Les émeutes qui ont secoué la France ces dernières semaines ne sont pas le reflet d’un malaise des « jeunes » des banlieues, générationnel ou social. Selon les statistiques disponibles, seuls 20 % des émeutiers étaient mineurs.
Non. Ce conflit est fondamentalement le produit d’une haine ouverte de la France et des Français, à base ethnico-religieuse, même si ceux qui s’y livrent n’obéissent ni aux préceptes des sociétés dont ils sont issus, ni à la « médiation » des imams de quartier ou des grands frères barbus. Il est la conséquence directe de cette immigration non productive organisée depuis plus de trente ans et de la politique socialo-libérale qui méprise jusqu’à l’idée même de Nation. Et il n’est qu’un avant-goût de ce qui nous attend. Une répétition générale.
L’immigration, c’est la désintégration. Mais il ne faut pas le dire. « Le premier qui dit la vérité, il sera exécuté », chantait Guy Béart. Nous y sommes.
L’Inquisition veille, les lois Pleven et Gayssot sous le bras.
Ainsi nos amis Patrick Binder et Xavier Codderens, conseillers régionaux d’Alsace, condamnés récemment par la justice pour s’être opposés, armés de leurs seuls tracts et de leur courage, au financement d’un projet de mosquée par le Conseil Régional, c’est à dire les contribuables, et pour avoir réclamé la réciprocité des accès aux cultes chrétiens dans les pays musulmans.
Aux journalistes qui me harcelaient de questions sur les drames de la seconde guerre mondiale, j’ai simplement répondu que ce débat appartenait aux historiens. On connaît la suite. Et je ne parle pas de notre Président Jean-Marie Le Pen, condamné pour avoir osé dire que les Français devraient baisser les yeux. Si ce n’était que cela !…
La nouveauté, c’est que le Front National n’est plus la seule victime de cette chape de plomb. La police de la pensée s’en prend désormais à tous ceux qui lèvent la voix, même timidement. Hélène Carrère d’Encausse. Sarkozy, qui se voit reprocher le mot « racailles ». Ou le philosophe et journaliste Alain Finkelkraut, autrefois très « politiquement correct », sommé de demander pardon après avoir déclaré, entre autres, qu’ « il est impossible, peut-être même dangereux, de dire ces choses aujourd’hui en France ».
Il y a un an j’ai reçu, entre autres soutiens, ceux d’un député et d’un vice-président de la Douma (le Parlement russe), Alexander Fomenko et Sergueï Babourine. « Nous ne pensions pas, il y a vingt ans, qu’un jour viendrait où la parole serait moins libre à Paris qu’à Moscou » s’étonnaient-ils.
Ce jour est venu.
Mais chez nous aussi le rideau de fer finira bien par sauter. On va s’y employer.
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