Explication de vote de Bruno Gollnisch sur le Rapport Borzan (A8-0175/2017) visant à Réduire le gaspillage alimentaire, améliorer la sécurité alimentaire (16 mai 2017)
J’ai voté en faveur du rapport de Mme Borzan sur la réduction du gaspillage alimentaire, qui contient beaucoup de propositions de bon sens et dont certaines figurent déjà dans une loi française de 2015.
Encourager les circuits courts ou l’économie circulaire (recyclage ou utilisation à des fins différentes), prévenir plutôt que sanctionner, revoir les marquages de dates limites (de vente, de consommation, de péremption, etc…) pour les rendre compréhensibles, favoriser les dons alimentaires, etc… me semble tout à fait pertinent.
Je regrette cependant que le rôle de la réglementation européenne dans la situation actuelle ne soit pas plus mis en avant (politique agricole commune, sécurité des produits, etc…). Je suis également perplexe sur les possibilités de modification des pratiques de la grande distribution ou encore sur les compétences de la Commission pour expliquer aux restaurateurs comment faire leur métier.
Mais l’économie générale du texte me convient.
voltarousse dit
Il y a dans la réglementation un problème que soulève bon nombre d’associations de consommateurs et qui ne semble pas émouvoir outre mesure les instances européennes à savoir : l’origine effective du produit brut
En effet il suffit que tel aliment en provenance de Chine ou du Zimbabwe soit « transformé » empaqueté étiqueté etc pour qu’on lui attribue en code barre par exemple le chiffre 3 celui de la France : le cas le plus patent a été révélé il y a peu :celui des tomates dites « italiennes » et qui sont en fait le plus souvent originaires de Chine mais qui parce qu’elles sont « travaillées en Italie obtiennent non pas un titre de séjour mais directement la nationalité du pays de Dante !