Explication de vote de Bruno Gollnisch sur le Rapport Ludvigsson (A8-0326/2017) traitant du Plan d’action sur les services financiers de détail (14/11/2017)
J’ai voté contre le rapport de M. Ludvigsson qui appelle de ses vœux la création d’un marché unique des services financiers de détail.
Cette proposition est totalement inutile, puisque les citoyens européens ne ressentent aucun besoin d’ouvrir des comptes ou de contracter des emprunts dans un pays qui n’est pas le leur et où ils ne résident pas. Question sans doute de barrière linguistique et de défiance générale envers le secteur.
Mais elle permet de réclamer une harmonisation poussée de la législation européenne dans de très nombreux domaines, pour répondre aux risques qu’un tel marché unique ne manquerait pas de créer : fraude, criminalité, fiscalité, insolvabilité, droit de propriété des titres et des sociétés, uniformisation des types de produits financiers (avec à la clef un produit paneuropéen d’épargne-retraite individuelle qui en fait saliver plus d’un), etc… A défaut, M. Ludvigsson se contenterait d’un 29ème régime juridique pour les produits financiers ! Autant dire une bénédiction : cette partie de l’activité des banques échapperait totalement au droit national !
Ce qui fait peur, c’est que M. Ludvigsson est socialiste.
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