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Du « front Républicain » à la « Révolution patriotique »

17 mars 2011

Réagissant par un communiqué le 10 mars aux intentions de vote élevées en faveur de la présidente du FN, le Grand Orient de France a appelé « à un indispensable réveil de toutes les consciences républicaines avant qu’il ne soit trop tard, face à l’inquiétante montée de l’extrême droite en France (…). Il revient aux partis démocratiques et républicains d’apporter enfin la réponse à ceux qui expriment leur légitime inquiétude face à une situation économique et sociale qui leur est devenue, jour après jour, insupportable. » Cette réponse Nicolas Sarkozy l’a précisé soulignait Le Figaro mardi : «  pas d’alliance avec le FN et sanction immédiate contre ceux qui enfreindraient la règle ; secundo, dès qu’on peut, on maintient notre candidat ; tertio, quand on n’y est plus, on donne la liberté entre l’abstention et le choix de voter pour tel ou tel, mais pas pour le FN».

« Exit le front républicain»… « en tout cas sous sa forme traditionnelle » corrige aussitôt le quotidien, car «  si la formule est abandonnée, l’UMP continuera à proscrire tout soutien au FN ».  «La rupture avec le passé est à la fois politique et sémantique. Politique, parce qu’avant, quand le maintien du candidat de la droite était possible, la consigne était de se retirer pour éviter une triangulaire si le FN risquait de l’emporter. En cas de duel FN-PS, on appelait à voter pour la gauche, comme lors de la municipale partielle de Hénin-Beaumont, en 2009, où la liste conduite par Steeve Briois et Marine Le Pen était arrivée en tête au premier tour. »

  «Le vote républicain, c’est incompréhensible pour nos électeurs, a  donc tranché lundi Nicolas Sarkozy. » Et pour cause quand on sait que l’UMP a bâti une large partie de ses succès électoraux   passés en faisant accroire   aux électeurs que le parti présidentiel, serait, lui,  en mesure, d’appliquer une partie du programme frontiste…Dans ces conditions appeler à voter à gauche sans « précaution sémantique » pour faire barrage au Front s’apparente à un suicide pour la droite…

Par symétrie, la gauche est confrontée au même problème, l’attraction du Front National sur sa « clientèle » électorale étant une grosse  source d’inquiétude  pour la rue de Solferino. C’est pourquoi on rejette aussi «  l’idée d’un front républicain automatique ».

Une posture justifiée par Martine Aubry au prétexte que   «L’UMP et l’extrême droite tiennent dans certains domaines quasiment le même discours». «Nicolas Sarkozy a nourri l’extrême droite»,  «Nous n’avons pas de leçon de République à recevoir de ceux qui abîment la République tous les jours» avance la patronne du PS.

A la direction du PS, « on est convaincu que Nicolas Sarkozy joue avec le feu dans une sorte de quitte ou double. Le président de la République chercherait à faire monter le FN pour déstabiliser le jeu politique et affaiblir la gauche, menacée d’un nouveau 21 avril. »

Manière de cacher sous le tapis la vraie raison de cet attrait grandissant  exercé par l’opposition nationale. A  savoir que c’est   justement  parce que les Français constatent   la similitude des politiques euromondialistes prônées ou mises en œuvre par les partis de l’Etablissement, incapables de les protéger des ravages de la mondialisation, qu’ils se tournent vers le  FN. Un Mouvement  contre lequel les mots d’ordre, les anathèmes et les oukases  ont de moins en moins d’effets sur l’opinion.

Est-ce dans les urnes que les Français mèneront l’insurrection, celle de la « Révolution patriotique » ? Début de réponse dimanche prochain et surtout à l’occasion de la « Mère des batailles », la présidentielle de   2012 !

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