Depuis des années, pour masquer leur impuissance ou leur manque de volonté, nos dirigeants politiques déclarent à qui veut les entendre que rien ne peut bouger dans notre pays, sauf de façon marginale, parce que les Français seraient frileux, immobilistes, figés…
Bien au contraire, les Français sont avides de changement et prêts à accepter les réformes, tant leur analyse de la situation et des perspectives d’avenir de la France est pessimiste. Ce sont les politiciens qui ont tout intérêt à ce que rien ne change.
Sarkozy et Royal espèrent bénéficier de cette envie de changement. Ils veulent apparaitre comme de “jeunes” politiques, même s’ils ont activement contribué depuis plus de vingt-cinq ans, dans leur formation politique, à l’Assemblée ou en tant que ministre, à l’état de déliquescence de notre société. Le simple bon sens nous dit qu’ils ne feront pas demain ce qu’ils n’ont pas voulu ou pas su faire hier. L’évidente tentative des médias de “chevènementiser” la candidature Bayrou, c’est-à-dire de transformer le marginal représentant du “centre” en troisième homme providentiel et présidentiel, participe de cette logique, mais ne résistera pas à l’épreuve des faits.
Le Pen, le changement
Car le vrai changement, le seul crédible, c’est plus que jamais Jean-Marie Le Pen et le Front National qui en portent l’espoir. La campagne présidentielle se présente sous les meilleurs auspices, malgré les difficultés rencontrées dans le recueil des signatures de maires et les manœuvres du gouvernement sur les délais de mise à disposition des formulaires officiels. C’est une bataille primordiale, qui doit mobiliser nos énergies. Notre Président en est par définition le personnage et l’acteur central.
Mais il ne peut être seul à œuvrer au redressement de la France. Les centaines de patriotes, dévoués et courageux, qui ont accepté de porter les couleurs du Front National aux élections législatives, sont à la fois ses porte-parole et ses représentants sur le terrain. Ils reforment aujourd’hui ce Bataillon de France que nous avions déjà constitué en 2002, et à la tête duquel Jean-Marie Le Pen m’a fait l’honneur de me nommer en me confiant la direction de la campagne législative, mission que j’accomplirai en totale coopération avec notre Secrétaire général, Louis Aliot. Ces femmes et ces hommes seront, au lendemain de la victoire que nous appelons de nos vœux, les artisans à l’Assemblée Nationale des réformes et des changements attendus.
Tous ensemble, sympathisants, adhérents, cadres, militants et candidats du Front National, nous devons nous mobiliser pour ce combat. Il en vaut la peine.
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