Cela fait des décennies que les travailleurs ont ouvert les yeux, déserté très massivement le vote communiste pour le vote national. Français qui ont pris conscience que le virage immigrationniste et de défense des « minorités » initié par le PC après le départ de Georges Marchais faisait objectivement le jeu du grand patronat mondialiste, en contradiction avec les intérêts bien compris de notre peuple…mais aussi des pays d’émigration. Si les liens formels entre le PC et la CGT sont officiellement rompus, ce syndicat reste bien pour beaucoup une courroie de transmission de ce qui reste de la vielle masure communiste et de son idéologie radicalement anti-nationale.
Ainsi, une dépêche de l’AFP nous apprend aujourd’hui que « le syndicat CGT des agents territoriaux de la mairie de Nilvange, en Moselle, a été suspendu par la centrale de Montreuil parce que son responsable », Fabien Engelmann, 31 ans, « était candidat du Front national (FN) aux élections cantonales de mars. »
Ex du NPA de Besancenot, Fabien Engelmann, a indiqué qu’il « ne voyait pas d’incompatibilité entre ses convictions affichées et son engagement syndical ».
Ce n’est pas l’avis des apparatchiks cégétistes qui ont compris que le travailleur « de souche » était souvent un électeur frontiste en puissance et qui craignent donc comme la peste de voir des sections CGT tomber aux mains de frontistes. D’autant que des cégétistes qui votent, voire militent au Front, ne sont pas une espèce en voie de disparition et même plutôt en augmentation depuis les années 80…
Une peur du « noyautage » qui a conduit la Fédération CGT des services publics a rappelé dans un communiqué la ligne officielle, peu ou prou celle du MEDEF et de l’UMPS : « les idées du FN n’ont pas leur place à la CGT. Cet adhérent a défendu publiquement les thèses du FN sur la préférence nationale, l’immigration comme cause du chômage et contre la régularisation des sans-papiers ».
Dans la pure tradition stalinienne d’exécution immédiate des « dissidents » il est encore précisé que « les 26 adhérents du syndicat de Nilvange ayant dans leur majorité refusé de désavouer leur secrétaire général, la fédération a décidé, conformément aux statuts confédéraux et fédéraux, la suspension immédiate de l’affiliation du syndicat de Nilvange ».
Une liquidation qui claque comme un aveu supplémentaire de la collusion objective au sein du Système, entre internationalistes, de gauche comme de droite, pour contenir autant que faire se peut la révolution patriotique qui s’annonce.