Explication de vote de Bruno Gollnisch sur le Rapport Girling (A8-0003/2017) traitant du coût-efficacité des réductions d’émissions et investissements à faible intensité de carbone – 6 février 2018
J’ai voté contre le rapport de Mme Girling. J’ai toujours émis les plus grandes réserves sur le marché européen du carbone et son efficacité. La réforme qui en est aujourd’hui proposée vise à durcir le système pour atteindre l’objectif de réduction de 40 % des émissions de carbone d’ici 2030, dans la lignée des accords de Paris.
Les efforts demandés à l’industrie sont considérables et les quelques mesures prévues pour éviter les risques de « fuite carbone », c’est à dire les délocalisations vers des pays moins exigeants, tout à fait insuffisantes. Le tout, si j’en crois les autorités françaises, pour une efficacité relative sur le plan du climat, puisque ces efforts ne suffiront pas à limiter à 2° le réchauffement climatique. Et pour cause : l’Union européenne n’est pas seule responsable du phénomène, si tant est qu’elle le soit. Mais elle est la seule qui est prête à sacrifier ses emplois et sa compétitivité pour poursuivre cet objectif.
L’Union espère donner un exemple vertueux, qui serait suivi par d’autres, notamment la Chine et les Etats-Unis. La taxation des importations à raison de leur contenu carbone pourrait donner un aspect plus convaincant à cet exemple. Mais je doute que l’UE y soit prête.
de vendeuvre dit
Tout ces rapports ne servent qu`á justifier les salaires des fonctionnaires parasites de Bruxelles.On se croirait dans le feuilleton Columbo : » c´est pour mon rapport mdame «
Mitxel dit
Oppure e » una farina nera al carbone vegetale visto che va di moda parecchio ultimamente