Victime d’une opération de lynchage médiaticopolitique à partir de l’interprétation de mes propos, j’ai souhaité vous dire en quelques mots la réalité de cette affaire créée de toute pièce.
Elu lyonnais, j’ai évoqué, lors d’un traditionnel petit déjeuner de presse, cinq sujets politiques (Constitution européenne, adhésion de la Turquie, otages en Irak, rentrée politique) dont le cinquième était le Rapport Rousso sur l’Université lyonnaise, commenté largement dans la presse nationale et locale.
J’ai critiqué sévèrement le principe d’une enquête idéologique dans les recrutements de l’enseignement supérieur (due à l’ancien Ministre Jack Lang)
Je n’ai cependant mentionné l’origine familiale et l’engagement académique de M. Rousso, qualifié par moi de personnalité estimable, que pour indiquer qu’il ne pouvait être suspecté de complaisance dans son enquête (ce dont certains, à gauche, l’accusaient déjà)
Interrogé par un journaliste sur le « négationisme » réel ou prétendu, concept que lui-même ne définissait pas, je n’ai fait aucune « déclaration sur les chambres à gaz ». J’ai dit que, spécialiste du Japon, je n’étais compétent que pour la partie Asie-Pacifique de la guerre, et que, pour tout le reste, je m’en remettais au libre jugement des historiens, dont j’espérais que le travail serait libre. Je n’ai notamment avancé aucun chiffre quant au nombre des victimes. C’est un crime ?
Lorsque j’ai dit qu’aucun historien ne se contentait de reprendre intégralement les actes de Nuremberg, je mentionnais l’assassinat de onze mille officiers polonais à Katyn, crime soviétique comme on le sait aujourd’hui.
Avec cet exemple, on comprend bien pourquoi les communistes ont inspiré une loi que j’ai critiquée, dont on me menace, et que l’opposition d’alors, aujourd’hui au pouvoir, qualifiait de stalinienne !
En un mot, parlementaire lyonnais, j’ai porté, comme c’est mon droit, en dehors de toute activité d’enseignement, un jugement contre l’état de la législation et contre ce que j’estime être la persécution politique de certains universitaires.
Si on en voulait une preuve, on l’a !
Fort du soutien du Bureau Politique du FN, de centaines de nationaux qui m’ont exprimé confiance et sympathie, j’ai décidé de me battre pour rétablir la vérité et confondre ceux qui, à l’image du Président socialiste du Parlement européen, m’ont condamné sur la foi de la rumeur ou du mensonge.
Laisser un commentaire