Pourquoi Bruno Gollnisch s’est-il présenté au XIV Congrès ?
Bruno Gollnisch est ambitieux. Pour le FN et pour la France. Nombreux sont ceux qui estiment qu’il a les qualités et la légitimité pour occuper et donner un nouvel élan au FN à l’ère post-JMLP.
I – Une candidature légitime
- Bruno Gollnisch a abandonné le confort tout tracé et le « calme bourgeois » d’une brillante carrière universitaire pour rejoindre le FN au sein duquel il occupe des fonctions éminentes depuis plus de vingt-cinq ans, toujours présent au premier plan dans les moments difficiles. Sa fidélité, ses qualités intellectuelles, son courage sont loués par ceux qui le connaissent le mieux. Sa présence a été déterminante pour faire échec au putsch mégrétiste de 1998. Il préside à la région Rhône-Alpes un groupe FN qui n’a pas connu de défections depuis cette date.
- Homme de terrain, connu pour ses « campagnes marathon », Bruno Gollnisch a sauvé les meubles dans le « Grand Est » aux européennes de 2009 et redressé spectaculairement la barre dans sa région aux dernières régionales de mars 2010. Déjouant tous les pronostics, qui ne le voyaient pas réélu, il passe la barre des 10 % au 1er tour et avec plus de 15 % au second, sa liste envoie 17 élus au Conseil Régional.
- Rejetant toute provocation stérile, mais refusant de plier l’échine devant la police de la pensée, il a été persécuté judiciairement de manière scandaleuse, mais blanchi totalement par la Cour de cassation. Il était encore présent fin mai 2010 aux côtés de militants déférés devant la justice suite à un affrontement pendant un collage.
- Brillant parlementaire européen et président de groupe au CR de Rhône-Alpes, dont l’assiduité et le travail sont salués même par ses adversaires, Bruno œuvre pour donner au FN un rayonnement international et fédérer les mouvements patriotes. Il est certainement, avec Jean-Marie Le Pen, la personnalité du FN ayant noué le plus de contact en dehors de nos frontières avec des mouvements européens nationaux.
- Concepteur et architecte des différents programmes du FN, il fut aussi le maître d’œuvre de la campagne présidentielle de 2002 et de la présence historique de JMLP au second tour. Le président du Front national ne disait il pas alors : « Gollnisch n’est pas mon fils, mais presque »?
II – Le soutien à la candidature Gollnisch est réel
- Les récentes défections enregistrées au FN –départ de cadres «historiques »…- n’ont pas empêché un tiers des SD de manifester leur confiance et leur appui à Bruno en parrainant sa candidature.
- Bénéficiant du large soutien de l’élite du FN (notamment son Conseil scientifique et les départementaux parmi les plus dynamiques), la popularité de Bruno Gollnisch est particulièrement grande au sein de la mouvance nationale et souverainiste.
Pareillement, les divers mouvements nationaux européens regardent globalement la candidature Gollnisch avec sympathie.
III – Le candidat le plus compétent et le plus rassembleur
- Le déficit médiatique qui frappe Bruno Gollnisch se comblera aisément le jour ou il sera président du FN et où les Français apprendront à mieux le connaître. La compétition interne lui offre d’ores et déjà un réel rééquilibrage de sa visibilité médiatique par rapport à Marine
- Bruno Gollnisch est pourtant un excellent débatteur, capable de tacler ses adversaires avec brio –la descente en flamme de Cohn-Bendit au sujet de son bouquin sur ses méthodes éducatives flirtant avec la pédophilie, son recadrage parfait de Marc-Olivier Fogiel l’attaquant sur son supposé racisme, ses récents débats lors des élections régionales, ses émissions actuelles…
- Bon dans la forme, Bruno Gollnisch l’est aussi dans le fond puisque ses talents de pédagogue lui permettent de présenter très clairement les thématiques frontistes.
- Par son expérience, son envergure intellectuelle, sa maturité, sa personnalité rassurante couplée à une force de conviction et à une détermination qui transparaît dans ses prestations médiatiques, le « costume de présidentiable » sied parfaitement à BG. Une stature qui plaît autant à « l’ouvrier » victime de l’immigration et du mondialisme économique, qu’au « bourgeois » inquiet pour l’avenir de ses enfants.
- Avec Bruno Gollnisch , les cartes sont sur la table : on sait où l’on va, il ne le cache pas, il veut de nouveau ouvrir les portes du FN à ses amis et soutiens naturels. Comme le disait Mitterrand, le préalable à toute victoire politique consiste à « rassembler son camp ». Comment ne pas voir qu’il y a désormais plus de frontistes en dehors du FN que dedans ? Les départs souvent moins tonitruants qu’au moment de la scission mégrétiste se sont poursuivis tout au long des années 2000 et ils ont accentué le très inquiétant déficit de cadres du FN…
- Une paupérisation des cadres du FN qui est un frein évident à l’enracinement local de notre Mouvement et qui détourne ou décourage de nombreuses personnes de valeurs, des « notables », mais aussi beaucoup de jeunes « qui en veulent » de militer à nos côtés ou de nous rejoindre.
Ces dernières années, il ne faut pas se le cacher, le FN a été incapable d’attirer à lui un seul cadre de valeur venant d’un horizon différent de celui de l’opposition nationale ou encore d’obtenir le soutien d’une personnalité dite de la « société civile ». C’est inquiétant, tout comme l’est le nombre des adhérents du FN, qui stagne et n’atteint pas l’étiage qui devrait être le sien, eu égard au poids politique de notre courant de pensée.
C’est pourquoi il a promis une remise en plat du mode de fonctionnement du FN s’il est élu à sa tête en janvier 2011, afin de prendre les mesures nécessaires pour redonner au FN toute sa combativité, son efficacité, son attractivité et en finir aussi avec un certain ronron et quelques mauvaises habitudes.
Il a proposé à Marine qu’ils aillent ensemble dans les fédérations à la rencontre des adhérents pour exposer leur vision respective du devenir du FN, les modalités et les grands axes des combats politiques à venir, ce qu’ils veulent changer ou non dans le fonctionnement du FN. Une occasion pour les deux candidats de confronter leurs idées dans une ambiance sereine et respectueuse. Marine n’a pas souhaité, hélas, donner suite à cette idée.
IV- Fidèle aux « fondamentaux », fidèle au FN
- Rappelons-le, les « fondamentaux du FN » ont été pour une large part exposés et théorisés par Gollnisch et son équipe de rédacteurs du programme.
- « Cœur nucléaire » du programme frontiste, les questions liées à l’identité nationale et à l’immigration sont défendues été exposées résolument par Bruno, sans langue de bois. Là ou certains parlent uniquement de défense de la « laïcité » de « république », « d’arrêt de l’immigration », voire de « moratoire », BG évoque les racines ethno-culturelles et religieuses de la France, parle d’ « inversion des flux migratoires »…
Il dénonce comme Jean-Marie Le Pen une politique mondialiste de « substitution de peuplement ».
- Il n’a pas attendu l’actualité récente pour conceptualiser notre programme de justice sociale, de solidarité nationale, d’écologie nationale, pour dénoncer les dérives du capitalisme spéculatif, les ravages de l’ultra-libre échangisme, l’euromondialisme…
- Il est catholique pratiquant, mais n’a jamais dit qu’il contestait le caractère laïc du FN ! Cependant il considère le catholicisme comme « la religion historique de la France » et se déclare, comme patriote français, politiquement l’ami, l’allié naturel des Français catholiques. Cette défense résolue des racines helléno-chrétiennes de notre civilisation est bien un élément structurant du discours frontiste.
- Pareillement, la défense au sens large des valeurs traditionnelles est un motif puissant d’adhésion au discours du FN. Des sondages récurrents depuis 10 ans placent cet aspect du programme du FN en tête de celui qui est le plus approuvé par les Français.
- Fidèle au poste, Gollnisch assume TOUTES ses missions et ses devoirs au FN
BG a toujoiurs refusé le nomadisme électoral dans les périodes difficiles pour le FN. Il s’est battu aux régionales, dans la région où il était sortant, en dépit des prédictions qui donnaient le groupe FN éliminé. C’est pourtant dans sa région que le FN a finalement enregistré sa plus forte progression par rapport aux européennes.
Il est un élu (régional et européen) pugnace et assidu, assurant en outre la direction chaque semaine de la coordination qu’il préside grâce à la confiance de ses collègues étrangers.
Il n’a jamais manqué aux réunions des instances dirigeantes du FN. C’est Jean-Marie Le Pen qui a souhaité retirer à Bruno Gollnisch certaines responsabilités internes au Congrès de Bordeaux, pour qu’il se focalise sur le domaine des Affaires étrangères.
Il fut de ceux qui avaient expliqué au lendemain des catastrophiques élections législatives de 2007 qu’il était urgent de vendre le siège du FN, le Paquebot, dans les plus brefs délais, seule solution pour disposer d’une marge de manœuvre financière tout en tenant les engagements du FN vis-à-vis de ses candidats n’ayant pas passé la barre des 5%.
VI – Révéler le vrai visage de la droite mondialiste
- Pour avoir dit en substance qu’il ne fallait pas rejeter l’idée, a priori, d’une alliance ponctuelle, conjoncturelle, locale, avec la droite, pour peu que celle-ci accepte une plateforme commune comme cela fut le cas en 1998 dans certaines régions, certains ont parlé « d’ambiguïté …Pourtant cette stratégie, initiée par BG, fut approuvée par le Bureau Politique du FN et Jean-Marie Le Pen en 1998.
- Ce n’est pas trahir la « cause » que de dire cela, mais permet de mettre la droite mondialiste face à ses contradictions, puisque en refusant la main tendue par le FN, du fait de ses engagements que l’on connaît, elle révèle au plus grand nombre sa nature profonde…
- Bruno Gollnisch combat les initiatives de la droite mondialiste avec la même énergie que celle d’une gauche du même tonneau, mais n’est pas un dogmatique rigide. Il n’insulte pas l’avenir, reste dans une logique de rassemblement, comprend les vœux du peuple de droite, mais aussi de nombreux adhérents du FN pour qui la gauche reste le « mal absolu » et l’UMP au pouvoir un moindre mal…
VII -En phase avec les attentes des Français
- Bruno Gollnisch est en phase avec l’immense majorité des adhérents : il refuse que cette compétition interne débouche sur une fracture au sein du FN. Il tient à ce que les critiques entre les deux candidats à la succession restent mesurées et constructives.
- De la « délicatesse » dans la compétition interne, une reconnaissance des qualités réelles qui sont celles de Marine, mais une fermeté de bon aloi dans la défense de notre programme, voilà ce que réclame la majorité des frontistes. Fort de son sens de l’intérêt général, il n’entend pas retirer à Marine la place qui lui revient dans le nouvel organigramme du FN s’il est élu en janvier 2011. Il a d’ailleurs laissé la porte ouverte à un éventuel partage des rôles, estimant qu’il serait en tout cas envisageable s’il était élu à la présidence du FN, que Marine soit candidate à la présidentielle.
- Crise du mondialisme, crise de l’Europe, crise économique, crise sociale, crise morale, crise sociétale, crise identitaire, émergence de nouvelles menaces pesant sur la devenir et la prospérité des peuples européens…tous les voyants sont au rouge.
Dans ce contexte, il est clair que les demi-mesures employées par l’UMP n’ont pas permis de redresser la barre, notamment sur le terrain de la sécurité et de l’immigration. Cela légitime d’autant le discours sans concessions du FN sur ses points précis. Si les Français sont mûrs pour le comprendre, les adhérents frontistes sont vaccinés depuis longtemps !
Les adhérents doivent donc opérer le choix du successeur de Jean-Marie Le Pen en toute lucidité et indépendance, et certainement pas sous l’influence de tel ou tel groupe de pression ou des medias extérieurs au FN !
Expérimenté, fidèle, tenace, homme de terrain et intellectuel, ouvert mais ferme sur les principes, soucieux « d’enraciner la modernité dans la tradition », gage de résistance des sociétés aux effets les plus délétères du mondialisme, Bruno Gollnisch est le candidat idoine pour être le président du FN et le chef de file de l’opposition nationale en 2012.