Explication de vote de Bruno Gollnisch sur l’ Objection déposée dans le dossier des perturbateurs endocriniens (B8-0542/2017) -3 octobre 2017
J’ai voté en faveur de l’objection déposée par la Commission de l’environnement à un acte délégué de la Commission.
Ce n’est pas la première fois hélas que celle-ci outrepasse ses droits et que, sous couvert de la modification d’une annexe technique, elle tente de modifier le sens ou la portée d’un acte législatif. C’est hélas souvent dans des domaines qui touchent potentiellement à la santé humaine (ici, les critères déterminant les propriétés de la perturbation endocrinienne). Et c’est cette fois, semble-t-il, à la demande de l’Allemagne sur une proposition de l’institut fédéral d’évaluation des risques (BfR).
Or, cet institut a aujourd’hui à répondre de ses liens avec l’industrie chimique dans ce que les journaux ont appelé les « Monsanto Papers », liés à la prolongation de l’autorisation du glyphosate. A vrai dire, il semble qu’il y aurait matière à enquêter, pour le Parlement, sur le fonctionnement des agences de la Commission, notamment de l’agence européenne de sécurité alimentaire, et de ses correspondants nationaux. Que des « experts » aient des pouvoirs exorbitants est déjà difficilement acceptable. S’ils ont celui de nuire, ça ne l’est plus du tout.
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