L’émission « C dans l’air » hier soir sur France 5 était consacrée au « choc » créé par le score du parti de droite nationale suédois SD aux élections législatives de dimanche dernier, qui ont vu cette formation opposée à l’immigration-invasion faire son entrée au Parlement –voir le communiqué de Bruno Gollnisch se félicitant de ce résultat et notre article en date du 20 septembre. Au nombre des invités d’Yves Calvi, le politologue et « spécialiste de l’extrême droite », Dominique Reynié, membre de la Commission nationale consultative des droits de l’homme, directeur général de la Fondation pour l’innovation politique, expert auprès de la Commission européenne, a insisté sur l’importance toute particulière de cette victoire, en apparence modeste.
M. Reynié s’est inquiété de l’audience croissante rencontrée par des formations politiques rejetant les politiques de substitution des populations européennes, et l’agressif prosélytisme religieux, les revendications communautaristes de nombreux immigrés. Il a relevé que ce phénomène de refus de la colonisation ethno-culturelle avait toutes les apparences d’une lame de fond.
D’autant, souligne-t-il, que cette montée en puissance plus générale des droites nationales dans les pays nordiques s’appuie principalement sur une tendance lourde, la volonté des autochtones de défendre leur identité, plutôt que sur des considérations d’ordre purement économiques -la Norvège, le Danemark, la Suède, la Finlande sont des pays beaucoup moins touchés par la crise que ne le sont d’autres pays européens.
Dans le dernier numéro de Daoudal Hebdo, il est relevé pareillement que ce succès des nationaux « est un séisme pour la Suède ». « Il fait effet voler en éclats le mythe de la Suède du « vivre ensemble », où l’on continue de prétendre que tout va bien, contre toute évidence, quand on voit les émeutes à répétition dans les quartiers immigrés. A Malmö, la troisième ville du pays, le tiers de la population est d’origine immigrée, et là comme ailleurs les immigrés continuent d’affluer, puisque les frontières sont grand ouvertes ».
« Le ras le bol de la population, que tous les journalistes sérieux (même de gauche) constatent poursuit Yves Daoudal, a commencé à s’exprimer, notamment chez ceux qui souffrent de l’invasion, par un vote en faveur du seul parti qui parle de la nation, qui veut mettre un frein à l’immigration, souligne le lien entre immigration et criminalité, et dénonce ouvertement l’islam comme le principal danger en Allemagne avec le phénomène Thilo Sarrazin.»
«Son pamphlet, L!Allemagne court à sa perte (« Deutschland schäft sich ab ») , est un immense succès de librairie, et si l’homme a dû démissionner de son poste au directoire de la Bundesbank, il est devenu un héros populaire pour avoir osé dire la vérité sur l’immigration… ». Selon les enquêtes d’opinion réalisées en Allemagne, 40% des personnes interrogées étaient opposés à son exclusion de la Bundesbank
Thilo Sarrazin, homme du « sérail » –il est également membre du parti social démocrate, le SPD, qui a engagé lui aussi une procédure d’expulsion à son encontre- ose en effet énoncer des vérités partagées par la majorité des « de souche ». Ce cri d’alarme provenant d’une personnalité sans attache avec la mouvance nationale est d’ailleurs le signe, selon Dominique Reynié de l’ampleur du raidissement en Europe face à l’immigration.
Si l’on se réfère à l’étude menée par l’université de Bielefeld, 46% des Allemands estiment qu’ils ne seront plus bientôt chez eux, 16% seulement pensent que la culture islamique est compatible avec l’Allemagne.
Comme l’écrit M. Sarrazin dans son livre (pas encore traduit en Français…), « nous n’avons pas besoin de gens qui vivent de prestations sociales d’un pays qu’ils rejettent, qui ne se sentent pas concernés par l’éducation de leurs enfants, et produisent à la chaîne des petites filles voilées. C’est valable pour 70% des Turcs et 90% des Arabes à Berlin… ».
Lors de son passage hier soir sur France 5, M. Reynié a insisté sur le caractère inéluctable selon lui de l’immigration, du fait de l’effondrement démographique des nations européennes. Difficile de lui donner complètement tort, la nature encore une fois ayant horreur du vide.
Une situation qui légitime d’autant la mise en place de la dynamique politique familiale, d’aide à la natalité et d’accueil de la vie dont Bruno Gollnisch est un actif porte-parole, mais qui est significativement combattue par l’ensemble de la nébuleuse euro-mondialiste.