« Dur avec les faibles, faible avec les durs » telle semble être la devise de l’ Etablissement. Depuis le 6 août 2010 René Galinier, 73 ans, est incarcéré à la prison de Béziers (Hérault). Il habite le petit village de Nissan-les-Ensérune où l’Etat de droit est en recul constant devant la voyoucratie –douze cambriolages en quelques mois. Ce retraité avait tiré le 5 août sur deux roms, blessant les deux personnes qui s’étaient introduites à son domicile. C’était la troisième fois que la maison de M. Galinier était « visitée »…
Le procureur de la République a estimé que cet ancien combattant d’Algérie, très actif au sein de nombreuses associations et très apprécié de son entourage, ne pouvait invoquer la « légitime défense ». «
« Papy Galinier » comme le surnomme affectueusement ses amis, était donc dans l’obligation de courir le risque d’être tabassé, saucissonné ou pire encore, plutôt que de tenter de protéger sa vie et ses biens. Peut être par souci de ne pas provoquer la « communauté des gens du voyage » ou pour bien enfoncer dans le crâne des Français qu’ils doivent se laisser dépouiller sans réagir, la Cour d’appel de Montpellier a rejeté le 18 août sa demande de liberté conditionnelle !
Une affaire, comme le notait alors Bruno Gollnisch, exigeant « la libération immédiate et sans condition de René Galinier », qui est « une belle illustration de l’inversion des valeurs de cette République soixante-huitarde ». Car si ce retraité « est incarcéré pour avoir défendu l’intégrité de ses biens et de sa personne », il a pourtant « fait œuvre de salut public en se défendant contre deux voyous. Ce qu’aurait du faire la Police… ».
Pour autant, le vice-président du FN se félicite de la mobilisation autour du cas de « papy Galinier », auquel la police de la pensée reproche en outre ses propos sans concessions et certes maladroits, sur les Roms, propos qui sont pourtant ceux d’un homme désespéré devant la démission de l’Etat et ce retour en force de l’insécurité et de la barbarie.
un groupe Facebook Le site LibérezRenéGalinier.com, des associations de la mouvance nationale et/ou identitaire, le CEPE (Comité d’entraide aux prisonniers européens) qui a organisé une collecte de fonds , et bien sûr le Front national, ont apporté leur soutien à René Galinier et ont largement contribué à faire connaître le sort indigne et scandaleux qui lui est réservé.
Il est très significatif que le parti sarkozyste se soit muré dans le silence dans cette affaire, à l’exception notable des députés Lionnel Luca et Christian Vanneste. Il est vrai que ces derniers tentent depuis déjà longtemps par leurs déclarations de retenir et de ne pas désespérer le peuple de droite qui avait voté Sarkozy en 2007…
Bruno Gollnisch continue à oeuvrer pour contribuer à la poursuite de la mobilisation…