voix inversées, dit-on, au total !? Rumeur, quand tu nous tiens…
MENOT dit
Je tiens, Monsieur Gollnisch, à vous remercier chaleureusement, une nouvelle fois, comme je l’ai déjà fait lors des Assises à Lyon, pour votre clairvoyance et votre bon sens. J’espère que tous les électeurs indécis liront et sauront apprécier à leur juste valeur vos propos en mettant dans l’urne, le seul bulletin de celle qui aura à coeur de sauver la France du péril de sa civilisation. Si Monsieur Macron tient toutes les ficelles, il est indispensable que les militants, sympathisants, électeurs se relaient dans tous les bureaux de vote pour observer le bon déroulement du scrutin, car le tout n’est pas de voter mais que le résultat des urnes soit impartial en ne laissant pas les seuls socialistes tenir ces urnes sans aucun contrôle.
Notre avenir et celui du pays en dépendent.
Chronique dit
Pas de doute que c’est le remplacement d’un François par un autre François Emmanuel dit junior…..C’est un clown habillé pour la circonstance …..Imaginons François – Emmanuel être en négociation avec le Président Russe et le nouveau Président des États-Unis, mais avec le Président Russe il repart immédiatement dans ses cases et celui des États-Unis il le renvoi jouer aux billes….Allons quoi soyons sérieux, vous l’imaginez défendre notre agriculture, nos éleveurs devant la menace qui se fait de plus en plus présente ……
Franchement de 1981 à 2017 pas de doute que nous aurons tout vu…..Quand François junior-Emmanuel quand il parle de réforme, il était peut être tout juste né que nous étions déjà en réforme, mais nous sommes un pays réforme constante depuis mai 1981 et après 36 ans de réforme encore des réformes.
La vraie réforme nécessaire que la clan UMPS n’a jamais osé entreprendre c’est celle des financiers des amis et des soutiens de François junior – Emmanuel, avec vous c’est la continuité dans toute ça splendeur….
cdm dit
Toujours avec vous et derrière vous ! Bravo !
Loïc de Fleurelle dit
En ce qui concerne les migrants, j’aimerais ajouter deux choses :
1 – On ne met jamais assez en avant la question du nombre. Si la France a toujours été une terre d’accueil, il existe une vertu de prudence qui l’oblige à examiner le nombre de ceux qui arrivent sur son sol. Quand on invite 10 personnes à dîner dans sa propre maison, et qu’il en arrive 100 ou 1000 … que font les maîtres de maison ?
2 – Concernant ceux qui arrivent (et cela a été très vrai pour la jungle de Calais dispersés en France), je constate que presque tous sont des noirs, des jeunes et viennent de pays en guerre d’Afrique. Autrefois, le serment des chevaliers était de « protéger la veuve et l’orphelin ». Ici, on a les guerriers qui se sauvent et viennent en France en laissant dans leurs villages les veuves (de fait) et les orphelins … Qui doit faire la guerre et protéger les siens, si ce ne sont les jeunes hommes ?
Italo Vernazza dit
Parler de « migrants », c’est déjà faire inconsciemment le jeu (sémantique) du « politkor » par la pratique de la novlangue orwelliene; dites « immigrants »; ils viennent s’installer dans nos pays pour en faire la conquête. Ce ne sont pas des oiseaux migrateurs qui repartent chez eux à la saison nouvelle.
Marc Mariano Pegalajar dit
remarquable article que je photocopie et archive
Bien cordialement
Ghislaine Launay dit
Archiver, certes après l’avoir diffusé au maximum! Le problème étant qu’il ne touche pour l’instant que des convaincus d’avance.
CHARNOZ dit
Puisse le Seigneur vous entendre.
miane gaston jean dit
excellent travail Bruno, si vous avez la possibilité de faire passer un message à Marine aujourd’hui ra^pelez lui que contrairement aux attaques macroniennes, elle doit défendre son idée de la France aux frontières GARDEES pas FERMEES…savoir que les Suisses et les Norvégiens ont refusé l’Europe, ont conservé leur monnaie et que ce sont deux états florissants au chomage très en dessous de la norme européenne…avec un déficit budgétaire minimal…..alors fi des critiques et vive Marine.
gaston-jean miane
historien, auteur et conférencier
peacha dit
Merci de nous rappeler et surtout de nous éclairer car nous avons oublié, pour beaucoup d’entre nous, ces valeurs essentielles. De tout cœur avec vous.
Ph. Armanet
mifa52 dit
L’Afrique est un continent dont les populations ont toujours pratiqué le nomadisme , qui consiste à aller chercher chez le voisin ce que l’on n’a pas pu ,pas voulu ou pas su créer ou produire chez soi . . L’immense majorité des migrants qui tentent d’investir l’Europe ne sont pas des réfugiés ,mais des nomades dans la plus pure tradition africaine.mifa52
chuberdom dit
Les gens de bonne volonté savent naturellement tout ce que vous dites mais ils croient que sans l’Europe et l’euro la France va mourir.
L’Europe ? Des nations ou de Schengen ?
L’euro ? Monnaie unique ou commune ?
Et la subsidiarité celle de l’empire européen, de la fédération des étas-unis d’Europe qui accorde des « subsides » à ses « régions » ou celle du droit naturel ?
L’Europe est encore en paix, la responsabilité de l’Europe actuelle reste d’ailleurs à démontrer mais à vue humaine c’est vers la guerre civile au sein de ses nations qu’elle va.
Si chacun oeuvre pour que la société se remette à l’endroit – familles, commune, région, nation, europe on devrait l’éviter à condition de commencer par le commencement :
« (…) Le plus grand destructeur de la paix aujourd’hui…
http://www.evangelium-vitae.org/actualite/388/discours-de-mere-teresa-a-oslo-lors-du-prix-nobel–10121979.htm
La vocation de l’Europe n’est-elle pas d’abord de permettre à ses enfants de naître et de vivre ensuite au sein des différents corps intermédiaires – famille, commune, etc… – chacun à leur place ?
Pierre Brivot dit
Félicitations à monsieur Bruno Gollnisch et un grand merci
Jean de Préaudet dit
Cher Bruno,
Si l’on voulait démasquer la perversité diabolique de la dissociété issue de la révolution française, il suffirait d’observer qu’elle a sciemment écarté du pouvoir les hommes qui étaient les plus capables et les plus dignes de l’exercer.
Dilectissime tibi,
Jean de Préaudet.
GEORGES dit
Bravo Bruno Quel contraste saisissant en votre prose qui dénote une profondeur d’esprit, une sagesse, que n’ont pas les prétendus intellectuels soutenant sans aucun esprit d’analyse Emmanuel MACRON Tels les chiens de PAVLOV répondant a un stimuli
Un réflexe conditionné instillé sans doute par le bourrage de crane perpétuel et quasi omniprésent Non seulement sur le principal média qu’est la TV à travers les insinuations calomnieuses ou disons le clairement des amalgames cousus de de (très gros) fil blanc le nationalisme c’est la guerre et les re re diffusions de documentaires sur Hitler ou les nazis le rythme de gavage s’intensifiant en période électorale arte principalement et même Rmc qui vendredi soir revient avec « == la solution finale »
je disais donc non seulement la pensée unique est instillée par la presse mais aussi j’ai pu le constater hier encore , dans les magasins ans l’allée principale pénétrante en tête de gondole Des ouvrages à la gloire du gourou MACRON
etET UN POUR INSULTER MARINE LEPEN titré « UNE Bobo chez les Fachos »
Le moins que l’on puisse dire c’est du parti pris avec certainement une intention subliminale d’imposer macron dans les esprits
( pas le mien cela me braque d’avantage contre lui )
MENOT dit
Pas le mien non plus et je me félicite chaque jour de ne pas avoir d’écran de TV ce qui, trés certainement, me permet d’échapper à ce bourrage de crâne et de conserver mon libre-arbitre.
Italo Vernazza dit
De Macron à « micron »… il n’y a qu’une lettre de différence… et celle-ci définit toute l’épaisseur des convictions réelles de ce petit commissionnaire (de l’hôtel d’à côté de l’Élysée)…
Tous mes vœux de succès contre la « Hollandie » à la France réelle et historique dimanche.
XXX
MH2
Fucius dit
L’hospitalité est un très beau principe, mais sans aucun rapport avec l’immigration !
En effet il s’agit d’accorder le gîte PROVISOIREMENT à un étranger DE PASSAGE.
Ou à un local traversant une mauvaise passe.
C’est un principe universel et intemporel.
L’hospitalité comporte deux conditions: Le nombre des étrangers doit être petit et leur passage doit être bref.
Tout le contraire de l’immigration.
Il existe un autre principe universel et intemporel qui s’applique à un large groupe étranger venant s’installer sur le territoire d’une autre ethnie.
La guerre.
MR dit
Messieurs,
en effet les catholiques sont perplexes.
Ceci dit, je pensais quand même voter pour Mme Le Pen, je m’étais presque faite à cette idée, justement pour toutes les raisons que vous énoncez… mais elle m’a tellement déçue lors du débat télévisé que je ne me sens plus capable de voter pour quelqu’un de si négatif, qui ne parle que du passé et qui ne précise pas son programme, comme si elle n’avait rien préparé d’autre que des critiques envers son adversaire, sans vraiment parler se ses propositions à elle. Je m’attendais à ce qu’elle parle de la France avec plus de passion, qu’elle veuille nous emmener vers l’avenir avec enthousiasme, en donnant des détails qui nous convaincraient…mais non. Visiblement elle ne partage pas votre vision de la vie, seules des médisances sur ses lèvres…
Merci en tout cas pour cette lettre, messieurs, elle a le mérite de nous encourager à réfléchir encore avant de voter blanc…
Italo Vernazza dit
Voter blanc ou s’abstenir… c’est ne surtout pas prendre le risque de se tromper… mais en l’occurrence, c’est surtout prendre celui de tendre tout de suite sa gorge d’agneau au couteau sacrificiel des grands prédateurs dont Micron n’est que le poisson-pilote. Lundi, vous n’aurez même plus de gorge pour vous plaindre. Dommage.
Pastagoule dit
Bonjour a tous les vrais patriotes .
Les retraités ont soit disant peur de voter pour marine a cause d une sortie de l euro.
Que ces retraités regarde a deux fois.En effet macron va augmenté la csg de 1,7 et ce a partir d une pension de 1200 euros .Inutile de vous dire que certain vont perdre entre 80 et 100 euros par mois.
Retraités réflechissaient bien.