Bruno Gollnisch est intervenu cette semaine au parlement européen pour dénoncer le totalitarisme bruxellois qui souhaite imposer à la France dans sa gestion du dossier des Roms, « l’arrêt des expulsions » -voir notre rubrique « interventions » et « député européen » sur ce site. Il a redit avec force le droit des Français à conserver la maîtrise de leur destin, qui commande notamment d’en finir avec la politique de submersion migratoire. Mais il est vrai que dans ce domaine notre classe politicienne n’a pas besoin de l’aide de l’UE pour poursuivre à marche forcée la construction d’une France babélisée et tiers-mondisée.
Hier le PS, par la voix de ses secrétaires nationaux Sandrine Mazetier (immigration) et Pouria Amirshahi (coopération, francophonie), a apporté son soutien à la résolution adoptée par le Parlement européen sur les Roms demandant au gouvernement de « suspendre les expulsions».
Dans cette affaire, comme plus largement dans tout ce qui a trait à la poursuite d’une politique d’immigration soutenue des pays du Sud vers l’Europe, le milliardaire mondialiste George Soros,- très impliqué dans la « défense des Roms »- poursuit un lobbying efficace. Notamment par le biais de l’ officine qu’il finance, l’ Open Society Institute, qui prodigue ses nombreux « conseils » aux institutions bruxelloises (voir notre article en date du 16 juin)…
Le ministre français de l’Immigration, Eric Besson, a affirmé à cette occasion que « le Parlement européen est sorti de ses prérogatives et nous n’avons bien évidemment pas à nous soumettre à un diktat politique ». Ce serait bien en l’occurrence la première fois ! Au-delà de cette déclaration homérique, un article publié dans La Voix du Nord aujourd’hui a confirmé ce que Bruno Gollnisch affirmait le 1er septembre sur le site de Public Sénat, (voir notre article en date du 6 septembre), à savoir que dans les faits « il n’y a pas eu un Rom d’expulsé par la France ». « Des accords ont été conclus pour les convaincre de rentrer chez eux en leur donnant un petit pécule. On sait que dans 90% des cas ils reviennent ».
Ce quotidien rapporte ce cas emblématique : «, trois Roms, frappés (jeudi) par un arrêté de reconduite à la frontière, ont respecté à la lettre l’ordre du préfet. Avec leur avocat roubaisien et sous l’oeil d’un huissier de justice lillois, ils sont effectivement sortis du territoire national à Armentières… pour y revenir une minute plus tard, en situation régulière ». En effet « deux avocats roubaisiens ont trouvé une faille » : « si ces Roms, ressortissants de l’Union européenne, font l’objet d’une reconduite à la frontière, l’arrêté ne précise pas laquelle ! ».
Cet article précise encore la raison de la venue en France des Roms en question : « c’est parce que les hôpitaux sont gratuits pour eux ». A partir du moment où les Français payent avec l’aval du gouvernement, il ya effectivement aucune raison de se gêner…
Le 25 mars dernier déjà, Bruno Gollnisch dénonçait dans l’hémicycle la mise en place par les instances européistes d’ « une hiérarchie des hommes qui place désormais au sommet la minorité Rom -10 ou 12 millions de Roms de l’UE-, puis les migrants extra-européens, puis les Européens d’origine non-européenne et enfin, tout en bas, les Européens de souche. Si l’on ajoute encore la dimension de genre et le jeunisme ambiant, on en conclut qu’il ne fait pas bon, dans votre Union prétendue européenne, être un homme d’âge moyen, Européen et d’origine Européenne ne faisant partie d’aucune minorité ethnique, culturelle, religieuse ou sexuelle identifiée comme telle par vos soins ».
« A quand, enfin, une politique au service des Européens d’abord ? A quand la priorité à ces travailleurs pauvres, à ces classes moyennes écrasées de taxes, à ces chômeurs, à ces familles simplement européennes qui sont l’immense majorité des habitants de l’Union et des citoyens dont nous avons la charge, et auxquels vous ne pensez qu’à la veille des élections ? ».
La question reste plus que jamais d’actualité, la bonne nouvelle c’est qu’un nombre croissant de Français connaisse la réponse…