Oubliée la polémique sur le coût financier des prises d’otages, les rançons exigées et bien évidemment payées, le rôle des journalistes sur les zones de guerre… du moins pour l’instant. Le soulagement était de mise à l’annonce aujourd’hui de la libération des deux journalistes français, Stéphane Taponier et Hervé Guesquière, enlevés et détenus pendant 547 jours en Afghanistan. Bruno Gollnisch s’associe bien évidemment à la joie de leurs amis et de leurs familles. Un dénouement heureux qui éclipse l’annonce bien falote, quelques heures plus tôt, par Martine Aubry, de son entrée en lice dans la primaire socialiste pour 2012. Ce retour au bercail de nos deux compatriotes partage le haut de l’affiche médiatique avec la nomination (prévue) de Christine Lagarde au poste de directeur général du FMI, qui débarque dans cette « maison », cette « succursale » (très largement) américaine avec une joie non dissimulée.
Il est somme toute logique de retrouver également Christine Lagarde aux côté de Michel Barnier et du président du Crif dans les bagages de François Fillon en mai 2008 pour la première visite d’un Premier Ministre français aux Etats-Unis depuis 10 ans. M Fillon s’était rendu à Washington à l’invitation d’un puissant groupe de pression l’American Jewish Committee, le Comité Juif américain (AJC). C’est ce même lobby qui décerna en novembre 2007 à M Sarkozy le « Prix de la Lumière parmi les Nations ».
Lors de son discours devant l’AJC, M Fillon avait tenu à confirmer l’alignement ferme de la France sur la politique internationale des Etats-Unis en particulier au Moyen-Orient. La présence de Mme Lagarde à ce type de raout était elle un gage supplémentaire de sa totale sincérité et bonne foi ?
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