Le procureur François Molins ne cachait pas hier ses craintes en expliquant que 40 islamistes en lien avec des activités terroristes sortiraient des prisons françaises d’ici 2019. Les autres pays européens ont aussi du souci à se faire. Délinquant multirécidiviste, multi-condamné pour vols, agressions violentes, trafic de drogues , Benjamin Herman , incarcéré depuis 15 ans, a abattu hier à Liège (Belgique) lors d’une permission de sortie, aux cris de Allah Akbar, deux policières en les désarmant facilement (les patrouilles entièrement féminines ne sont-elles pas des cibles faciles?) et un passant. Il avait massacré la veille avec un marteau un toxicomane, un de ses compagnons de détention à son domicile.
Herman est un cas typique d‘hybride, c’est-à-dire de délinquant radicalisé, profil que l’on retrouve derriere la quasi totalité des auteurs d’attentats commis en France et en Europe. Hybridation qui ne manque pas d’inquiéter pour notre futur proche si l’on considère le nombre d’individus qui dans les quartiers pluriels seraient susceptibles de basculer à leur tour. D’autant que la violence n’a pas besoin d’être repeinte aux couleurs du djihadisme par des incultes bas de plafond pour être une réalité bien présente et en progression.
Elle est consubstantielle aux rivalités entre gangs pour le contrôle des trafics depuis des cités, les quartiers qui, malgré les milliards engloutis grâce aux impôts des Français, se transforment sous l’effet de la poursuite de l’immigration en favelas brésiliennes, les prédicateurs barbus en plus… Un chiffre suffit à le comprendre: alors que l’INSEE douchait hier les espoirs des macronistes en pointant une croissance en berne retombée à 0,2 % au premier trimestre, loin de ce qui était espéré par le gouvernement, l’INSEE publiait également aujourd’hui son estimation du chiffre d’affaire du trafic de drogue en France. Celui-ci a été intégré pour la première fois depuis ce mois de mai dans le calcul du PIB français, à l’image ce qui se fait dans les autre spays de l’UE. Un estimation réalisée à partir des données collectées sur la foi d’enquête auprès des ménages, et qui sont fournies par la Mission interministérielle de lutte contre les drogues et les conduites addictives (Mildeca). Cette activité rapporterait ainsi aux trafiquants près de 2,7 milliards d’euros par an ( 0,1 point de produit intérieur brut, PIB), trafics de stupéfiants qui servent aussi à financer de longue date les réseaux terroristes.
Faut-il le redire, tous les immigrés bien évidemment, y compris les clandestins, ne sont pas animés par la haine des Européens, ni attirés forcément par des activités délictueuses. Ils sont même invités par certains de leurs dirigeants à retourner chez eux. La rumeur qui circule actuellement sur les réseaux sociaux affirme même que le président malien Ibrahim Boubacar Keïta a téléphoné à son compatriote Mamoudou Gassama, ce clandestin qui a bravement sauvé la vie d’un enfant samedi à Paris, non seulement pour le féliciter mais pour lui demander de rentrer au pays où il serait intégré dans l’armée malienne.
Ce qui est en tout cas certain c’est que le millier d’immigrés clandestins Somaliens, Érythréens, Soudanais, évacués ce matin par les forces de l’ordre de leur campement sauvage du bassin de la Villette (XIXe arrondissement de Paris), en attendant le départ des centaines d’ Afghans occupant dans la capitale le canal Saint-Martin et la porte de la Chapelle, ne seront pas expulsés du territoire national. Le ministre de l’Intérieur Gérard Collomb l’a confirmé aux Français en expliquant dans un communiqué que les migrants délogés seront hébergés « dans une vingtaine de sites de Paris et de la région parisienne. » Hébergement « temporaire » dans des gymnases, en attendant la dispersion-ventilation des immigrés hors-la-loi dans des centres d’accueil et des hotels de province pour ne pas gêner les bobos qui votent Macron… avant des régularisations massives? Rappelons une donnée factuelle, le chiffre scandaleusement et dérisoirement bas des expulsions effectives (26 000 en 2017 selon les chiffres du ministère de l’Intérieur) , lesquelles ne concernent d’ailleurs très majoritairement les migrants en provenance d’autres pays européens comme le Kosovo, l’Albanie, la Roumanie… expulsés qui ont tôt fait de revenir chez nous dans cette Europe dans frontières.
Hébergement des clandestins qui se fait bien évidemment au détriment de la communauté nationale affirme Bruno Gollnisch, de cette France des oubliés qui souffre en silence et bascule dans une paupérisation teintée de résignation: 85% des Français les plus pauvres, c est-à-dire dont les revenus sont inférieurs à 60% du salaire median, ne vivent pas dans les grands centres urbains ni dans les banlieues immigrées, mais dans la France périphérique, celle des villages, des bourgs, des petites villes.
Toutes choses qui ne tracassent pas outre mesure George Soros qui, fort du soutien officiel du commissaire européen Pierre Moscovici après qu’il ait été invité par le gouvernement de Viktor Orban à ne pas poursuivre, via son Open Society Foudation, ses activités délétères en Hongrie, distribue les bons points à Emmanuel Macron sur son blogue.
M. Soros a mis en ligne hier les remarques formulées par lui devant l’officine mondialiste European Council on Foreign Relations (ECFR). Il explique son souhait d’une remise en cause du Brexit via une nouvelle élection, son approbation de la feuille de route européiste et des fumeuses « consultations citoyennes » annoncées par le président français pour tenter de (re)légitimer l’Europe bruxelloise. Il s’inquiète dans les mêmes termes que l’ancien cadre de la banque Rothschild de la percée politique des opposants à l’immigration en Allemagne et de l’arrivée au pouvoir en Italie de la Ligue et du M5S. Le milliardaire américano-hongrois en profite pour réactiver la formule (ça ne mange pas de pain) d’un « plan Marshall » pour aider Afrique assorti de la libre circulation totale et sans frein de tous les «migrants »au sein d’une Europe sans frontières intérieures, rendant obsolète les répartitions obligatoires de clandestins dans chaque pays de l’UE par quotas…
Emmanuel Macron et Angela Merkel doivent continuer à marcher « dans les pas de Jean Monnet » et multiplier « les initiatives pro-européennes. » « Moi et mon réseau (Open Society) ferons tout ce qui est en notre pouvoir pour aider soutenir ces initiatives » conclut-il. Autant de propos qui doivent être pris au sérieux car ils sont le fruit d’une idéologie délirante largement partagée au sein des hybrides euro-mondialistes des instances bruxelloises et par leurs affidés.
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