Bruno Gollnisch était hier soir à Nice dans le cadre de sa tournée des fédérations devant une salle pleine à craquer (photo). Questionné sur ses ambitions dans cette campagne interne, le vice-président a été félicité pour son souci de rassemblement et d’unité, tandis que beaucoup d’ adhérents assuraient qu’il avait à la fois « les épaules » pour être président du FN et candidat en 2012. Alors que les choses soient claires, Bruno n’en a jamais douté !
Le candidat à la présidence du FN a redit haut et fort qu’il n’avait pas en effet besoin de dénigrer sa concurrente ni de taire ses qualités pour mettre en valeur les mérites qui sont les siens. Une précision apparemment utile à apporter… à une certaine presse qui veut convaincre l’opinion que Gollnisch manquerait de « volonté » dans cette compétition pour la succession de Jean-Marie Le Pen. C’est à la fois bien mal le connaître et l’avoir peu ou très mal écouté ces derniers mois !
La volonté de Bruno de ne pas insulter l’avenir, de ne pas confondre les échéances, son vœu de travailler en bonne intelligence avec Marine, de se ranger, même élu à la présidence du FN, à l’avis des instances de notre Mouvement si celles-ci estimaient que Marine est la mieux placée pour capitaliser des voix en 2012, ne doivent pas être pris comme un manque d’assurance. C’est justement quand on est fort et sûr de soi qu’on peut être magnanime. La fébrilité, la nervosité, les accés de hargne ou de mauvaise humeur trahissent a contrario toujours un état de faiblesse…
« Quand je me regarde dans une glace je suis modeste, mais quand je me compare …», je ne doute pas de posséder les capacités pour être non seulement président du FN, mais aussi candidat en 2012 et même succéder à l’actuel chef de l’Etat à l’Elysée a de nouveau relevé Bruno à Nice.
Il a rappelé que Nicolas Sarkozy, qui fut son collègue sur les bancs du parlement européen, ne lui a pas laissé un souvenir bien impressionnant ; qu’avocat international, il ne se sentait pas un moins bon juriste que Me Jean-Louis Borloo, qu’il fréquenta très jeune lorsqu’ils étaient tous les deux scouts – le petit Jean-Louis piquait la gamelle de la troupe de Bruno !- ; que professeur d’université et plus jeune doyen de France, il n’était pas moins au fait des problèmes éducatifs qu’un François Bayrou, ex ministre de l’Education et candidat à la présidentielle ; ou encore qu’officier supérieur de la « Royale », il ne nourrissait pas non plus de complexes vis-à-vis d’un Hervé Morin, ex ministre de la Défense et probable candidat du centre en 2012…A bon entendeur !