Explication de vote de Bruno Gollnisch sur la Situation en Hongrie (B8-00295/2017) – 17 mai 2017
Décidément, vous n’aimez pas M. Orban. Vous réclamez aujourd’hui contre lui une procédure de sanction, conformément à l‘article 7 du traité sur l’Union européenne, pour risque de violation des droits de l’homme.
Les faits principaux motivant cette demande sont les lois restrictives sur l’immigration et l’asile, le refus de prendre part à la localisation forcée des prétendus « réfugiés », et la loi sur l’enseignement supérieur, supposée viser l’interdiction de certaines universités.
Mais combien de pays européens refusent la relocalisation ou traînent les pieds, et pas seulement à l’Est ? Il me semble que la Hongrie n’est pas la seule.En outre, prétendre sanctionner une éventualité procède d’un raisonnement totalitaire, qui permet de condamner sans preuves réelles et sérieuses.
Quant aux universités dont le sort vous importe tant, il s’agit surtout de l’Université de M. Soros. Je ne savais pas que M. Soros était si respectable, lui qui a fait fortune en spéculant de la manière la plus éhontée. Lui dont l’activisme dans certains pays, comme l’Ukraine, suscite la défiance du gouvernement américain.
A vrai dire, ce que vous reprochez surtout à M. Orban, c’est de ne pas obéir le petit doigt sur la couture du pantalon à la moindre injonction de Bruxelles.
J’ai donc voté contre ce texte.
[…] qui a été faite à M. Orban au motif qu’il contestait tout simplement la propagande immigrationiste de l’UE, de George Soros et l’implantation d’une université financée par ce […]