Un climat qui nécessitait en effet d’avoir le cuir épais et du caractère pour ne pas courber l »échine devant l’adversaire! Climat qui n’est guère plus serein aujourd’hui pour l’opposition nationale au fur et à mesure que ce Système qui vacille sur ses bases, montre les crocs et tente désespérément, par tous les moyens, de freiner la vague populiste…Autant dire que Marine parle vrai quand elle dénonce l’acharnement judiciaire contre le RN, un « gouvernement des juges. » Bruno Gollnisch tiendra d’ailleurs lundi prochain une conférence de presse dans les locaux du Parlement européen à Paris, au cours de laquelle il apportera de nouvelles révélations dans l’affaire dite des assistants parlementaires du FN.
Jean-Luc Mélenchon est une victime collatérale, par symétrie en quelques sorte, des tentatives des Bruxellois de mater un peuple français qui rue de plus en plus fortement dans les brancards. Le dirigeant de LFI, ont rapporté avec une certaine gourmandise des médias qui lui font un peu payer son mépris pour la caste journalistique, serait désormais contesté en interne. Comme de juste, ce serait sa violence populiste, telle qu’elle s’est manifestée notamment par son comportement lors des perquisitions évoquées plus haut, qui gênerait un nombre croissant de ses sympathisants.
La parole a été ainsi donnée ces dernières heures à Clémentine Langlois, une ex-candidate LFI qui a créé un petit Collectif des insoumis démocrates (sic, les autres ne le sont pas?) qui s’insurge contre le centralisme/dirigisme des décisions au sein de ce parti. Mais aussi contre les mauvaises manières de M Mélenchon au moment ou il tente de rassembler autour de lui des figures de l’aile gauche du PS qui viennent d’en claquer la porte, comme la sénatrice Marie-Noëlle Lienemann et le député européen Emmanuel Maurel. Les médias font aussi état d’un ras-le-bol de députés comme Clémentine Autain ou François Ruffin (qui se positionnerait pour l’après-Mélenchon) mais qui n’oseraient pas encore sortir du bois. A dire vrai, on peut ne pas aimer M. Mélenchon mais Mme Autain, MM. Coquerel , Ruffin, Corbière n’ont pas son épaisseur…
A ce tableau des critiques qui pleuvent sur LFI s’ajoutent les accusations d’homophobie et de complotisme proférées par certains macronistes contre le jeune Juan Branco. Ex candidat LFI dans le 93 lors des dernières législatives, par ailleurs avocat de M. Mélenchon (et de Julian Assange), M. Branco s’est fait connaître par le combat qu’il a également mené, à l’instar notamment de Marine le Pen et de Bruno Gollnisch au parlement européen, contre la loi Hadopi . Il lui est reproché depuis mardi d’avoir analysé la nomination au poste de secrétaire d’Etat auprès de Jean-Michel Blanquer du socialiste strauss-kahnien Gabriel Attal, élu en 2017 député sous les couleurs de LREM, sous l’angle d’une « promotion-canapé. » M Branco en veut pour preuve le fait que M. Attal est pacsé avec Stéphane Séjourné, conseiller politique d’Emmanuel Macron et du secrétaire d’État/porte-Parole Benjamin Griveaux. » Tout Paris le sait, dit-il sur twitter, mais il paraît que ces choses là ne se disent pas. Il ne faudrait pas brusquer notre si chère endogamie »
M. Branco analyse aussi sous l’angle de « l’entre soi, du népotisme, de l’ endogamie », la nomination au poste de secrétaire d ‘Etat à la transition écologique de la très controversée ex (?) lobbyste Emmanuelle Wargon, fille de feu Lionel Stoléru, qui fut député et secrétaire d’Etat de VGE et de François Mitterrand. Loin des « fantasmagories complotistes », explique-t-il, la jeune garde macroniste consisterait en « un petit cercle d’ami(e)s plutôt incompétents qui par sociabilités successives ont pris le pouvoir de l’Etat. «
Ce constat sur l’existence de réseaux dont les happy few se cooptent et se font la courte échelle n ‘est ni nouveau, ni très original, quand bien même émane-t-il d’un militant comme Juan Branco, lui aussi issu du sérail. Idem pour son analyse de » la couardise des journalistes qui, le sachant, mais craignant le procès d’intention alors qu’ils ont pour rôle d’exposer les puissants, ont renoncé à leur mission, jouant d’inventions pour masquer au lecteur la réalité de ce qui devant leurs yeux se jouait. » « L’élection de Macron écrit-il encore, ne doit qu’à ça: une complaisance terrible face à un individu qui avait utilisé tous les leviers invisibles de la petite société parisienne pour se hisser à sa tête et s’imposer au pays. Le viol démocratique qui s’en est suivi aurait pu être évité. «
Une réalité bien perçue également par un très grand nombre de nos compatriotes, de tous bords politiques. Pour le reste, chacun aura compris que la volonté du RN de rendre au peuple ses droits et ses libertés, de redonner à notre pays sa respiration démocratique n’ a pas grand chose à voir avec les vœux qui sont ceux de l’extrême gauche communiste ou socialo-trotskyste. Mais nous ne nous sentons pas obligés de dire que M Mélenchon et ses amis ont tort quand ils disent qu’il fait jour à midi.