Explication de vote de Bruno Gollnisch sur le Rapport Konecna (A8-0066/2017) traitant de l’ Huile de palme et de la déforestation – 5/04/2017
L’huile de palme est devenue depuis 20 ans l’huile végétale la plus utilisée au monde. Avec des conséquences dramatiques sur les forêts tropicales, les hommes et la faune qui y vivent. Les conséquences de l’explosion de cette culture ne sont pas seulement environnementales, elles touchent également aux droits de populations locales (expropriations forcées, travail des enfants, conditions de travail….).
Le rapport que nous examinons aujourd’hui, et en faveur duquel j’ai voté, a le mérite d’être équilibré. Parce qu’en la matière, comme dans beaucoup d’autres, il ne faut pas céder à l’angélisme.
L’Union européenne est le deuxième importateur mondial d’huile de palme. Elle importerait même un cinquième de l’huile de palme issue de la déforestation illégale. Etant seule compétente en matière de commerce international – ce que je regrette mais qui est un fait – elle doit intervenir afin de garantir que ces importations répondent à des critères environnementaux, sociaux et éthiques élevés. Elle doit également veiller à ce que ses politiques, par exemple la promotion des biocarburants, n’aient pas d’effet pervers. Et garder à l’esprit que les huiles végétales de substitution ont des « coûts » écologiques plus élevés (utilisation de surfaces plus importantes, recours plus large aux pesticides et aux engrais…).
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