Nous évoquions le 8 avril dernier sur ce blog l’actualisation par Jean-Paul Gourevitch de sa monographie sur le coût de l’immigration en France, publiée par contribuables associés. Au-delà de son impact, non chiffrable, sur la culture, l’identité, les mœurs, le modèle civilisationnel français, M. Gourevitch parvenait à la conclusion d’un déficit dépenses/recettes de 30,4 milliards d’euros pour l’immigration et de 7,9 milliards d’euros pour l’émigration. Soit près de 2 points de PIB à la charge des contribuables. Et ce, « au moment où le pays s’interroge sur les moyens de sortir de la crise et de réduire sa dette » commentait Contribuables associés. Il relevait notamment « l’augmentation très importante de la population originaire d’Afrique subsaharienne du fait de la persistance des flux migratoires et d’une natalité exponentielle ; l’’importance des communautés turques et asiatiques, cette dernière étant difficile à chiffrer du fait qu’elle vit en circuit quasi fermé ; le reflux massif des migrations originaires de l’Union européenne. »
Cette immigration qui plombe la prospérité de la France et l’entraîne dans une tiers-mondisation accélérée trouve sa source dans la politique gouvernementale de poursuite à haut débit des flux migratoires. Mais aussi, tout aussi concrètement, dans le refus des pouvoirs publics de mettre un terme à un certain nombre d’arnaques financières réalisées avec l’argent des Français.
Circule de nouveau sur internet ces derniers temps l’audition en juillet 2010 de Rolande Ruellan, présidente de la VIe chambre de la Cour des comptes devant la Mission parlementaire d’évaluation et de contrôle des lois de financement de la sécurité sociale (Mecss). Elle s’arrêtait ainsi sur ce qu’il est convenu d’appeler la « fraude à l’existence » et notamment le cas des « retraités qui ne meurent plus ». Mme Ruellan notait ainsi que «les centenaires qui ont une pension française en Algérie (représente) un chiffre supérieur à celui de tous les centenaires algériens repérés par le système statistique algérien.
Un peu comme si les Algériens ayant obtenu la nationalité française et ayant travaillé sur notre sol, jouissaient d’une espérance de vie totalement hors norme. En clair ce sont leurs enfants, voire leurs petits-enfants qui continuent à percevoir la pension, bien après leur décès.
Au cas des algériens revenant au pays après avoir travaillé en France, s’ajoute celui des retraites accordées à des immigrés n’ayant jamais (ou très peu) travaillé en France. L’association Le cri du contribuable s’est ainsi justement émue de la disposition prévue (page 54, sous le titre « Vieillir en France ») par le livret d’accueil pour les ressortissants étrangers arrivant en France édité par l’OFII (Office Français de l’Immigration et de l’Intégration anciennement ANAEM).
Dans les faits, les immigrés peuvent toucher l’Allocation de solidarité aux personnes âgées (Aspa), avec un simple permis de séjour à partir de 60 ans, s’ils ne peuvent plus travailler et dans tous les cas à 65 ans. « Ainsi, des personnes n’ayant jamais cotisé le moindre centime dans notre pays peuvent toucher 8507,49 euros par an de retraite (soit un peu plus de 700 euros par mois).
Votre réforme des retraites obligeant les Français et les étrangers travaillant en France à cotiser deux ans de plus pour pouvoir toucher leur pension je vous demande, par souci de justice, de mettre fin à cette dérive ! », relève la pétition envoyée à ce sujet à Nicolas Sarkozy par Roman Bernard, rédacteur en chef du Cri du Contribuable.
Les Français ayant travaillé toute leur vie pour toucher au final une retraite de misère apprécieront en effet à sa juste valeur, cette largesse de l’Etat sarkozyste…