Le blog de Bruno Gollnisch

  • Facebook
  • Flickr
  • RSS
  • Twitter
  • YouTube
  • Articles
    • Actualités
    • Billet d’humeur
    • Communiqués
    • Multimédia
      • Vidéos
      • Photos
      • Audio
    • Archives
      • Campagne interne
      • Législatives 2012
      • Municipales 2014
      • Parlement européen
      • Région Rhône-Alpes
  • Biographie
  • Doctrine
    • Argumentaire
    • Foire aux questions
    • Lectures (Politique)
    • Lectures (Histoire)
    • Lectures (Religion)
    • Lectures (Société)
    • Lectures (divers)
  • Liens
  • Contact
Vous êtes ici : Accueil / Actualités / Le Poulpe, il est pas cuit…

Le Poulpe, il est pas cuit…

1 mars 2010

François BrigneauPour anecdotique qu’elle puisse apparaître, la polémique qui agite actuellement le petit monde du livre suite à la réédition, par la maison d’éditions Baleine, d’un roman de François Brigneau (dessin ci-contre) paru pour la première fois en 1947,  Faut toutes les buter  (dans la collection « Baleine noire »), est extrêmement révélatrice du terrorisme intellectuel qui règne en France.

A l’origine de cette agitation névrotique on (re)trouve Didier Daeninckx, un des fondateurs de Ras le front. Grand inquisiteur devant l’éternel, expert en procès en sorcellerie, l’écrivain et journaliste d’extrême gauche est un monomaniaque de la « lutte contre le fascisme », dont il voit la résurgence un peu partout, et en premier lieu bien sûr au sein de l’opposition nationale et patriotique.

Son psittacisme haineux n’épargne pas des personnalités de son propre bord politique. En juillet 2001, un journal « de la gauche de la gauche », Politis, avait ainsi accusé Daeninckx, de « procédés staliniens », dénonçant « le délire d’un écrivain qui organise des procès de Moscou à Paris ». Le talentueux Patrick Besson, objet à de nombreuses reprises des fulminations et obsessions de Didier Daeninckx, écrivit sur celui-ci il y quelques années un réjouissant pamphlet, Didier dénonce, qui cerne parfaitement le personnage…

Daeninckx est édité par Baleine, puisqu’il figure au nombre des auteurs de la série « Le Poulpe », qui met en scène un héros récurrent dont les opinions d’extrême gauche structurent le récit. A ce titre, il a donc pris une nouvelle fois la plume pour dénoncer le fait que Jean-François Platet, directeur des Editions Baleine, ait eu le front de rééditer  Faut toutes les buter . Brigneau, 91 ans cette année, ayant choisi très jeune le « mauvais camp » pendant la seconde guerre mondiale, membre fondateur du FN, journaliste ayant exercé son talent dans de nombreux journaux et magazines de la mouvance nationale, cristallise dans cette histoire tous les fantasmes et les pulsions d’éradicateur des bien-pensanPoulpets.

Invité samedi soit de l’émission littéraire « Café Picouly » sur France 5, Jean-François Platet, ancien délégué syndical CFDT qui se définit sans surprise comme un « antifasciste », a expliqué, comme il l’a fait dans sa réponse écrite aux attaques du commissaire politique Daeninckx, les raisons qui l’ont poussé à accueillir dans sa collection le polar de François Brigneau. «L’objet de cette collection est bien la littérature. Pas la politique. La démarche est esthétique et artistique ». Séduit par la qualité du polar, Platet affirme encore « que c’est un texte drôle, émouvant, divertissant, et historique. C’est un roman d’atmosphère. Bien sûr qu’il est grossier, sexiste, raciste et violent : le narrateur est un caïd assassin qui n‘a connu que la violence et les armes (…) ».

« Comme Patrick Raynal poursuit-il, quand il a publié son ami ADG (alias Alain Fournier, décédé en 2004, formidable auteur de polars et « affreux d’extrême droite », NDA), parce qu’il jugeait que c’étaient des bons livres, je publierai M. Brigneau, je continuerai à publier des Poulpes, je continuerai à publier des romans horribles dans Baleine Noire, je défendrai les titres parus chez Baleine, tous les titres sans exception : A titre personnel, je n’aime pas les fachos. A titre professionnel, je déteste les censeurs ».

N’en déplaise au pathétique Daeninckx, il existe encore des hommes libres dans ce pays, à l’instar des Françaises et des Français de toutes origines, de toutes conditions sociales, venus de tous les horizons politiques, qui ont choisi le camp de la résistance au totalitarisme en rejoignant le Front National. Mais évidemment tout cela ne rentre pas dans le schéma mental des nouveaux Torquemada… et se révèle tout bonnement incompréhensible pour ce pauvre Didier, qui en est réduit à jeter de l’encre et à agiter ses tentacules pour exister…

Similaire

Classé sous :Actualités Balisé avec :ADG, Baleine, Brigneau, Daeninckx, FN, Patrick Besson, Platet, Ras le front, Raynal, rs le frot

Rétroliens

  1. Mauvais théâtre, mauvaise pièce, mauvais acteurs • Le blog de Bruno Gollnisch dit :
    27 avril 2017 à 11 h 16 min

    […] hystérie l’autre, pointons encore celle d’un des fondateurs de Ras-le-Front,  Didier Daeninckx,  qui traîne une solide réputation de stalinien  allumé y compris dans les rangs de […]

  2. Le totalitarisme en marche • Le blog de Bruno Gollnisch dit :
    5 avril 2019 à 10 h 08 min

    […] sont réapparus à la surface, théorisé en son temps par un petit flic de la pensée comme Didier Daeninckx.  Et il fallait s’y attendre, l’inénarrable BHL, en pleine crise botulique, a sauté sur […]

Rechercher

Inscrivez-vous à la lettre d’information

Multimédia

Intervention de Bruno Gollnisch au colloque des 50 ans du Front National

Les conversations avec Bruno Gollnisch : un homme d’état au Front National

Jean-Marie Le Pen et Bruno Gollnisch rendent hommage à Roger Holeindre

Débat sur RT France au sujet de l’affaire Ghosn

POLITMAG – Plan immigration : de l’affichage politique – Assurance chômage : une réforme explosive

Suivez Bruno Gollnisch

  • Facebook
  • Flickr
  • RSS
  • Twitter
  • YouTube

Politique de confidentialité

 

Chargement des commentaires…