Une dépêche de l’Afp précisait cette fin de semaine que ce centre emblématique de tous les excès de la finance internationale, « Wall Street envisage sans état d’âme une éventuelle victoire du socialiste François Hollande à l’approche du scrutin présidentiel français, y voyant une source d’incertitude réelle mais mineure (…) selon Peter Cecchini, stratège de la maison de courtage Cantor Fitzgerald, rares sont les analystes anticipant un effondrement du marché en cas de victoire de François Hollande. »Une annonce qui vient contrecarrer l’argument de l’UMP assurant que la France est menacée de faillite si les socialistes sont élus, feignant de croire que les marchés, qui se sont attaqués à l’Espagne, n’ont pas déjà la France en ligne de mire, quel que soit le candidat qui sortira du chapeau le 6 mai…
Cela Jean-Luc Mélenchon ne l’ignore pas et en fait même un argument de campagne en assurant que les Français ont besoin d’un gros dur, d’un bravache comme lui pour rendre coups pour coups aux agresseurs du grand capital. Pourtant samedi, en meeting sur la plage du Prado à Marseille, le candidat du Front de gauche a repris à son compte le discours cosmopolite d’un Jacques Attali, d’un Nicolas Sarkozy, d’un BHL ou d’un George Soros, mondialistes et altermondialistes réunis pour l’occasion dans une même détestation des identités nationales et de l’enracinement.
S’essayant comme toute l’extrême gauche avant lui à la drague lourde en direction des électeurs originaires du continent africain, M. Mélenchon n’a pas ménagé ses efforts : « Marseille est la plus française des villes de notre République (…) Les peuples du Maghreb sont nos frères et nos sœurs (…) il n’y a pas d’avenir pour la France sans eux. »
Déclenchant les youyous des maghrébines et le vieux slogan socialo-bolchévique no pasaran , l’internationaliste communiste du Grand orient a expliqué comme avant lui le candidat de l’UMP et du PS que « Notre chance c’est le métissage.»
Reprenant une légende dorée très en vogue et souvent citée par la propagande immigrationniste, le frère Mélenchon a salué « Arabes et Berbères » par qui sont venus en Europe « la science et les mathématiques ou la médecine » au temps où « l’obscurantisme jetait à terre l’esprit humain »…trois points c’est tout!
Une affirmation dont l’historien et médiéviste français Sylvain Gouguenheim dans son essai paru en 2009, Aristote au mont Saint-Michel : Les racines grecques de l’Europe chrétienne, a fait justice. Il démontre que le monde musulman n’a certainement pas joué le rôle clé qui lui est attribué par certains esprits « bien intentionnés » dans la transmission à l’Occident médiéval de l’héritage culturel grec antique…
« Comme il est misérable de nous accabler alors que nous les rouges nous avons repris la bannière tricolore de la patrie » a encore clamé le tribun Mélenchon…Pourtant c’est lui qui refuse l’idée que notre drapeau tricolore flotte sur une terre de France ancrée profondément dans le terreau de notre incomparable civilisation européenne – Une France française qu’il abhorre note Bruno Gollnisch, et qu’il confond à dessein et avec beaucoup de rouerie dans ses discours avec le monde occidental .
La France de Mélenchon c’est celle des « immortels principes », une France vidée de sa substance, dérivant au fil des eaux usées de l’universalisme maçonnique et des droits de l’homme sans racines ni passé au-delà de 1789…
Bien sûr, le candidat phare de la pensée d’extrême gauche, a multiplié les attaques contre les Français qui entendent le rester, contre les patriotes du FN, à l’heure ou son directeur de campagne et délégué général du Parti de gauche, François Delapierre, a reconnu que si Mélenchon terminait le 22 avril derrière Marine Le Pen, ce serait « une déception. » Les Français se chargeront de leur répondre dés le 22 avril…
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