Explication de vote de Bruno Gollnisch sur le Rapport Muresan-Ashworth (A-0299/2017) portant sur le Budget 2018 (25/10/2017)
Encore un rapport budgétaire qui se revendique du respect du principe de valeur ajoutée européenne et de la subsidiarité, pour s’empresser de les oublier dans ses recommandations.
Le Parlement explique doctement pourquoi il rétablit quasiment toutes les lignes budgétaires réduites par le Conseil, l’autre décideur du budget européen. Pourtant, celui-ci semble avoir comme ligne directrice la réduction de toutes les dépenses dont la capacité d’absorption ou le taux d’exécution est faible. Dont on peut donc raisonnablement estimer que les crédits ne seront pas épuisés à la fin de l’année budgétaire.
Cette assemblée oublie, quand cela l’arrange, que le budget européen n’a d’européen que le nom. Il est pour l’essentiel alimenté par une contribution des Etats, directement puisée dans leur budget, donc dans la poche de leurs contribuables. Et qu’il serait bon, de temps à autres, que le Parlement se soucie autant de la bonne utilisation de ces deniers publics que de maintenir des effets d’annonce ou de tenter d’étendre des compétences de l’Union à travers une augmentation artificielle des crédits qui leur sont affectés.
Laisser un commentaire