Le comité «Pour la vérité historique – Cannes 2010» manifeste aujourd’hui aux abords du Festival de Cannes pour dénoncer les mensonges odieux véhiculés par le film de Rachid Bouchareb « Hors-la-loi ». Une indignation qui eut été certainement moins forte, si ce brûlot anti-français, «un scénario parsemé d’erreurs », « d’anachronismes et d’invraisemblances parfois grossières » dixit le Service historique du ministère de la Défense –voir notre article en date du 30 avril- n’avait pas été financé à hauteur de 100 000 euros par les contribuables français, via la région Paca. « Une organisation cinématographique » précise « Pour la vérité historique » , qui a donc « profité de fonds publics français complétés par ceux d’un mécénat idéologique d’entrepreneurs dévoués à la cause ». Un film qui « n’aurait jamais dû bénéficier du tremplin publicitaire et médiatique que va lui offrir une institution française, le Festival de Cannes quelques jours à peine après sa sortie officielle en Algérie ».
Comme l’a souligné Roger Holeindre, au nom du Cercle National des Combattants ce long métrage, est une insulte à notre pays et aux populations chrétiennes, juives et musulmanes d’Algérie qui ont perdu des milliers des leurs sous les couteaux des égorgeurs du FLN. C’est le moment que choisit notre ambassadeur à Alger, Xavier Driencourt, pour proposer que l’armée algérienne soit invitée à défiler sur les Champs-Elysées… le 14 juillet 2012 ».
Une proposition du représentant de la France à Alger qui n’est pas anodine quand on se souvient que le 13 janvier dernier « une proposition de loi criminalisant le colonialisme français » a été déposée devant le parlement algérien. Celle-ci a été signée par 125 députés de différents partis, notamment ceux du FLN au pouvoir, mais aussi le Rassemblement national démocratique (RND) du Premier ministre Ahmed Ouyahia, le Mouvement pour la société de la paix (MSP, islamiste) et El Islah (islamiste). Député du FLN, Moussa Abdi précisait alors qu’il était envisagé « de créer des tribunaux spéciaux pour juger les responsables de crimes coloniaux ou de les poursuivre devant les tribunaux internationaux », a-t-il précisé. En outre, les représentants du MSP et du parti Islah ont demandé à la France de « présenter ses excuses pour la période coloniale et d’indemniser le peuple algérien ». Une demande de nature à favoriser la paix civile dans « nos » banlieues, cela va sans dire, et qu’il s’agirait donc d’ajuster en invitant les troupes algériennes à parader le 14 juillet…
Mais il est vrai que l’UMP n’est pas à ça prêt. Le maire de Marseille, Jean-Claude Gaudin, alias « Gaudin pacha » comme le nomme le président du FN, en compagnie de l’Ambassadeur d’Algérie, a posé hier la première pierre de la plus grande mosquée de France dans le quartier Saint Louis de la capitale phocéenne. Un projet poursuivi de longue date par M Gaudin, otage selon les uns, complice selon les autres, du lobby politico-religieux musulman, dans une ville qui compte vraisemblablement entre 300 000 et 400 000 habitants de confession coranique.
Conseiller régional de PACA, responsable frontiste à Marseille, en pointe dans le combat contre l’islamisation-invasion, Stéphane Ravier a dénoncé « une véritable provocation », « le mépris du peuple historique de Marseille », d’autant que M Gaudin et son équipe ont choisi d’ignorer que la cour d’appel doit encore statuer sur le recours déposé par le Front National.
Sur son blog ce vendredi, Jean-Marie Le Pen a jugé lui aussi nul et non avenu la construction de cette mosquée-Cathédrale aux dimensions gigantesques susceptible d’accueillir 7000 fidèles et dont le minaret sera orné d’un phare qui s’allumera pour appeler à la prière… Pas de quoi ébranler la foi en tout cas, des dizaines de milliers de catholiques qui s’apprêtent à participer cette fin de semaine au traditionnel pèlerinage de Chartres.
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